Titre : | LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE DES HEMORRAGIES DU PREMIER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE A LA MATERNITE DE L’HOPITAL REGIONAL KENITRA. | Type de document : | thèse | Auteurs : | BENAYAD Imane, Auteur | Année de publication : | 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Avortement spontané grossesse extra-utérine môle curetage hémostatique salpingectomie | Résumé : | Les hémorragies du premier trimestre sont des saignements d’origine utérine survenant chez une patiente enceinte de 15 SA ou moins, y compris l’avortement spontané, la menace d’avortement, la GEU et la mole hydatiforme. Elles constituent un motif fréquent de consultation dans les services de gynéco-obstétrique.
Notre étude, dont l’objectif est d’évaluer la qualité de la prise en charge des hémorragies du premier trimestre de la grossesse à la Maternité de l’hôpital régional Kenitra, est une étude rétrospective et descriptive de l’ensemble des cas colligés sur une période d’une année allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2018.
On a pu enregistrer 280 hémorragies du premier trimestre sur 11 843 grossesses soit 2,1%.
L’avortement spontané a été la cause la plus fréquente avec 179 cas (64,3%). On a eu aussi : 34 grossesses extra-utérines (12,6%), 9 môles (3,1%) et 53 menaces d’avortement (21,3%)
Notre étude a montré une prédominance dans la tranche d’âge comprise entre 20 et 29 ans pour l’avortement spontané et la mole hydatiforme, et entre 30 et 38 ans pour la GEU.
Les femmes mariées sont surtout les plus touchées par le phénomène avec 97%.
Les paucipares sont les plus atteintes avec un taux de 50%, suivies des nullipares à 31%.
Les interventions thérapeutiques enregistrées étaient : un curetage hémostatique chez 93 patientes, une salpingectomie par laparotomie chez 34 patientes et 9 aspirations utérines intra- manuelles.
Aucun cas de décès n’a été rapporté témoignant de la rapidité et la qualité de la prise en charge reçue au sein de la Maternité, malgré que le nombre des femmes référées et le manque de personnel par rapport au flux des patientes consultantes. Néanmoins une approche moins invasive pour les grossesses extra- utérines doit être plus utilisée.
Le pronostic des patientes est ignoré, cela est du a un défaut d’informatisation des dossiers d’une part et d’autre part à la période d’étude qui a porté sur des cas récents et par conséquent le recul nécessaire pour déterminer le pronostic à long terme est absent.
Les hémorragies du premier trimestre restent fréquentes. Afin de réduire leur incidence, il faut améliorer les moyens de diagnostic précoce et la prévention contre les facteurs de risque.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3372019 | Président : | KHABBACH.A | Directeur : | KHABBACH.A | Juge : | BAIDADA.A | Juge : | LAKHDAR.B | Juge : | GHRAB.R |
LA QUALITE DE LA PRISE EN CHARGE DES HEMORRAGIES DU PREMIER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE A LA MATERNITE DE L’HOPITAL REGIONAL KENITRA. [thèse] / BENAYAD Imane, Auteur . - 2019. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Avortement spontané grossesse extra-utérine môle curetage hémostatique salpingectomie | Résumé : | Les hémorragies du premier trimestre sont des saignements d’origine utérine survenant chez une patiente enceinte de 15 SA ou moins, y compris l’avortement spontané, la menace d’avortement, la GEU et la mole hydatiforme. Elles constituent un motif fréquent de consultation dans les services de gynéco-obstétrique.
Notre étude, dont l’objectif est d’évaluer la qualité de la prise en charge des hémorragies du premier trimestre de la grossesse à la Maternité de l’hôpital régional Kenitra, est une étude rétrospective et descriptive de l’ensemble des cas colligés sur une période d’une année allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2018.
On a pu enregistrer 280 hémorragies du premier trimestre sur 11 843 grossesses soit 2,1%.
L’avortement spontané a été la cause la plus fréquente avec 179 cas (64,3%). On a eu aussi : 34 grossesses extra-utérines (12,6%), 9 môles (3,1%) et 53 menaces d’avortement (21,3%)
Notre étude a montré une prédominance dans la tranche d’âge comprise entre 20 et 29 ans pour l’avortement spontané et la mole hydatiforme, et entre 30 et 38 ans pour la GEU.
Les femmes mariées sont surtout les plus touchées par le phénomène avec 97%.
Les paucipares sont les plus atteintes avec un taux de 50%, suivies des nullipares à 31%.
Les interventions thérapeutiques enregistrées étaient : un curetage hémostatique chez 93 patientes, une salpingectomie par laparotomie chez 34 patientes et 9 aspirations utérines intra- manuelles.
Aucun cas de décès n’a été rapporté témoignant de la rapidité et la qualité de la prise en charge reçue au sein de la Maternité, malgré que le nombre des femmes référées et le manque de personnel par rapport au flux des patientes consultantes. Néanmoins une approche moins invasive pour les grossesses extra- utérines doit être plus utilisée.
Le pronostic des patientes est ignoré, cela est du a un défaut d’informatisation des dossiers d’une part et d’autre part à la période d’étude qui a porté sur des cas récents et par conséquent le recul nécessaire pour déterminer le pronostic à long terme est absent.
Les hémorragies du premier trimestre restent fréquentes. Afin de réduire leur incidence, il faut améliorer les moyens de diagnostic précoce et la prévention contre les facteurs de risque.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3372019 | Président : | KHABBACH.A | Directeur : | KHABBACH.A | Juge : | BAIDADA.A | Juge : | LAKHDAR.B | Juge : | GHRAB.R |
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