Titre : | Le syndrome des antiphospholipides : aspects techniques. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Saida FAIK., Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2014 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | SAPL Thrombose aCL LA anti-β2-GPI | RĂ©sumĂ© : | Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) constitue une entité clinicobiologique caractérisée par des manifestations cliniques dominées par la survenue d’évènements thrombotiques veineux et/ou artériels et de complications obstétricales associées à la présence persistante d’autoanticorps de type antiphospholipide (aPL). Cette affection peut exister isolément (forme primaire) ou être associée à une maladie auto-immune, le plus souvent un lupus (forme secondaire). Notre objectif est de mettre le point sur les avancées techniques actuelles concernant le SAPL.
La présence d’un lupus anticoagulant et d’anticorps anticardiolipine (aCL) sont les deux critères biologiques les plus anciens introduits dans la définition du SAPL. Lors de la révision des critères biologiques publiée en 2006, les principaux points à noter sont l’introduction des anticorps anti-β2-GPI comme critère biologique plus spécifique du SAPL que les aCL, l’introduction d’un seuil de positivité fixé >99e percentile, ainsi que la nécessité d’attester la persistance des aPL pendant au moins 12 semaines.
Les aPLs constituent un groupe hétérogène d’autoanticorps détectés par deux méthodes : tests de coagulation mettant en évidence un inhibiteur dépendant des phospholipides ou lupus anticoagulant et tests immunologiques de type ELISA de dosage des anticorps anti-cardiolipine et anti-β2-glycoprotéine I d’isotypesIgG ou IgM. D’autres auto-anticorps comme les anticorps anti-phosphatidyléthanolamineou les anticorps anti-complexes phosphatidylsérine/prothrombine pourraient avoir un intérêt diagnostic en l’absence des anticorps habituellement présents.
La stratégie diagnostique des aPL a fait l’objet d’un effort de standardisation et de simplification mais des avancées sont encore nécessaires, notamment le développement d’étalons mono et/ou polyclonaux. Certaines questions demeurent en suspens, en particulier l’intérêt des anticorps anti-phosphatidyléthanolamine et anti-prothrombine.
Vu la variabilité inter-laboratoires des résultats, il est indispensable d’effectuer le suivi biologique du SAPL dans le même laboratoire, et si possible avec les mêmes réactifs.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0402014 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | MASRAR.A | Juge : | NAZIH.M |
Le syndrome des antiphospholipides : aspects techniques. [thèse] / Saida FAIK., Auteur . - 2014. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | SAPL Thrombose aCL LA anti-β2-GPI | RĂ©sumĂ© : | Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) constitue une entité clinicobiologique caractérisée par des manifestations cliniques dominées par la survenue d’évènements thrombotiques veineux et/ou artériels et de complications obstétricales associées à la présence persistante d’autoanticorps de type antiphospholipide (aPL). Cette affection peut exister isolément (forme primaire) ou être associée à une maladie auto-immune, le plus souvent un lupus (forme secondaire). Notre objectif est de mettre le point sur les avancées techniques actuelles concernant le SAPL.
La présence d’un lupus anticoagulant et d’anticorps anticardiolipine (aCL) sont les deux critères biologiques les plus anciens introduits dans la définition du SAPL. Lors de la révision des critères biologiques publiée en 2006, les principaux points à noter sont l’introduction des anticorps anti-β2-GPI comme critère biologique plus spécifique du SAPL que les aCL, l’introduction d’un seuil de positivité fixé >99e percentile, ainsi que la nécessité d’attester la persistance des aPL pendant au moins 12 semaines.
Les aPLs constituent un groupe hétérogène d’autoanticorps détectés par deux méthodes : tests de coagulation mettant en évidence un inhibiteur dépendant des phospholipides ou lupus anticoagulant et tests immunologiques de type ELISA de dosage des anticorps anti-cardiolipine et anti-β2-glycoprotéine I d’isotypesIgG ou IgM. D’autres auto-anticorps comme les anticorps anti-phosphatidyléthanolamineou les anticorps anti-complexes phosphatidylsérine/prothrombine pourraient avoir un intérêt diagnostic en l’absence des anticorps habituellement présents.
La stratégie diagnostique des aPL a fait l’objet d’un effort de standardisation et de simplification mais des avancées sont encore nécessaires, notamment le développement d’étalons mono et/ou polyclonaux. Certaines questions demeurent en suspens, en particulier l’intérêt des anticorps anti-phosphatidyléthanolamine et anti-prothrombine.
Vu la variabilité inter-laboratoires des résultats, il est indispensable d’effectuer le suivi biologique du SAPL dans le même laboratoire, et si possible avec les mêmes réactifs.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0402014 | Président : | BELMEKKI.A | Directeur : | MASRAR.A | Juge : | NAZIH.M |
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