Titre : | RAMADAN ET GROSSESSE. | Type de document : | thèse | Auteurs : | HANAFI YOUSRA, Auteur | Année de publication : | 2013 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | RAMADAN GROSSESSE JEUNE PATHOLOGIE HYPOTROPHIE. | Résumé : | Le jeûne du mois de Ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam. Les Musulmans doivent s’abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil, et ce pendant un mois lunaire.
En ce qui concerne les femmes enceintes, quelques modifications métaboliques ont été constatées suite à un jeûne de courte durée. Ces changements ne sont pas seulement dus au jeûne en lui-même mais également à l’âge gestationnel durant lequel il se produit.
Le comportement fœtal durant le Ramadan n’a pas donné lieu à de nombreuses recherches. Cette parcimonie d’études a suscité notre intérêt pour ce sujet et nous a poussé a poser la question suivante : Quel est l’impact réel du jeûne sur le développement fœtal et la santé maternelle ?
Il a clairement été prouvé que le statut nutritionnel de la femme enceinte est différent de celui d’une femme qui ne l’est pas, tout en sachant que l’état de grossesse en lui-même induit un coût énergétique conséquent. La problématique serait de savoir si l’absence d’apports nutritionnels pour les femmes enceintes qui jeûnent durant le mois de Ramadan a un impact sur le bien-être maternel et/ou fœtal. Deux hypothèses peuvent être formulées :
 Le jeûne du Ramadan n’a aucun impact sur la grossesse et dans ce cas le suivi prénatal sera similaire à celui des femmes qui ne jeûnent pas.
 Le Ramadan pourrait avoir un impact sur la grossesse, cette dernière pourrait être contrôlée et dans ce cas il faudra cibler la prise en charge sur des critères fœtaux et/ou maternels spécifiques, ou elle ne peut être contrôlée.
Les objectifs principaux de ce travail sont de déterminer :
o L’impact sur le risque d’interruption spontanée de la grossesse et sur l’organogenèse.
o La durée du jeûne et le déroulement de la grossesse.
o L’impact sur la mère et les pathologies gestationnelles éventuelles pouvant apparaitre durant la grossesse ou l’accouchement.
o L’impact du jeûne sur le nouveau-né, à travers le risque de prématurité, de malformations, le poids à la naissance et les pathologies néonatales.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0872013 | Président : | CHRAIBI.C | Directeur : | KHARBACH.A | Juge : | ADIB FILALI.A |
RAMADAN ET GROSSESSE. [thèse] / HANAFI YOUSRA, Auteur . - 2013. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | RAMADAN GROSSESSE JEUNE PATHOLOGIE HYPOTROPHIE. | Résumé : | Le jeûne du mois de Ramadan est l’un des cinq piliers de l’Islam. Les Musulmans doivent s’abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil, et ce pendant un mois lunaire.
En ce qui concerne les femmes enceintes, quelques modifications métaboliques ont été constatées suite à un jeûne de courte durée. Ces changements ne sont pas seulement dus au jeûne en lui-même mais également à l’âge gestationnel durant lequel il se produit.
Le comportement fœtal durant le Ramadan n’a pas donné lieu à de nombreuses recherches. Cette parcimonie d’études a suscité notre intérêt pour ce sujet et nous a poussé a poser la question suivante : Quel est l’impact réel du jeûne sur le développement fœtal et la santé maternelle ?
Il a clairement été prouvé que le statut nutritionnel de la femme enceinte est différent de celui d’une femme qui ne l’est pas, tout en sachant que l’état de grossesse en lui-même induit un coût énergétique conséquent. La problématique serait de savoir si l’absence d’apports nutritionnels pour les femmes enceintes qui jeûnent durant le mois de Ramadan a un impact sur le bien-être maternel et/ou fœtal. Deux hypothèses peuvent être formulées :
 Le jeûne du Ramadan n’a aucun impact sur la grossesse et dans ce cas le suivi prénatal sera similaire à celui des femmes qui ne jeûnent pas.
 Le Ramadan pourrait avoir un impact sur la grossesse, cette dernière pourrait être contrôlée et dans ce cas il faudra cibler la prise en charge sur des critères fœtaux et/ou maternels spécifiques, ou elle ne peut être contrôlée.
Les objectifs principaux de ce travail sont de déterminer :
o L’impact sur le risque d’interruption spontanée de la grossesse et sur l’organogenèse.
o La durée du jeûne et le déroulement de la grossesse.
o L’impact sur la mère et les pathologies gestationnelles éventuelles pouvant apparaitre durant la grossesse ou l’accouchement.
o L’impact du jeûne sur le nouveau-né, à travers le risque de prématurité, de malformations, le poids à la naissance et les pathologies néonatales.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0872013 | Président : | CHRAIBI.C | Directeur : | KHARBACH.A | Juge : | ADIB FILALI.A |
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