Titre : | LE KYSTE D’INCLUSION MESOTHELIAL : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE | Type de document : | thèse | Auteurs : | Abdelkarim TAIFANI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Kyste d’inclusion mĂ©sothĂ©lial Diagnostic Pronostic et prise en charge | RĂ©sumĂ© : | Le kyste d’inclusion mésothélial est une pathologie rare. La pathogénèse est controversée. Il
s’agit d’une pathologie bénigne mais récidivante et avec un risque de transformation maligne posant
parfois des problèmes de prise en charge.
A travers une observation et une revue de la littérature, nous exposons les problèmes
diagnostiques, thérapeutiques et pronostics que pose cette pathologie.
Observation:
Nous rapportons un cas de kyste d’inclusion mésothéalial colligé dans le service de Chirurgie C
CHU Ibn Sina à rabat. Notre patiente présentait depuis 4 mois des douleurs de la fosse iliaque droite
(FID) sans autres signes associés. L’examen clinique, en dehors d’une sensibilité de la fosse iliaque
droite (FID) était sans particularité. Une TDM abdominale avait montré la présence d’une formation
kystique d’allure liquidienne mesurant 6,7× 4,9 cm au contact du colon droit. La masse kystique a été
réséquée par voie laparoscopique. L’examen anatomopathologique était en faveur d’un kyste
d’inclusion mésothélial.
Discussion:
Le kyste d’inclusion mésothélial touche le plus souvent les femmes jeunes en âge de procréer,
chez qui on retrouve un antécédent de chirurgie abdomino-pelvienne, d’infection locale ou de
pathologie inflammatoire chronique.
Le diagnostic doit être évoqué devant toute lésion kystique de la jeune femme, surtout devant
une symptomatologie chronique. Les examens radiologiques, notamment l'échographie, la
tomodensitométrie et l'IRM ne permettent pas de faire un diagnostic étiologique. Seule l’exérèse
chirurgicale permet l’étude histologique de la pièce opératoire et d’avoir un diagnostic de certitude.
L’évolution est marquée par la récidive (30 à 50%). Des cas de dégénérescence ont été rapportés
dans la littérature.
Conclusion:
Le kyste d’inclusion mésothélial est une pathologie bénigne avec fort potentiel de récidive et un
risque de dégénérescence. La chirurgie constitue le principal moyen thérapeutique. D’autres moyens
thérapeutiques peuvent être proposés dans des cas particuliers ou en cas de récidive. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2882022 | Président : | Farid SABBAH | Directeur : | Mouna EL ALAOUI MHAMDI | Juge : | Rahal MSSROURI | Juge : | Jalil MEDARHRI |
LE KYSTE D’INCLUSION MESOTHELIAL : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE [thèse] / Abdelkarim TAIFANI, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Kyste d’inclusion mĂ©sothĂ©lial Diagnostic Pronostic et prise en charge | RĂ©sumĂ© : | Le kyste d’inclusion mésothélial est une pathologie rare. La pathogénèse est controversée. Il
s’agit d’une pathologie bénigne mais récidivante et avec un risque de transformation maligne posant
parfois des problèmes de prise en charge.
A travers une observation et une revue de la littérature, nous exposons les problèmes
diagnostiques, thérapeutiques et pronostics que pose cette pathologie.
Observation:
Nous rapportons un cas de kyste d’inclusion mésothéalial colligé dans le service de Chirurgie C
CHU Ibn Sina à rabat. Notre patiente présentait depuis 4 mois des douleurs de la fosse iliaque droite
(FID) sans autres signes associés. L’examen clinique, en dehors d’une sensibilité de la fosse iliaque
droite (FID) était sans particularité. Une TDM abdominale avait montré la présence d’une formation
kystique d’allure liquidienne mesurant 6,7× 4,9 cm au contact du colon droit. La masse kystique a été
réséquée par voie laparoscopique. L’examen anatomopathologique était en faveur d’un kyste
d’inclusion mésothélial.
Discussion:
Le kyste d’inclusion mésothélial touche le plus souvent les femmes jeunes en âge de procréer,
chez qui on retrouve un antécédent de chirurgie abdomino-pelvienne, d’infection locale ou de
pathologie inflammatoire chronique.
Le diagnostic doit être évoqué devant toute lésion kystique de la jeune femme, surtout devant
une symptomatologie chronique. Les examens radiologiques, notamment l'échographie, la
tomodensitométrie et l'IRM ne permettent pas de faire un diagnostic étiologique. Seule l’exérèse
chirurgicale permet l’étude histologique de la pièce opératoire et d’avoir un diagnostic de certitude.
L’évolution est marquée par la récidive (30 à 50%). Des cas de dégénérescence ont été rapportés
dans la littérature.
Conclusion:
Le kyste d’inclusion mésothélial est une pathologie bénigne avec fort potentiel de récidive et un
risque de dégénérescence. La chirurgie constitue le principal moyen thérapeutique. D’autres moyens
thérapeutiques peuvent être proposés dans des cas particuliers ou en cas de récidive. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2882022 | Président : | Farid SABBAH | Directeur : | Mouna EL ALAOUI MHAMDI | Juge : | Rahal MSSROURI | Juge : | Jalil MEDARHRI |
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