Titre : | COELIOCHIRURGIE EN UROLOGIE : EXPERIENCE DU SERVICE D’UROLOGIE B | Type de document : | thèse | Auteurs : | BA-IDRISS YAHYA, Auteur | Année de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | CÅ“lioscopie Urologie, Trocarts Laparoscopie Laparoscopic surgery Urology Trocars Laparoscopy تنظير البطن؛ جراØØ© المسالك البولية؛ مبازل؛ منظار البطن | Résumé : | Introduction : L’Urologie est une spécialité qui a toujours été à la pointe de l’innovation. Durant ces
30 dernières années, les urologues ont assisté à un changement radical dans la prise en charge
chirurgicale de leurs patients, vers des procédures dites « mini-invasives ». Cependant, cette transition
a un coût, à la fois sur le plan financier, que sur le plan de la courbe d’apprentissage. Ce sont ces deux
causes qui ont limité la diffusion de la chirurgie laparoscopique dans notre pays, et plus
particulièrement dans notre service. Cependant, depuis 2010, nous assistons à un nombre croissant
d’interventions réalisées.
But : L’exposition des résultats et de la courbe d’apprentissage de notre équipe chirurgicale, afin de
comparer nos résultats aux différentes données de la littérature.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, monocentrique, réalisée au
service d’urologie B du CHU Ibn Sina de Rabat entre le 1er Janvier 2010 et le 30 decembre 2020,
portant sur la totalité des patients opérés par voie laparoscopique.
Résultats : Notre équipe a opéré 310 patients par voie laparoscopique pour diverses pathologies dont
180 femmes et 130 hommes (58.06% vs 41.94%). L’âge moyen était de 49,9 ans. La néphrectomie
simple est le chef de file des interventions que l’on a réalisé durant ces 10 dernières années.
En effet, on a réalisé 41 surrénalectomies (13.23%), 46 néphrectomies simples (14.84%), 36
promontofixations (11,61%), 32 néphrectomie totales élargies (10.32%), 26 cystectomies totales
(8,39%), 22 résections de dôme saillant (87.10%), 20 pyéloplasties (6,45%), 19 urétérolithotomies
(6.13%), 18 pyélolithotomies (5,81%), 17 néphro-urétérectomies totales (5.48%), 13 orchidectomies
(4,19%), 9 prélèvements rénaux sur donneurs vivants (2.90%), 6 néphrectomies partielles (1,94%) et 5
prostatectomies totales (1,61%). La voie d’abord principale utilisée par notre équipe est la voie
transpéritonéale (98,39%).
Conclusion : La chirurgie laparoscopique nécessite un apprentissage et une pratique régulière. La
majorité des complications, des conversions ou des ré-interventions éventuelles surviennent au début
de l’expérience de chaque opérateur. Malgré une lancée tardive en matière de coelioscopie, nous avons
réussi à avoir des résultats comparables à ceux décrits dans la littérature, notamment pour la chirurgie
rénale. Et le développement de la technologie (vidéos, simulation) a considérablement aidé à la
diffusion rapide des nouvelles techniques chirurgicales | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2212023 | Président : | Ahmed IBEN ATTYA ANDALOUSSI | Directeur : | Abdellatif KOUTANI | Juge : | Khalid EL KHADER | Juge : | Mohammed RAISS |
COELIOCHIRURGIE EN UROLOGIE : EXPERIENCE DU SERVICE D’UROLOGIE B [thèse] / BA-IDRISS YAHYA, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | CÅ“lioscopie Urologie, Trocarts Laparoscopie Laparoscopic surgery Urology Trocars Laparoscopy تنظير البطن؛ جراØØ© المسالك البولية؛ مبازل؛ منظار البطن | Résumé : | Introduction : L’Urologie est une spécialité qui a toujours été à la pointe de l’innovation. Durant ces
30 dernières années, les urologues ont assisté à un changement radical dans la prise en charge
chirurgicale de leurs patients, vers des procédures dites « mini-invasives ». Cependant, cette transition
a un coût, à la fois sur le plan financier, que sur le plan de la courbe d’apprentissage. Ce sont ces deux
causes qui ont limité la diffusion de la chirurgie laparoscopique dans notre pays, et plus
particulièrement dans notre service. Cependant, depuis 2010, nous assistons à un nombre croissant
d’interventions réalisées.
But : L’exposition des résultats et de la courbe d’apprentissage de notre équipe chirurgicale, afin de
comparer nos résultats aux différentes données de la littérature.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, monocentrique, réalisée au
service d’urologie B du CHU Ibn Sina de Rabat entre le 1er Janvier 2010 et le 30 decembre 2020,
portant sur la totalité des patients opérés par voie laparoscopique.
Résultats : Notre équipe a opéré 310 patients par voie laparoscopique pour diverses pathologies dont
180 femmes et 130 hommes (58.06% vs 41.94%). L’âge moyen était de 49,9 ans. La néphrectomie
simple est le chef de file des interventions que l’on a réalisé durant ces 10 dernières années.
En effet, on a réalisé 41 surrénalectomies (13.23%), 46 néphrectomies simples (14.84%), 36
promontofixations (11,61%), 32 néphrectomie totales élargies (10.32%), 26 cystectomies totales
(8,39%), 22 résections de dôme saillant (87.10%), 20 pyéloplasties (6,45%), 19 urétérolithotomies
(6.13%), 18 pyélolithotomies (5,81%), 17 néphro-urétérectomies totales (5.48%), 13 orchidectomies
(4,19%), 9 prélèvements rénaux sur donneurs vivants (2.90%), 6 néphrectomies partielles (1,94%) et 5
prostatectomies totales (1,61%). La voie d’abord principale utilisée par notre équipe est la voie
transpéritonéale (98,39%).
Conclusion : La chirurgie laparoscopique nécessite un apprentissage et une pratique régulière. La
majorité des complications, des conversions ou des ré-interventions éventuelles surviennent au début
de l’expérience de chaque opérateur. Malgré une lancée tardive en matière de coelioscopie, nous avons
réussi à avoir des résultats comparables à ceux décrits dans la littérature, notamment pour la chirurgie
rénale. Et le développement de la technologie (vidéos, simulation) a considérablement aidé à la
diffusion rapide des nouvelles techniques chirurgicales | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M2212023 | Président : | Ahmed IBEN ATTYA ANDALOUSSI | Directeur : | Abdellatif KOUTANI | Juge : | Khalid EL KHADER | Juge : | Mohammed RAISS |
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