Titre : | ETUDE DE LA PREVALENCE DES DYSTHYROIDIES CHEZ LES PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 1 ET 2: EXPERIENCE DE L’HMIMV DE RABAT SUR UNE PERIODE DE 3 ANS (JANVIER 2019 – DECEMBRE 2021) | Type de document : | thèse | Auteurs : | El OUADANI El mehdi, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’association diabète sucré et dysthyroïdies est fréquente. Elle est due à
différents mécanismes physiopathologiques dont le plus rencontré est le mécanisme autoimmun. L’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence des dysthyroïdies chez les patients
diabétiques de Type 1 et type 2 afin de rechercher une association entre ces deux pathologies
endocriniennes.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective effectuée sur une durée de 3
ans (de Janvier 2019 à Décembre 2021) incluant les patients hospitalisés et les consultants
externes au service de l’endocrinologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de
Rabat, qui présentent l’association diabète type 1 ou 2, et dysthyroïdies. Pour chaque patient,
une analyse du dossier médical a été faite pour préciser le type de diabète sucré. Les résultats
de la TSH, FT4, FT3, et l’ATPO ont été extraits du Système d’Information des Laboratoires.
Les patients ayant un diabète autre que celui de type 1 et 2 ont été exclus. Une fiche
d’exploitation a été remplie, puis transcrite sur Microsoft Excel. L’analyse statistique a été faite
par SPSS v23.
Résultats : Sur 569 patients diabétiques, 67 patients avaient un dysthyroïdie soit une
prévalence globale de 11.77%. L'âge moyen de nos patient était de 54.28 ans allons de 15 à 86
ans. Nous avons noté une prédominance féminine avec un sex-ratio (M/F) de 0.76. 85% (n=57)
de nos patients étaient diabétiques de type 2, et 15% (n=10) de type 1.
Pour les diabétiques de type 2, 61% (n=35) avaient une hypothyroïdie, tandis que 39%
(n=22) avaient une hyperthyroïdie. Les diabétiques de type 1 avaient une hypothyroïdie dans
60% (n=6) des cas, et une hyperthyroïdie dans 40% (n=4) des cas. Il n'y avait pas de différence
significative entre le type du diabète et le type de dysthyroïdie (p=0.405, ANOVA).
Pour poser le diagnostic étiologique auto-immun de la dysthyroïdie, un dosage des antiTPO a été réalisé. 40% des patients diabétiques de type 1 avaient des anticorps anti-TPO
positifs, tandis que chez les diabétiques de type 2, ce taux de positivité était de 19%.
Conclusion : Les résultats que nous avons trouvés ont montrés une forte prévalence des
maladies thyroïdiennes dans la population diabétique. Le rôle du laboratoire est primordial dans
le dépistage de cette association par le dosage de la TSH, les facteurs de risques liés à ces deux
pathologies par l’exploration des anomalies lipidiques, et dans le suivi des complications
notamment la néphropathie par le DFG et l’ACR, pour une meilleure prise en charge des
patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0392022 | Directeur : | A. DAMI-A. BIAZ |
ETUDE DE LA PREVALENCE DES DYSTHYROIDIES CHEZ LES PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 1 ET 2: EXPERIENCE DE L’HMIMV DE RABAT SUR UNE PERIODE DE 3 ANS (JANVIER 2019 – DECEMBRE 2021) [thèse] / El OUADANI El mehdi, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’association diabète sucré et dysthyroïdies est fréquente. Elle est due à
différents mécanismes physiopathologiques dont le plus rencontré est le mécanisme autoimmun. L’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence des dysthyroïdies chez les patients
diabétiques de Type 1 et type 2 afin de rechercher une association entre ces deux pathologies
endocriniennes.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective effectuée sur une durée de 3
ans (de Janvier 2019 à Décembre 2021) incluant les patients hospitalisés et les consultants
externes au service de l’endocrinologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de
Rabat, qui présentent l’association diabète type 1 ou 2, et dysthyroïdies. Pour chaque patient,
une analyse du dossier médical a été faite pour préciser le type de diabète sucré. Les résultats
de la TSH, FT4, FT3, et l’ATPO ont été extraits du Système d’Information des Laboratoires.
Les patients ayant un diabète autre que celui de type 1 et 2 ont été exclus. Une fiche
d’exploitation a été remplie, puis transcrite sur Microsoft Excel. L’analyse statistique a été faite
par SPSS v23.
Résultats : Sur 569 patients diabétiques, 67 patients avaient un dysthyroïdie soit une
prévalence globale de 11.77%. L'âge moyen de nos patient était de 54.28 ans allons de 15 à 86
ans. Nous avons noté une prédominance féminine avec un sex-ratio (M/F) de 0.76. 85% (n=57)
de nos patients étaient diabétiques de type 2, et 15% (n=10) de type 1.
Pour les diabétiques de type 2, 61% (n=35) avaient une hypothyroïdie, tandis que 39%
(n=22) avaient une hyperthyroïdie. Les diabétiques de type 1 avaient une hypothyroïdie dans
60% (n=6) des cas, et une hyperthyroïdie dans 40% (n=4) des cas. Il n'y avait pas de différence
significative entre le type du diabète et le type de dysthyroïdie (p=0.405, ANOVA).
Pour poser le diagnostic étiologique auto-immun de la dysthyroïdie, un dosage des antiTPO a été réalisé. 40% des patients diabétiques de type 1 avaient des anticorps anti-TPO
positifs, tandis que chez les diabétiques de type 2, ce taux de positivité était de 19%.
Conclusion : Les résultats que nous avons trouvés ont montrés une forte prévalence des
maladies thyroïdiennes dans la population diabétique. Le rôle du laboratoire est primordial dans
le dépistage de cette association par le dosage de la TSH, les facteurs de risques liés à ces deux
pathologies par l’exploration des anomalies lipidiques, et dans le suivi des complications
notamment la néphropathie par le DFG et l’ACR, pour une meilleure prise en charge des
patients. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0392022 | Directeur : | A. DAMI-A. BIAZ |
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