Titre : | Infection à Mycoplasmagenitalium | Type de document : | thèse | Auteurs : | Hani YASSER, Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Antibiotique Infection Infertilité Mycoplasmagenitalium Résistance | Résumé : | Apparteneant à la classe des Mollicutes, M.genitaliumest une bactérie de petite taille, caractérisée par sa forme en poire.
Chez l’Homme, il colonise principalement la muqueuse uro-génitale, d’autres muqueuses et tissus épithéliaux peuvent être adhéré par ce mycoplasme.
Son pouvoir pathogène résulte dans : l’adhérence aux cellules, la production de peroxyde d’hydrogène, l’internalisation avec le système immunitaire et la variabilité antigénique.
Sur le plan clinique, Mycoplasmagenitalium est considéré comme étant le 2éme agent d’urétrite non gonococcique chez l’homme après chlamydia trachomatis, une prostatite et épididymites peuvent également être manifesté.
Chez la femme des cervicites, Maladies inflammatoires pelviennes et des troubles de la reproduction constituent les principaux signes.
Sa transmission est sexuelle, se propage par des relations sexuelles anales ou vaginales non protégées.
Le diagnostic et basé essentiellement sur la biologie moléculaire, la mise en évidence par culture prend plusieurs semaines ce qui rend cette méthode de diagnostic totalement inappropriée. Tandis que la sérologie pose des problèmes de réactions croisées. Des techniques de TAAN, et en particulier par PCR en temps réelle, permettent maintenant un diagnostic rapide et fiable.
Dépourvu de paroi ce mycoplasme et bien résistant à tous les antibiotiques ciblant le peptidoglycane et la paroi notamment les bétalactamines.
L’éradication bactérienne post-traitement doit toujours être vérifiée pour éviter les complications à long terme par un examen biologique ; un test de contrôle par PCR ne doit pas être prescrits à moins de 3 semaines de la fin de l’antibiothérapie.
Enfin, il n’existe pas de mesures préventives spécifiques pour ce mycoplasme, il suivra les modalités de prévention classique comme tout autre pathogène responsable d’une IST ou MST
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0832018 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | DERRAJI.S | Juge : | EL HAMZAOUI.S |
Infection à Mycoplasmagenitalium [thèse] / Hani YASSER, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Antibiotique Infection Infertilité Mycoplasmagenitalium Résistance | Résumé : | Apparteneant à la classe des Mollicutes, M.genitaliumest une bactérie de petite taille, caractérisée par sa forme en poire.
Chez l’Homme, il colonise principalement la muqueuse uro-génitale, d’autres muqueuses et tissus épithéliaux peuvent être adhéré par ce mycoplasme.
Son pouvoir pathogène résulte dans : l’adhérence aux cellules, la production de peroxyde d’hydrogène, l’internalisation avec le système immunitaire et la variabilité antigénique.
Sur le plan clinique, Mycoplasmagenitalium est considéré comme étant le 2éme agent d’urétrite non gonococcique chez l’homme après chlamydia trachomatis, une prostatite et épididymites peuvent également être manifesté.
Chez la femme des cervicites, Maladies inflammatoires pelviennes et des troubles de la reproduction constituent les principaux signes.
Sa transmission est sexuelle, se propage par des relations sexuelles anales ou vaginales non protégées.
Le diagnostic et basé essentiellement sur la biologie moléculaire, la mise en évidence par culture prend plusieurs semaines ce qui rend cette méthode de diagnostic totalement inappropriée. Tandis que la sérologie pose des problèmes de réactions croisées. Des techniques de TAAN, et en particulier par PCR en temps réelle, permettent maintenant un diagnostic rapide et fiable.
Dépourvu de paroi ce mycoplasme et bien résistant à tous les antibiotiques ciblant le peptidoglycane et la paroi notamment les bétalactamines.
L’éradication bactérienne post-traitement doit toujours être vérifiée pour éviter les complications à long terme par un examen biologique ; un test de contrôle par PCR ne doit pas être prescrits à moins de 3 semaines de la fin de l’antibiothérapie.
Enfin, il n’existe pas de mesures préventives spécifiques pour ce mycoplasme, il suivra les modalités de prévention classique comme tout autre pathogène responsable d’une IST ou MST
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0832018 | Président : | ZOUHDI.M | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | DERRAJI.S | Juge : | EL HAMZAOUI.S |
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