Titre : | EpidĂ©miologie et prise en charge des cardiopathies congĂ©nitales Ă l’unitĂ©de cardiologie pĂ©diatrique (PĂ©diatrie IV H.E.R) - CHU Ibn-Sina. | Type de document : | thèse | Auteurs : | Nouzha AZIZI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Cardiopathies congĂ©nitales Ă©pidĂ©miologie Ă©chocardiographie prise en charge thĂ©rapeutique. | RĂ©sumĂ© : | Les cardiopathies congénitales sont des malformations fréquentes. Mais leur incidence reste encore mal connue au Maroc. Notre étude rétrospective a porté sur 1166 cas de cardiopathies congénitales diagnostiquées durant la période étalée entre le 1 janvier 2014 et le 31 décembre 2017 au sein du service pédiatrique IV de l’Hôpital d’Enfants de Rabat. Nos patients se répartissent en 595 garçons et 571 filles avec une légère prédominance masculine (sexe-ratio à 1,04). L’âge moyen est de 14,44 mois avec des extrêmes de un jour à 14 ans. Les shunts gauche-droite constituent 69,21% de toutes les cardiopathies congénitales et ils sont dominés par la communication interventriculaire dans 31,13% des cas. Les cardiopathies cyanogènes représentent 32,17% et elles sont dominées par la tétralogie de Fallot dans 9,61% des cas. Les anomalies obstructives restent au dernier rang avec un taux de 8% et elles sont dominées par la sténose pulmonaire dans 4,37% des cas. La consanguinité était présente chez 17% des cas, les malformations génétiques chez 23,92% des cas dont la T21 est l’anomalie chromosomique la plus fréquente (21,44%). Le diagnostic était posé dans 40,14% des cas devant des signes respiratoires et dans 39,19% des cas était fait systématiquement dans le cadre d’un bilan malformatif (20,67%) ou à l’occasion d’un souffle systolique (18,52%). L’auscultation du souffle était l’élément le plus retrouvé à l’examen clinique dans 55,92% des cas. Le traitement médical est prescrit chez 54,37% des cas avec une bonne évolution clinique. Le tiers (30,41%) seulement des patients ayant une indication opératoire avait bénéficié d’un traitement chirurgical avec un résultat satisfaisant. Ceci est dû essentiellement au manque de moyens financiers et à l’absence de couverture sociale. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3782018 | Président : | BENTAHILA.A | Directeur : | BENTAHILA.A | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | KADDOURI.N | Juge : | BENOUACHANE.T-CHKIRATE.B |
EpidĂ©miologie et prise en charge des cardiopathies congĂ©nitales Ă l’unitĂ©de cardiologie pĂ©diatrique (PĂ©diatrie IV H.E.R) - CHU Ibn-Sina. [thèse] / Nouzha AZIZI, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Cardiopathies congĂ©nitales Ă©pidĂ©miologie Ă©chocardiographie prise en charge thĂ©rapeutique. | RĂ©sumĂ© : | Les cardiopathies congénitales sont des malformations fréquentes. Mais leur incidence reste encore mal connue au Maroc. Notre étude rétrospective a porté sur 1166 cas de cardiopathies congénitales diagnostiquées durant la période étalée entre le 1 janvier 2014 et le 31 décembre 2017 au sein du service pédiatrique IV de l’Hôpital d’Enfants de Rabat. Nos patients se répartissent en 595 garçons et 571 filles avec une légère prédominance masculine (sexe-ratio à 1,04). L’âge moyen est de 14,44 mois avec des extrêmes de un jour à 14 ans. Les shunts gauche-droite constituent 69,21% de toutes les cardiopathies congénitales et ils sont dominés par la communication interventriculaire dans 31,13% des cas. Les cardiopathies cyanogènes représentent 32,17% et elles sont dominées par la tétralogie de Fallot dans 9,61% des cas. Les anomalies obstructives restent au dernier rang avec un taux de 8% et elles sont dominées par la sténose pulmonaire dans 4,37% des cas. La consanguinité était présente chez 17% des cas, les malformations génétiques chez 23,92% des cas dont la T21 est l’anomalie chromosomique la plus fréquente (21,44%). Le diagnostic était posé dans 40,14% des cas devant des signes respiratoires et dans 39,19% des cas était fait systématiquement dans le cadre d’un bilan malformatif (20,67%) ou à l’occasion d’un souffle systolique (18,52%). L’auscultation du souffle était l’élément le plus retrouvé à l’examen clinique dans 55,92% des cas. Le traitement médical est prescrit chez 54,37% des cas avec une bonne évolution clinique. Le tiers (30,41%) seulement des patients ayant une indication opératoire avait bénéficié d’un traitement chirurgical avec un résultat satisfaisant. Ceci est dû essentiellement au manque de moyens financiers et à l’absence de couverture sociale. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3782018 | Président : | BENTAHILA.A | Directeur : | BENTAHILA.A | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | KADDOURI.N | Juge : | BENOUACHANE.T-CHKIRATE.B |
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