Titre : | LES SARCOMES DES PARTIES MOLLES DE L’ENFANT : A PROPOS DE 125 CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Leila BENBELLA, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Tumeurs Mésenchymateuses Malignes Rhabdomyosarcomes TMM non
Rhabdomyosarcomes | RĂ©sumĂ© : | Introduction: Les sarcomes de l’enfant constituent un groupe hétérogène de tumeurs malignes
mésenchymateuses (TMM) développées au dépend des parties molles. Ils se répartissent en
rhabdomyosarcomes (RMS) qui correspondent à 60 % de ces tumeurs, et en sarcomes «non
rhabdomyosarcomes» ; La clinique et l’imagerie étant non spécifiques, c’est l’étude anatomopathologique qui permet de poser le diagnostic de certitude ; L’objectif de notre étude est de mettre en
valeur le rôle du pathologiste dans le diagnostic, l’évaluation du pronostic et dans la mise en place des protocoles
thérapeutiques des TMM de l’enfant.
Matériels et Méthodes: Notre étude est une série de cas rétrospective observationnelle portant sur
125 cas intéressant tous les enfants de la naissance jusqu’à 16 ans, diagnostiqués pour une tumeur
mésenchymateuse maligne (TMM), entre le 1er
Janvier 2014 et le 31 Décembre 2022, au sein du Centre
d’Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique (CHOP) de l’Hôpital d’Enfants de Rabat (HER).
Résultats: Les TMM constituaient 8.4% de l’ensemble des cancers traités au sein du CHOP avec un
âge moyen de 7.05 ans et une légère prédominance masculine (sexe ratio : 1.02) ; 66% de ces tumeurs
étaient des RMS tandis que 34% étaient des TMM non RMS représentées essentiellement par le SE
extra osseux, suivi par le synovialosarcome et la MPNST. Parmi les RMS, 65% étaient de sous type
embryonnaire, 24% de sous type alvéolaire, 5% e sous type sclérosant et 6% étaient classés en RMS
NOS. Le siège de prédilection des RMS était la région génito-urinaire puis cervico-faciale et
abdomino-pelvienne, tandis que les TMM non RMS se localisaient surtout au niveau des extrémités.
Conclusion: Les TMM de l’enfant dominées par le RMS, constituent un groupe hétérogène de tumeurs dont le
diagnostic histologique constitue parfois un véritable challenge diagnostique. Ce dernier doit impérativement
commencer par l’élimination du RMS. Les avancées récentes de la biologie moléculaire permettent une
meilleure précision diagnostique, une prise en charge optimale et éventuellement une amélioration du pronostic. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0342024 | Président : | Najat LAMALMI |
LES SARCOMES DES PARTIES MOLLES DE L’ENFANT : A PROPOS DE 125 CAS [thèse] / Leila BENBELLA, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Tumeurs Mésenchymateuses Malignes Rhabdomyosarcomes TMM non
Rhabdomyosarcomes | RĂ©sumĂ© : | Introduction: Les sarcomes de l’enfant constituent un groupe hétérogène de tumeurs malignes
mésenchymateuses (TMM) développées au dépend des parties molles. Ils se répartissent en
rhabdomyosarcomes (RMS) qui correspondent à 60 % de ces tumeurs, et en sarcomes «non
rhabdomyosarcomes» ; La clinique et l’imagerie étant non spécifiques, c’est l’étude anatomopathologique qui permet de poser le diagnostic de certitude ; L’objectif de notre étude est de mettre en
valeur le rôle du pathologiste dans le diagnostic, l’évaluation du pronostic et dans la mise en place des protocoles
thérapeutiques des TMM de l’enfant.
Matériels et Méthodes: Notre étude est une série de cas rétrospective observationnelle portant sur
125 cas intéressant tous les enfants de la naissance jusqu’à 16 ans, diagnostiqués pour une tumeur
mésenchymateuse maligne (TMM), entre le 1er
Janvier 2014 et le 31 Décembre 2022, au sein du Centre
d’Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique (CHOP) de l’Hôpital d’Enfants de Rabat (HER).
Résultats: Les TMM constituaient 8.4% de l’ensemble des cancers traités au sein du CHOP avec un
âge moyen de 7.05 ans et une légère prédominance masculine (sexe ratio : 1.02) ; 66% de ces tumeurs
étaient des RMS tandis que 34% étaient des TMM non RMS représentées essentiellement par le SE
extra osseux, suivi par le synovialosarcome et la MPNST. Parmi les RMS, 65% étaient de sous type
embryonnaire, 24% de sous type alvéolaire, 5% e sous type sclérosant et 6% étaient classés en RMS
NOS. Le siège de prédilection des RMS était la région génito-urinaire puis cervico-faciale et
abdomino-pelvienne, tandis que les TMM non RMS se localisaient surtout au niveau des extrémités.
Conclusion: Les TMM de l’enfant dominées par le RMS, constituent un groupe hétérogène de tumeurs dont le
diagnostic histologique constitue parfois un véritable challenge diagnostique. Ce dernier doit impérativement
commencer par l’élimination du RMS. Les avancées récentes de la biologie moléculaire permettent une
meilleure précision diagnostique, une prise en charge optimale et éventuellement une amélioration du pronostic. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0342024 | Président : | Najat LAMALMI |
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