Titre : | ENDOPYELOPLASTIE PERCUTANEE : EXPERIENCE DU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE MOULAY ISMAIL -MEKNES- | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mr. BAZINE AMINE, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | ENDOPYELOPLASTIE PERCUTANEE, ENDOPYELOTOMIE, SUTURE HORIZONTALE, SYNDROME DE JONCTION PYELO-URETERAL. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Nous présentons dans ce travail notre nouvelle technique d’endopyéloplastie percutanée. Ce procédé est basé sur le principe de suture horizontale de l’incision longitudinale d’endopyélotomie par voie endoscopique antérograde, selon le mode HEINEKE-MIKULICZ de la pyloroplastie, imitant ainsi une pyéloplastie de FENGER.
Matériels & méthodes : Nous avons inclus dans notre étude 15 patients présentant un syndrome de jonction pyélo-urétérale. Tout venant recruté par le chirurgien responsable de ce travail, fût opéré par endopyéloplastie percutanée. Les principales étapes de notre nouvelle technique consistent à placer un guide sans fin, réaliser l’incision d’endopyélotomie et la suturer horizontalement en plaçant trois sutures conventionnelles, ceci en utilisant des instruments conventionnels passés à travers le canal opérateur du néphroscope.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 33,4 ± 9,5 ans. L’endopyéloplastie percutanée était techniquement réussie dans tous les cas. La durée moyenne totale de l’intervention était de 130 ± 40 minutes, incluant une durée moyenne de suture de 65 ± 30 minutes et une durée moyenne de première suture de 22 ± 13 minutes. Nous avons placé 2,5 sutures pas unité rénale. Les incidents per-opératoires sont survenus dans deux cas, le premier étant le lâchage d’une des sutures en fin d’intervention, le second étant la rupture du fil laissant en place l’aiguille. Les complications post-opératoires sont représentées par une extravasation du liquide d’irrigation et une fièvre pyélonéphritique, ayant bien évolué ultérieurement. La durée moyenne du séjour post-opératoire était de 4,5 ± 2,8 jours et celle du drainage par sonde double J de 5,4 ± 2,5 semaines. Avec un recul moyen de 10,8 mois (Douze patients ont bénéficié d’un contrôle radiologique), toutes les unités rénales ont montré une régression de l’obstruction, confirmée par l’amélioration clinique des symptômes avec une amélioration du drainage des cavités rénales à l’urographie intra-veineuse (Au scanner dans un seul cas).
Discussion : Nous rapportons dans ce travail un taux de succès de 100% (sachant que trois de nos malades n’ont pas bénéficié de contrôle radiologique) et donc supérieur à ce qui est décrit dans la littérature malgré le fait que notre sélection de patients incluaient des hydronéphroses importantes, des segments sténosés longs, des obstructions secondaires et des malformations telles qu’un rein en fer à cheval. L’allongement de la durée de l’intervention et du temps de suture est dû probablement aux difficultés techniques. Avec ce recul, l’endopyéloplastie percutanée paraît une option thérapeutique judicieuse qui dépasse l’endopyélotomie en termes de résultats.
Conclusion : Il s’est avéré que notre technique d’endopyéloplastie percutanée est parfaitement faisable et efficace. A l’essor de ce travail, nous comptons désormais en faire notre choix de première intention dans le traitement du syndrome de jonction pyélo-urétérale. Nous espérons que ce travail permettra d’une part aux autres équipes qui croient à l’endopyéloplastie percutanée de reconsidérer les indications de cette intervention, et initiera d’autres travaux du genre dans d’autres formations afin de réaliser des méta-analyses qui pourront aboutir à de nouvelles recommandations en ce qui concerne le traitement du syndrome de jonction pyélo-urétéral. Enfin, nous espérons pouvoir développer ce procédé en utilisant un dispositif permettant résection et suture simultanées.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1412009 | Président : | MOHAMED HACHIMI | Directeur : | MOHAMED LEZREK | Juge : | AHMED IBN ATTIYA ANDALOUSSI | Juge : | AHMED AMEUR | Juge : | LOUNISE BENSLIMANE |
ENDOPYELOPLASTIE PERCUTANEE : EXPERIENCE DU SERVICE D’UROLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE MOULAY ISMAIL -MEKNES- [thèse] / Mr. BAZINE AMINE, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | ENDOPYELOPLASTIE PERCUTANEE, ENDOPYELOTOMIE, SUTURE HORIZONTALE, SYNDROME DE JONCTION PYELO-URETERAL. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Nous présentons dans ce travail notre nouvelle technique d’endopyéloplastie percutanée. Ce procédé est basé sur le principe de suture horizontale de l’incision longitudinale d’endopyélotomie par voie endoscopique antérograde, selon le mode HEINEKE-MIKULICZ de la pyloroplastie, imitant ainsi une pyéloplastie de FENGER.
Matériels & méthodes : Nous avons inclus dans notre étude 15 patients présentant un syndrome de jonction pyélo-urétérale. Tout venant recruté par le chirurgien responsable de ce travail, fût opéré par endopyéloplastie percutanée. Les principales étapes de notre nouvelle technique consistent à placer un guide sans fin, réaliser l’incision d’endopyélotomie et la suturer horizontalement en plaçant trois sutures conventionnelles, ceci en utilisant des instruments conventionnels passés à travers le canal opérateur du néphroscope.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 33,4 ± 9,5 ans. L’endopyéloplastie percutanée était techniquement réussie dans tous les cas. La durée moyenne totale de l’intervention était de 130 ± 40 minutes, incluant une durée moyenne de suture de 65 ± 30 minutes et une durée moyenne de première suture de 22 ± 13 minutes. Nous avons placé 2,5 sutures pas unité rénale. Les incidents per-opératoires sont survenus dans deux cas, le premier étant le lâchage d’une des sutures en fin d’intervention, le second étant la rupture du fil laissant en place l’aiguille. Les complications post-opératoires sont représentées par une extravasation du liquide d’irrigation et une fièvre pyélonéphritique, ayant bien évolué ultérieurement. La durée moyenne du séjour post-opératoire était de 4,5 ± 2,8 jours et celle du drainage par sonde double J de 5,4 ± 2,5 semaines. Avec un recul moyen de 10,8 mois (Douze patients ont bénéficié d’un contrôle radiologique), toutes les unités rénales ont montré une régression de l’obstruction, confirmée par l’amélioration clinique des symptômes avec une amélioration du drainage des cavités rénales à l’urographie intra-veineuse (Au scanner dans un seul cas).
Discussion : Nous rapportons dans ce travail un taux de succès de 100% (sachant que trois de nos malades n’ont pas bénéficié de contrôle radiologique) et donc supérieur à ce qui est décrit dans la littérature malgré le fait que notre sélection de patients incluaient des hydronéphroses importantes, des segments sténosés longs, des obstructions secondaires et des malformations telles qu’un rein en fer à cheval. L’allongement de la durée de l’intervention et du temps de suture est dû probablement aux difficultés techniques. Avec ce recul, l’endopyéloplastie percutanée paraît une option thérapeutique judicieuse qui dépasse l’endopyélotomie en termes de résultats.
Conclusion : Il s’est avéré que notre technique d’endopyéloplastie percutanée est parfaitement faisable et efficace. A l’essor de ce travail, nous comptons désormais en faire notre choix de première intention dans le traitement du syndrome de jonction pyélo-urétérale. Nous espérons que ce travail permettra d’une part aux autres équipes qui croient à l’endopyéloplastie percutanée de reconsidérer les indications de cette intervention, et initiera d’autres travaux du genre dans d’autres formations afin de réaliser des méta-analyses qui pourront aboutir à de nouvelles recommandations en ce qui concerne le traitement du syndrome de jonction pyélo-urétéral. Enfin, nous espérons pouvoir développer ce procédé en utilisant un dispositif permettant résection et suture simultanées.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1412009 | Président : | MOHAMED HACHIMI | Directeur : | MOHAMED LEZREK | Juge : | AHMED IBN ATTIYA ANDALOUSSI | Juge : | AHMED AMEUR | Juge : | LOUNISE BENSLIMANE |
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