Titre : | L’INFECTION URINAIRE : EXPERIENCE DU LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE DE L’HOPITAL DES SPECIALITES DE RABAT. | Type de document : | thèse | Auteurs : | AIT MILOUD KHALID, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | INFECTION URINAIRE ANTIBIOTHERAPIE ANTIBIORESISTANCE. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’objectif de ce travail consiste à cerner les différents aspects de l’infection urinaire et d’actualiser les données épidémiologiques. Ceci permettrait aux cliniciens d’ajuster les attitudes thérapeutiques et préventives et d’éviter l’émergence de souches résistantes.
C’est une étude rétrospective réalisée au laboratoire de microbiologie de l’hôpital des spécialités de Rabat, menée sur 1308 ECBU de patients hospitalisés dans les différents services de l’hôpital ainsi que les patients externes, durant la période : 01.01.2008 au 31.12.2009.
Sur l’ensemble des ECBU testés, 23,78% étaient positifs. Les bactéries prédominantes étaient les entérobactéries avec Escherichia coli (35,4%), suivie par Klebsiella spp (19,3%), Proteus mirabilis (6,4%) et Enterobacter (5,4%). Pour les cocci à Gram positif, on trouve l’entérocoque avec (13,8%) suivi par staphylocoque spp (6,5%), alors que pour les bacilles à Gram négatif non fermentaires on trouve Pseudomonas aeruginosa avec un taux de 10,6% suivi par Acinetobacter (2,6 %).
Les principaux phénotypes de résistance acquise des entérobactéries aux β-lactamines étaient la pénicillinase de haut niveau avec 33% dont 71,4% étaient des E-coli. Le pourcentage des entérobactéries productrices de béta-lactamases à spectre étendu (BLSE) étaient de 28%. A noter qu’aucune souche des entérobactéries n’était résistante à l’imipénème.
La résistance des entérobactéries au fluoroquinolones est de l’ordre de 30,3% pour E-coli, 41,7% pour Klebsiella spp, alors que pour l’association Triméthoprime + Sulfaméthoxazole plus de la moitié des souches étaient résistantes. Par contre les aminosides gardent encore un bon profil d’activité sur les entérobactéries.
La fréquence des germes urinaires et de leur résistance, incite à adapter l’antibiothérapie aux données de l’antibiogramme et au terrain correspondant
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0392011 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | MARIUM SAFAR | Juge : | JAMAL ELMSAOURI |
L’INFECTION URINAIRE : EXPERIENCE DU LABORATOIRE DE MICROBIOLOGIE DE L’HOPITAL DES SPECIALITES DE RABAT. [thèse] / AIT MILOUD KHALID, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | INFECTION URINAIRE ANTIBIOTHERAPIE ANTIBIORESISTANCE. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | L’objectif de ce travail consiste à cerner les différents aspects de l’infection urinaire et d’actualiser les données épidémiologiques. Ceci permettrait aux cliniciens d’ajuster les attitudes thérapeutiques et préventives et d’éviter l’émergence de souches résistantes.
C’est une étude rétrospective réalisée au laboratoire de microbiologie de l’hôpital des spécialités de Rabat, menée sur 1308 ECBU de patients hospitalisés dans les différents services de l’hôpital ainsi que les patients externes, durant la période : 01.01.2008 au 31.12.2009.
Sur l’ensemble des ECBU testés, 23,78% étaient positifs. Les bactéries prédominantes étaient les entérobactéries avec Escherichia coli (35,4%), suivie par Klebsiella spp (19,3%), Proteus mirabilis (6,4%) et Enterobacter (5,4%). Pour les cocci à Gram positif, on trouve l’entérocoque avec (13,8%) suivi par staphylocoque spp (6,5%), alors que pour les bacilles à Gram négatif non fermentaires on trouve Pseudomonas aeruginosa avec un taux de 10,6% suivi par Acinetobacter (2,6 %).
Les principaux phénotypes de résistance acquise des entérobactéries aux β-lactamines étaient la pénicillinase de haut niveau avec 33% dont 71,4% étaient des E-coli. Le pourcentage des entérobactéries productrices de béta-lactamases à spectre étendu (BLSE) étaient de 28%. A noter qu’aucune souche des entérobactéries n’était résistante à l’imipénème.
La résistance des entérobactéries au fluoroquinolones est de l’ordre de 30,3% pour E-coli, 41,7% pour Klebsiella spp, alors que pour l’association Triméthoprime + Sulfaméthoxazole plus de la moitié des souches étaient résistantes. Par contre les aminosides gardent encore un bon profil d’activité sur les entérobactéries.
La fréquence des germes urinaires et de leur résistance, incite à adapter l’antibiothérapie aux données de l’antibiogramme et au terrain correspondant
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0392011 | Président : | MIMOUN ZOUHDI | Directeur : | MARIUM SAFAR | Juge : | JAMAL ELMSAOURI |
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