Titre : | LES FRACTURES DU COL FĂ©MORAL CHEZ LE SUJET JEUNE LE TRAITEMENT CONSERVATEUR A-T-IL TOUJOUR SA PLACE ? | Type de document : | thèse | Auteurs : | Faissal QABLI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Fractures cervicales vraies Traitement conservateur Sujet jeune RĂ©sultats fonctionnels. | RĂ©sumĂ© : | Notre travail est une étude rétrospective, portant sur 64 cas (65 hanches) de fracture cervicale vraie survenant
chez des patients jeunes âgés de moins de 60 ans, ayant subi le traitement conservateur par réduction et fixation
interne et qui furent pris en charge au service de traumatologie-orthopédie du centre hospitalier universitaire Ibn
Sina de Rabat. Cette étude couvre une période de 3 ans, allant de Janvier 2017 à Janvier 2020.
Nos objectifs sont :
- montrer la place du traitement conservateur dans le traitement chirurgical des fractures du col fémoral chez le
sujet jeune.
- évaluer les résultats fonctionnels après le traitement conservateur.
- comparer le traitement conservateur avec le traitement radical dans les fractures du col fémoral.
L’âge moyen était de 41,7 ans avec des extrêmes de 18 et 60 ans, avec une prédominance masculine.
La principale cause de ces fractures était les AVP qui constituent 43,75% des causes.
Sur le plan clinique, la majorité des patients présentait une douleur aiguë au niveau inguinal, généralement
intense et une impotence fonctionnelle, avec à l’examen physique, la déformation typique en rotation externe et
raccourcissement du membre.
Le diagnostic est confirmé par la radiographie conventionnelle, elle permet ainsi de la classer.
Les fractures déplacées (Garden III et IV) étaient les plus fréquentes avec un pourcentage de 75%.
Plus de la moitié de nos patients a été opérée dans les premières 24h et la durée moyenne de l’hospitalisation
moyenne était de 5 jours.
Tous les patients de la série ont bénéficié du traitement conservateur par réduction contrôlée par fluoroscopie
suivie de fixation interne, le plus souvent sous rachianesthésie.
Les moyens de la fixation étaient le vissage conventionnel dans 91% des cas et la vis de hanche dynamique
(DHS) dans 9%.
La pseudarthrose est survenue chez 2 patients (3,12%), la nécrose de la tête fémorale chez 5 patients (7,81%), le
cal vicieux dans 1 cas (1,56%).
Les résultats fonctionnels évalués par le score PMA étaient excellents ou bons dans 71,87%, moyens dans
14,06% et mauvais dans 14,06%.
Les fractures du col fémoral sont de pronostic réservé, leur traitement exige une réduction anatomique urgente
avec une fixation interne adaptée et stable. Ceci dans le but de réduire le taux des complications, notamment la
nécrose avasculaire de la tête fémorale et la pseudarthrose. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0482022 | Président : | Mohammed KHARMAZ | Directeur : | Monsef BOUFETTAL | Juge : | Rida-Allah BASSIR | Juge : | Bouchaib CHAFRY |
LES FRACTURES DU COL FĂ©MORAL CHEZ LE SUJET JEUNE LE TRAITEMENT CONSERVATEUR A-T-IL TOUJOUR SA PLACE ? [thèse] / Faissal QABLI, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Fractures cervicales vraies Traitement conservateur Sujet jeune RĂ©sultats fonctionnels. | RĂ©sumĂ© : | Notre travail est une étude rétrospective, portant sur 64 cas (65 hanches) de fracture cervicale vraie survenant
chez des patients jeunes âgés de moins de 60 ans, ayant subi le traitement conservateur par réduction et fixation
interne et qui furent pris en charge au service de traumatologie-orthopédie du centre hospitalier universitaire Ibn
Sina de Rabat. Cette étude couvre une période de 3 ans, allant de Janvier 2017 à Janvier 2020.
Nos objectifs sont :
- montrer la place du traitement conservateur dans le traitement chirurgical des fractures du col fémoral chez le
sujet jeune.
- évaluer les résultats fonctionnels après le traitement conservateur.
- comparer le traitement conservateur avec le traitement radical dans les fractures du col fémoral.
L’âge moyen était de 41,7 ans avec des extrêmes de 18 et 60 ans, avec une prédominance masculine.
La principale cause de ces fractures était les AVP qui constituent 43,75% des causes.
Sur le plan clinique, la majorité des patients présentait une douleur aiguë au niveau inguinal, généralement
intense et une impotence fonctionnelle, avec à l’examen physique, la déformation typique en rotation externe et
raccourcissement du membre.
Le diagnostic est confirmé par la radiographie conventionnelle, elle permet ainsi de la classer.
Les fractures déplacées (Garden III et IV) étaient les plus fréquentes avec un pourcentage de 75%.
Plus de la moitié de nos patients a été opérée dans les premières 24h et la durée moyenne de l’hospitalisation
moyenne était de 5 jours.
Tous les patients de la série ont bénéficié du traitement conservateur par réduction contrôlée par fluoroscopie
suivie de fixation interne, le plus souvent sous rachianesthésie.
Les moyens de la fixation étaient le vissage conventionnel dans 91% des cas et la vis de hanche dynamique
(DHS) dans 9%.
La pseudarthrose est survenue chez 2 patients (3,12%), la nécrose de la tête fémorale chez 5 patients (7,81%), le
cal vicieux dans 1 cas (1,56%).
Les résultats fonctionnels évalués par le score PMA étaient excellents ou bons dans 71,87%, moyens dans
14,06% et mauvais dans 14,06%.
Les fractures du col fémoral sont de pronostic réservé, leur traitement exige une réduction anatomique urgente
avec une fixation interne adaptée et stable. Ceci dans le but de réduire le taux des complications, notamment la
nécrose avasculaire de la tête fémorale et la pseudarthrose. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0482022 | Président : | Mohammed KHARMAZ | Directeur : | Monsef BOUFETTAL | Juge : | Rida-Allah BASSIR | Juge : | Bouchaib CHAFRY |
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