Titre : | CANCER DU RECTUM LOCALEMENT AVANCE RAPPORT DES CAS ENTRE 2000-2006 AU SERVICE DE CHIRURGIE C CHU IBN SINA RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | AMAHAIR ILHAM, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CANCER RECTUM LOCALEMENT AVANCE CHIRURGIE RESECTION RADIOTHERAPIE RECIDIVE SURVIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les cancers rectaux localement avancés correspondent à de grosses tumeurs envahissant la paroi ou les organes de voisinage sans métastases à distance et sans carcinose. L'incidence de ces tumeurs rectales est variable selon la définition adoptée.
De janvier 2000 à décembre 2006, parmi les 216 patients hospitalisés à la clinique chirurgicale C pour cancer rectal, 80 malades présentaient une tumeur localement avancée (37,03%). Notre sexe ratio était de 1,1 il s'agit de 47,5% de femmes et de 52,5% d'hommes. L'age moyen était de 51,71 ans. Le délai diagnostic moyen était de 10,21 mois.
La clinique était dominée par les rectorragies et le syndrome rectal. La tumeur siégeait au niveau du bas rectum 42,5%. Les tumeurs étaient fixées dans 18, 75%.L' ADK représentait le type histologique prédominant 92,50%.
L'échoendorectale n'a été réalisée que dans 8,75%, la TDM chez 26,25%. 43,83% des patients opérés ont bénéficié d'une radiothérapie préopératoire. Notre taux d'opérabilité était de 91,25% et le taux de résécabilité de 93,15%.
On a réalisé une amputation ab domino-pelvienne chez 17 malades, et un traitement conservateur chez 51 malades. Pour les résections associées, il s'agissait d'une hystérectomie dans 2 cas, une pelvectomie postérieure dans 2 cas, une résection de l'intestin grêle dans un cas, résection réimplantation de l'uretère dans 2 cas. La résection était de type RO dans 77,94%.
La chimiothérapie postopératoire était réalisée dans 23,37%
La morbidité postopératoire était de 22,06% et un taux de récidive de 19,12% dont 10,30% des récidives locorégionales. Des troubles fonctionnels ont été notés dans 6 cas à type de trouble de l'éjaculation dans 1 cas, trouble de la défécation dans 2 cas et trouble de la continence aux gaz dans 3 cas. Notre taux de survie moyenne à 3 ans était de 54 ,1%.
L'analyse de notre travail a permis de dégager les remarques suivantes : La tumeur était localement avancée chez 44,70% des femmes présentant un cancer rectal et chez 32,06% des hommes. 38,12% des patients âgés de plus de 40 ans avec cancer rectal avaient une tumeur localement avancée. Les tumeurs du moyen rectum étaient localement avancées dans 45%, 40% pour le haut rectum et 31,77% pour le bas rectum. 37,20 % des patients avec cancer rectal ayant reçu une radiothérapie préopératoire présentaient un cancer localement avancé et 62,5% des cancers localement avancés irradiés en préopératoire étaient localisés au niveau du bas rectum.
Grâce au logiciel SPSS 13 on a étudié l'influence de plusieurs facteurs dont on a retenu :
- les facteurs influençant la résécabilité de la tumeur sont: le caractère fixe
- les facteurs favorisant la survenue des récidives : le sexe féminin.
- Aucun facteur influençant la survenue des troubles fonctionnels n'a pu être dégagé.
- Aucun facteur pronostic de survie n'a été retenu.
Conclusion: Le cancer rectal localement avancé constitue un challenge pour les oncologues et pour les chirurgiens. Sa prise en charge a évolué grâce au développement des thérapeutiques néoadjuvantes et du traitement chirurgical codifié permettant ainsi de concilier entre résultats oncologiques et qualité de vie ultérieure des patients.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0172008 | Président : | AHALLAT MOHAMED | Directeur : | HRORA ABDELMALEK | Juge : | RAISS MOHAMED | Juge : | MANSOURI HAMID |
CANCER DU RECTUM LOCALEMENT AVANCE RAPPORT DES CAS ENTRE 2000-2006 AU SERVICE DE CHIRURGIE C CHU IBN SINA RABAT [thèse] / AMAHAIR ILHAM, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CANCER RECTUM LOCALEMENT AVANCE CHIRURGIE RESECTION RADIOTHERAPIE RECIDIVE SURVIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les cancers rectaux localement avancés correspondent à de grosses tumeurs envahissant la paroi ou les organes de voisinage sans métastases à distance et sans carcinose. L'incidence de ces tumeurs rectales est variable selon la définition adoptée.
De janvier 2000 à décembre 2006, parmi les 216 patients hospitalisés à la clinique chirurgicale C pour cancer rectal, 80 malades présentaient une tumeur localement avancée (37,03%). Notre sexe ratio était de 1,1 il s'agit de 47,5% de femmes et de 52,5% d'hommes. L'age moyen était de 51,71 ans. Le délai diagnostic moyen était de 10,21 mois.
La clinique était dominée par les rectorragies et le syndrome rectal. La tumeur siégeait au niveau du bas rectum 42,5%. Les tumeurs étaient fixées dans 18, 75%.L' ADK représentait le type histologique prédominant 92,50%.
L'échoendorectale n'a été réalisée que dans 8,75%, la TDM chez 26,25%. 43,83% des patients opérés ont bénéficié d'une radiothérapie préopératoire. Notre taux d'opérabilité était de 91,25% et le taux de résécabilité de 93,15%.
On a réalisé une amputation ab domino-pelvienne chez 17 malades, et un traitement conservateur chez 51 malades. Pour les résections associées, il s'agissait d'une hystérectomie dans 2 cas, une pelvectomie postérieure dans 2 cas, une résection de l'intestin grêle dans un cas, résection réimplantation de l'uretère dans 2 cas. La résection était de type RO dans 77,94%.
La chimiothérapie postopératoire était réalisée dans 23,37%
La morbidité postopératoire était de 22,06% et un taux de récidive de 19,12% dont 10,30% des récidives locorégionales. Des troubles fonctionnels ont été notés dans 6 cas à type de trouble de l'éjaculation dans 1 cas, trouble de la défécation dans 2 cas et trouble de la continence aux gaz dans 3 cas. Notre taux de survie moyenne à 3 ans était de 54 ,1%.
L'analyse de notre travail a permis de dégager les remarques suivantes : La tumeur était localement avancée chez 44,70% des femmes présentant un cancer rectal et chez 32,06% des hommes. 38,12% des patients âgés de plus de 40 ans avec cancer rectal avaient une tumeur localement avancée. Les tumeurs du moyen rectum étaient localement avancées dans 45%, 40% pour le haut rectum et 31,77% pour le bas rectum. 37,20 % des patients avec cancer rectal ayant reçu une radiothérapie préopératoire présentaient un cancer localement avancé et 62,5% des cancers localement avancés irradiés en préopératoire étaient localisés au niveau du bas rectum.
Grâce au logiciel SPSS 13 on a étudié l'influence de plusieurs facteurs dont on a retenu :
- les facteurs influençant la résécabilité de la tumeur sont: le caractère fixe
- les facteurs favorisant la survenue des récidives : le sexe féminin.
- Aucun facteur influençant la survenue des troubles fonctionnels n'a pu être dégagé.
- Aucun facteur pronostic de survie n'a été retenu.
Conclusion: Le cancer rectal localement avancé constitue un challenge pour les oncologues et pour les chirurgiens. Sa prise en charge a évolué grâce au développement des thérapeutiques néoadjuvantes et du traitement chirurgical codifié permettant ainsi de concilier entre résultats oncologiques et qualité de vie ultérieure des patients.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0172008 | Président : | AHALLAT MOHAMED | Directeur : | HRORA ABDELMALEK | Juge : | RAISS MOHAMED | Juge : | MANSOURI HAMID |
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