Titre : | Dépistage prénatal du syndrome de down: Opinion et attentes des femmes dans la région de Rabat | Type de document : | thèse | Auteurs : | Amina Belahcen, Auteur | Année de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | dépistage prénatal syndrome de down opinion attentes islam maroc interruption de grossesse | Résumé : | Contexte. -le dépistage prénatal du syndrome de Down (DPSD) n'est pas intégré au programme national de suivi de la grossesse marocain et la législation interdit l'interruption de la grossesse pour anomalie fœtale.
But. - Cette étude vise à explorer les connaissances, l’opinion et attentes des femmes concernant le DPSD et le devenir de la grossesse en cas de confirmation du diagnostic.
Patientes et méthodes.-. Il s’agit d’une étude observationnelle qualitative type enquête Connaissance, attitude et pratique sur le DPSD réalisée dans la région de Rabat. Les participantes ont été interrogées sur la base d'un questionnaire. Les réponses ont été comparées entre les femmes sans enfant affecté du SD (groupe 1) et les mamans d'enfant affecté du syndrome de Down (groupe 2).
Résultats. - Cent femmes ont participé à cette enquête. Elles ont été réparties en 2 groupes de 50 chacun. 53 % pensent que l’échographie du premier trimestre est recommandée. En cas de future grossesse, le DPSD serait souhaitable dans 74 % cas et en cas de confirmation du diagnostic la grossesse serait poursuivie dans 72 % des cas. La majorité des participantes ont désapprouvé l'interruption de la grossesse groupe 1 (80 %) vs (92 %) groupe 2. Presque toutes les participantes ont déclaré que le dépistage serait source d'angoisse. Cependant, les 2 groupes sont favorables à l'instauration d'un programme national pour le dépistage de la trisomie 21 (86 %) et (94 %) et à délivrer l’information sur le DPSD en début de grossesse pour toutes les femmes (80 %) vs (94 %).
Conclusion.- Les connaissances des participantes sur le DPSD sont pauvres. Cependant, elles sont favorables à le faire quoiqu'il soit source d'angoisse afin de mieux préparer la venue de l'enfant. L’interruption de la grossesse affectée est refusée pour des considérations religieuses.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | D0032015 | Président : | HIDA.M | Directeur : | MDAGHRI.ALAOUI.A | Juge : | ZERAIDI.N | Juge : | THIMOU IZGUA.A | Juge : | CHAT.L-CHALA-S-EL KHATTABI.A |
Dépistage prénatal du syndrome de down: Opinion et attentes des femmes dans la région de Rabat [thèse] / Amina Belahcen, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | dépistage prénatal syndrome de down opinion attentes islam maroc interruption de grossesse | Résumé : | Contexte. -le dépistage prénatal du syndrome de Down (DPSD) n'est pas intégré au programme national de suivi de la grossesse marocain et la législation interdit l'interruption de la grossesse pour anomalie fœtale.
But. - Cette étude vise à explorer les connaissances, l’opinion et attentes des femmes concernant le DPSD et le devenir de la grossesse en cas de confirmation du diagnostic.
Patientes et méthodes.-. Il s’agit d’une étude observationnelle qualitative type enquête Connaissance, attitude et pratique sur le DPSD réalisée dans la région de Rabat. Les participantes ont été interrogées sur la base d'un questionnaire. Les réponses ont été comparées entre les femmes sans enfant affecté du SD (groupe 1) et les mamans d'enfant affecté du syndrome de Down (groupe 2).
Résultats. - Cent femmes ont participé à cette enquête. Elles ont été réparties en 2 groupes de 50 chacun. 53 % pensent que l’échographie du premier trimestre est recommandée. En cas de future grossesse, le DPSD serait souhaitable dans 74 % cas et en cas de confirmation du diagnostic la grossesse serait poursuivie dans 72 % des cas. La majorité des participantes ont désapprouvé l'interruption de la grossesse groupe 1 (80 %) vs (92 %) groupe 2. Presque toutes les participantes ont déclaré que le dépistage serait source d'angoisse. Cependant, les 2 groupes sont favorables à l'instauration d'un programme national pour le dépistage de la trisomie 21 (86 %) et (94 %) et à délivrer l’information sur le DPSD en début de grossesse pour toutes les femmes (80 %) vs (94 %).
Conclusion.- Les connaissances des participantes sur le DPSD sont pauvres. Cependant, elles sont favorables à le faire quoiqu'il soit source d'angoisse afin de mieux préparer la venue de l'enfant. L’interruption de la grossesse affectée est refusée pour des considérations religieuses.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | D0032015 | Président : | HIDA.M | Directeur : | MDAGHRI.ALAOUI.A | Juge : | ZERAIDI.N | Juge : | THIMOU IZGUA.A | Juge : | CHAT.L-CHALA-S-EL KHATTABI.A |
|