Titre : | COINFECTION TUBERCULOSE/VIH (A PROPOS DE 30 CAS). | Type de document : | thèse | Auteurs : | Imane EL KHACHINE, Auteur | Année de publication : | 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | tuberculose VIH coinfection | Résumé : | La tuberculose demeure encore une priorité de santé publique, surtout avec l’émergence du VIH. Notre objectif est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, thérapeutiques et évolutifs de la co-infection tuberculose/VIH. Nous avons mené une étude rétrospective à propos de 30 patients ayant une coinfection VIH/Tuberculose et suivis dans le service Pneumo-Phtisiologie de l’Hôpital Moulay Youssef de Rabat, pendant une durée de 5 ans allant de 2014 à 2019. L’âge moyen des patients était de 38 ans. Le sexe ratio H/F est 0.76. 33.3% des patients coinféctés étaient tabagiques chroniques à raison de 20.44 PA en moyenne. La tuberculose était le mode révélateur de l’infection à VIH chez 21 malades (70%). Seize patients (53%) avaient une localisation pulmonaire isolée, 7% avaient une localisation extrapulmonaire isolée et 40% une localisation mixte. La localisation ganglionnaire était l’atteinte extrapulmonaire la plus fréquente (71%). Sur le plan clinique la triade toux--fièvre--amaigrissement était retrouvée chez tous les patients. La radiographie du thorax était anormale dans 93% des cas objectivant une miliaire dans 37% des cas. La recherche du bacille de koch dans les expectorations était positive chez 46.6% des malades .Le GèneXpert réalisé dans 53% des cas retrouvait Mycobacterium tuberculosis et sensible à la rifampicine. Le traitement comportait les antibacilaires selon le protocole adéquat, avec une durée globale de 6 à 9 mois. Le traitement antirétroviral associait deux analogues nucléosidiques et un analogue non nucléosidique. L’évolution était favorable dans 24 cas (80%), le décès est survenu dans 5 cas (17%) et on a noté un cas de rechute après interruption du traitement antibacillaire. Le syndrome de restauration immunitaire est retrouvé dans un seul cas, une toxicité médicamenteuse dans 40% des cas, dont l’hépatotoxicité (75%) principalement liée aux antituberculeux. La tuberculose est de plus en plus révélatrice de l’infection à VIH. La co-infection TB-VIH est une association mortelle, d'où l'intérêt du renforcement des activités conjointes de lutte contre cette co-infection.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1612019 | Président : | EL BOURKADI.J.E | Directeur : | EL BOURKADI.J.E | Juge : | BENAMOR.J | Juge : | SOUALHI.M | Juge : | ZEHRAOUI.R ; MARC.K |
COINFECTION TUBERCULOSE/VIH (A PROPOS DE 30 CAS). [thèse] / Imane EL KHACHINE, Auteur . - 2019. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | tuberculose VIH coinfection | Résumé : | La tuberculose demeure encore une priorité de santé publique, surtout avec l’émergence du VIH. Notre objectif est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, thérapeutiques et évolutifs de la co-infection tuberculose/VIH. Nous avons mené une étude rétrospective à propos de 30 patients ayant une coinfection VIH/Tuberculose et suivis dans le service Pneumo-Phtisiologie de l’Hôpital Moulay Youssef de Rabat, pendant une durée de 5 ans allant de 2014 à 2019. L’âge moyen des patients était de 38 ans. Le sexe ratio H/F est 0.76. 33.3% des patients coinféctés étaient tabagiques chroniques à raison de 20.44 PA en moyenne. La tuberculose était le mode révélateur de l’infection à VIH chez 21 malades (70%). Seize patients (53%) avaient une localisation pulmonaire isolée, 7% avaient une localisation extrapulmonaire isolée et 40% une localisation mixte. La localisation ganglionnaire était l’atteinte extrapulmonaire la plus fréquente (71%). Sur le plan clinique la triade toux--fièvre--amaigrissement était retrouvée chez tous les patients. La radiographie du thorax était anormale dans 93% des cas objectivant une miliaire dans 37% des cas. La recherche du bacille de koch dans les expectorations était positive chez 46.6% des malades .Le GèneXpert réalisé dans 53% des cas retrouvait Mycobacterium tuberculosis et sensible à la rifampicine. Le traitement comportait les antibacilaires selon le protocole adéquat, avec une durée globale de 6 à 9 mois. Le traitement antirétroviral associait deux analogues nucléosidiques et un analogue non nucléosidique. L’évolution était favorable dans 24 cas (80%), le décès est survenu dans 5 cas (17%) et on a noté un cas de rechute après interruption du traitement antibacillaire. Le syndrome de restauration immunitaire est retrouvé dans un seul cas, une toxicité médicamenteuse dans 40% des cas, dont l’hépatotoxicité (75%) principalement liée aux antituberculeux. La tuberculose est de plus en plus révélatrice de l’infection à VIH. La co-infection TB-VIH est une association mortelle, d'où l'intérêt du renforcement des activités conjointes de lutte contre cette co-infection.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1612019 | Président : | EL BOURKADI.J.E | Directeur : | EL BOURKADI.J.E | Juge : | BENAMOR.J | Juge : | SOUALHI.M | Juge : | ZEHRAOUI.R ; MARC.K |
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