Titre : | L’ANEMIE DES MALADIES CHRONIQUES : ASPECTS PHYSIOPATHOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES | Type de document : | thèse | Auteurs : | ELGUEROUANI Nisrine, Auteur | Année de publication : | 2021 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Anémie inflammatoire Hepcidine Métabolisme du fer Agents stimulants l’érythropoïèse. | Résumé : | L'anémie des maladies chroniques ou de l'inflammation est souvent une anémie légère
à modérée qui se développe dans les troubles inflammatoires chroniques, dont les maladies
auto-immunes, l'infection ou un contexte de malignité.
Différentes causes contribuent aux mécanismes de cette anémie, et ceci via une activation
de la réponse immunitaire et inflammatoire. Les cytokines inflammatoires induisent
l’augmentation de synthèse de l’hepcidine, la diminution de la survie des globules rouges et la
diminution de la réponse à l’érythropoïétine qui, ensemble, représentent les trois axes de la
physiopathologie. La découverte de l'hepcidine, hormone régulatrice centrale
du métabolisme du fer, a permis une meilleure compréhension de la physiopathologie.
Elle se lie à la ferroportine causant son internalisation et sa dégradation. Cela conduit
à un piégeage du fer dans les macrophages et les hépatocytes expliquant la perturbation du
bilan martial. La synthèse d'hepcidine est à son tour régulée par les réserves de fer,
l'inflammation et l'érythropoïèse à travers des cascades de signalisation. Plusieurs voies de
signalisation sont stimulées comme la voie BMP/SMAD et JAT/STAT.
Le diagnostic est biologique et repose essentiellement sur l’exclusion des autres étiologies
susceptibles d’engendrer une anémie normocytaire ou microcytaire, normochrome ou
hypochrome, arégénérative.
Le contrôle de l’activité de la maladie sous-jacente reste le traitement indispensable de
première intention, cependant ce contrôle n’est pas toujours possible notamment quand la
maladie évolue par poussée-rémission. Plusieurs options thérapeutiques sont de pratique
courante actuellement dont la supplémentation et fer et l’administration d’agents stimulants
l’érythropoïèse. Enfin, de nouvelles thérapies sont en cours de développement se basant sur
la physiopathologie : l’effet des cytokines et le rôle de l’hepcidine. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1362021 | Président : | Souad BENKIRANE | Directeur : | Azlarab MASRAR | Juge : | Abdellah DAMI | Juge : | Anass JEAIDI |
L’ANEMIE DES MALADIES CHRONIQUES : ASPECTS PHYSIOPATHOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES [thèse] / ELGUEROUANI Nisrine, Auteur . - 2021. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Anémie inflammatoire Hepcidine Métabolisme du fer Agents stimulants l’érythropoïèse. | Résumé : | L'anémie des maladies chroniques ou de l'inflammation est souvent une anémie légère
à modérée qui se développe dans les troubles inflammatoires chroniques, dont les maladies
auto-immunes, l'infection ou un contexte de malignité.
Différentes causes contribuent aux mécanismes de cette anémie, et ceci via une activation
de la réponse immunitaire et inflammatoire. Les cytokines inflammatoires induisent
l’augmentation de synthèse de l’hepcidine, la diminution de la survie des globules rouges et la
diminution de la réponse à l’érythropoïétine qui, ensemble, représentent les trois axes de la
physiopathologie. La découverte de l'hepcidine, hormone régulatrice centrale
du métabolisme du fer, a permis une meilleure compréhension de la physiopathologie.
Elle se lie à la ferroportine causant son internalisation et sa dégradation. Cela conduit
à un piégeage du fer dans les macrophages et les hépatocytes expliquant la perturbation du
bilan martial. La synthèse d'hepcidine est à son tour régulée par les réserves de fer,
l'inflammation et l'érythropoïèse à travers des cascades de signalisation. Plusieurs voies de
signalisation sont stimulées comme la voie BMP/SMAD et JAT/STAT.
Le diagnostic est biologique et repose essentiellement sur l’exclusion des autres étiologies
susceptibles d’engendrer une anémie normocytaire ou microcytaire, normochrome ou
hypochrome, arégénérative.
Le contrôle de l’activité de la maladie sous-jacente reste le traitement indispensable de
première intention, cependant ce contrôle n’est pas toujours possible notamment quand la
maladie évolue par poussée-rémission. Plusieurs options thérapeutiques sont de pratique
courante actuellement dont la supplémentation et fer et l’administration d’agents stimulants
l’érythropoïèse. Enfin, de nouvelles thérapies sont en cours de développement se basant sur
la physiopathologie : l’effet des cytokines et le rôle de l’hepcidine. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1362021 | Président : | Souad BENKIRANE | Directeur : | Azlarab MASRAR | Juge : | Abdellah DAMI | Juge : | Anass JEAIDI |
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