Titre : | Filariose Ă Loa loa chez un patient prĂ©sentant des cĂ©phalĂ©es post opĂ©ratoires | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mohammed Adile ADAMOU AFFO, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2016 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Filariose Loa loa hyperĂ©osinophilie diagnostic | RĂ©sumĂ© : | La filariose à Loa loa est une affection cutanéo dermique due à un nématode de la famille des Onchocercidae transmise par un insecte hématophage : le chrysops. Elle est strictement africaine et sévit pratiquement que dans le bloc forestier centre africain.
La loase se caractérise cliniquement par un œdème récidivant et migrateur appelé « œdème de Calabar », une reptation de vers sous la peau et /ou sous la conjonctive associés à d’autres signes cliniques peu spécifiques comme : les céphalées et les arthralgies.
Le diagnostic de certitude basé sur la mise en évidence des microfilaires dans le sang, la sérologie et la PCR.
Le traitement de la loase est assuré principalement par la Diéthylcarbamazine et l’ivermectine. Il nécessite une surveillance particulière due aux possibles complications post thérapeutiques tel que l’encéphalite loasique notamment chez les patients hypermicrofilarémiques.
Notre étude repose sur le cas d’un patient centrafricain opéré en urgence pour parage des plaies par balle infectées des deux membres inférieurs sous rachianesthésie et présentant des céphalées post rachianesthésie.
La TDM a permis d’éliminer une malformation vasculaire, une hypertension intracrânienne pouvant être à l’origine des céphalées. L’examen direct du LCR est revenu négatif. Le patient ne présentant pas d’œdème de Calabar, de lésions oculaires, ni de prurit, les arguments qui nous ont orienté vers une parasitose sont l’origine centrafricaine et l’hyperéosinophilie à 1400/ mm3. La goutte épaisse avec un prélèvement effectué à 13 heures a révélé la présence de microfilaires avec une parasitémie très faible estimée à 0.4 parasite par litre. Le patient a reçu de l’ivermectine et n’a pas présenté de problèmes anaphylactique, ni méningoencéphalique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1102016 | Président : | BOUI.M | Directeur : | SIAH.S | Juge : | LMIMOUNI.B.E | Juge : | DENDANE.T | Juge : | DOGHMI.N |
Filariose Ă Loa loa chez un patient prĂ©sentant des cĂ©phalĂ©es post opĂ©ratoires [thèse] / Mohammed Adile ADAMOU AFFO, Auteur . - 2016. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Filariose Loa loa hyperĂ©osinophilie diagnostic | RĂ©sumĂ© : | La filariose à Loa loa est une affection cutanéo dermique due à un nématode de la famille des Onchocercidae transmise par un insecte hématophage : le chrysops. Elle est strictement africaine et sévit pratiquement que dans le bloc forestier centre africain.
La loase se caractérise cliniquement par un œdème récidivant et migrateur appelé « œdème de Calabar », une reptation de vers sous la peau et /ou sous la conjonctive associés à d’autres signes cliniques peu spécifiques comme : les céphalées et les arthralgies.
Le diagnostic de certitude basé sur la mise en évidence des microfilaires dans le sang, la sérologie et la PCR.
Le traitement de la loase est assuré principalement par la Diéthylcarbamazine et l’ivermectine. Il nécessite une surveillance particulière due aux possibles complications post thérapeutiques tel que l’encéphalite loasique notamment chez les patients hypermicrofilarémiques.
Notre étude repose sur le cas d’un patient centrafricain opéré en urgence pour parage des plaies par balle infectées des deux membres inférieurs sous rachianesthésie et présentant des céphalées post rachianesthésie.
La TDM a permis d’éliminer une malformation vasculaire, une hypertension intracrânienne pouvant être à l’origine des céphalées. L’examen direct du LCR est revenu négatif. Le patient ne présentant pas d’œdème de Calabar, de lésions oculaires, ni de prurit, les arguments qui nous ont orienté vers une parasitose sont l’origine centrafricaine et l’hyperéosinophilie à 1400/ mm3. La goutte épaisse avec un prélèvement effectué à 13 heures a révélé la présence de microfilaires avec une parasitémie très faible estimée à 0.4 parasite par litre. Le patient a reçu de l’ivermectine et n’a pas présenté de problèmes anaphylactique, ni méningoencéphalique.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1102016 | Président : | BOUI.M | Directeur : | SIAH.S | Juge : | LMIMOUNI.B.E | Juge : | DENDANE.T | Juge : | DOGHMI.N |
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