Titre : | FACTEURS PREDICTIFS D’ECHEC DE MOBILISATION DES CELLULES SOUCHES HEMATOPOĂŹETIQUES (CSH) POUR AUTOGREFFE : AGIR EN AMONT ! EXPERIENCE DU SERVICE D’HEMATOLOGIE CLINIQUE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT ET DE LA BANQUE DE TIS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Houda RABII, Auteur | Langues : | Français (fre) | RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’enjeu de réussir une autogreffe de cellules souches chez
les patients d’hématologie, impose de prendre toutes les dispositions afin
d’épargner aux patients la perte d’un outil thérapeutique incontournable jusqu’à
présent dans certaines hémopathies malignes en première ou seconde ligne en
fonction de la pathologie sous-jacente, et également d’épargner du temps et des
ressources humaines et matérielles considérables en optimisant la prise en
charge en amont de tous les facteurs de risques potentiels et définissant une
stratégie adaptée au risque.
Patients et méthodes : à travers notre étude, nous avons essayé de faire un
diagnostic de la situation de la greffe dans notre service, en relevant les forces et
identifiant les faiblesses de notre systéme, ainsi qu’en identifiant les
opportunités qui nous sont offertes avec l’extension de la couverture médicale
obligatoire afin de pouvoir mettre au centre de nos intérêt le patient et apporter
la preuve de l’efficience des traitement innovants en matière de mobilisation des
cellules souches hématopoïétiques, ainsi que leur sécurité et leur effets
secondaires significativement inférieurs à celles des stratégies classiques,
notamment, la mobilisation basée sur la chimiothérapie. Quatre-vingt-trois
patients ont été admis dans le circuit de la greffe des CSH entre 2015 et 2020.
L’âge médian était de 53 ans avec un sexe ratio de 2. Le myélome multiple
représente 78% de l’ensemble des pathologies objet d’intensification
thérapeutique suivie de greffe de cellules souches autologues, suivi des
lymphomes non hodgkinien avec 18% enfin le lymphome hodgkinien
représentait 3.5% de notre série. Pour les patients porteurs de myélome multiple,
un score ISS à 3 a été retrouvé chez 45%. Les patients suivis pour lymphomes
avaient un stade avancé à hauteur de 83%. L’analyse du score pronostique chez
nos patients toutes pathologies confondues a trouvé un score de risque élevé
chez 51% des patients. La moelle osseuse a été infiltrée au diagnostic à plus de
30% par des cellules malignes chez 43% des patients. Les patients admis pour
mobilisation après une seule ligne de chimiothérapie représentaient 67,5% avec
Facteurs prédictifs d’échec de mobilisation des CSH
62
seulement deux patients qui avaient reçu plus de 2 lignes de traitement. Les
drogues myélotoxiques ont été utilisées chez 11 patients et 7 % des patients
avaient déjà reçu au préalable une autogreffe de CSH. Les patients mobilisés par
G-CSF seul représentaient 80% des cas. Le mode hospitalier d’administration a
concerné 76% des patients.
Résultats : Les données analysées de la procédure de la mobilisation ellemême, ont montré que le taux moyen des cellules CD34+ dosées dans le sang
périphérique était de 25 cellules par microlitre. Les patients ont pu être greffés
après une seule cytaphérèse dans 62% des cas, et la richesse moyenne des
greffons était de 4,17.10 6 cellules CD34+/Kg de poids corporel avec 62%
ayant un taux compris entre 2 et 5 .106 cell/Kg de poids et 34,5% dont le taux
était supérieur à 5.106 Cell/Kg de poids. La mobilisation a été réalisée avec
succès chez 83% des patients.
Conclusion : le taux d’échec de mobilisation des cellules souches selon les
séries internationales est compris entre 5-35,2% (3). Dans notre série ce taux est
de 17%. L’analyse multivariée des facteurs de risque prédictifs d’échec trouve
un impact significatif des nombres de lignes préalables à la mobilisation. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS1782020 | Directeur : | Kamal DOGHMI -El Mehdi MAHTAT |
FACTEURS PREDICTIFS D’ECHEC DE MOBILISATION DES CELLULES SOUCHES HEMATOPOĂŹETIQUES (CSH) POUR AUTOGREFFE : AGIR EN AMONT ! EXPERIENCE DU SERVICE D’HEMATOLOGIE CLINIQUE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT ET DE LA BANQUE DE TIS [thèse] / Houda RABII, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre) RĂ©sumĂ© : | Introduction : L’enjeu de réussir une autogreffe de cellules souches chez
les patients d’hématologie, impose de prendre toutes les dispositions afin
d’épargner aux patients la perte d’un outil thérapeutique incontournable jusqu’à
présent dans certaines hémopathies malignes en première ou seconde ligne en
fonction de la pathologie sous-jacente, et également d’épargner du temps et des
ressources humaines et matérielles considérables en optimisant la prise en
charge en amont de tous les facteurs de risques potentiels et définissant une
stratégie adaptée au risque.
Patients et méthodes : à travers notre étude, nous avons essayé de faire un
diagnostic de la situation de la greffe dans notre service, en relevant les forces et
identifiant les faiblesses de notre systéme, ainsi qu’en identifiant les
opportunités qui nous sont offertes avec l’extension de la couverture médicale
obligatoire afin de pouvoir mettre au centre de nos intérêt le patient et apporter
la preuve de l’efficience des traitement innovants en matière de mobilisation des
cellules souches hématopoïétiques, ainsi que leur sécurité et leur effets
secondaires significativement inférieurs à celles des stratégies classiques,
notamment, la mobilisation basée sur la chimiothérapie. Quatre-vingt-trois
patients ont été admis dans le circuit de la greffe des CSH entre 2015 et 2020.
L’âge médian était de 53 ans avec un sexe ratio de 2. Le myélome multiple
représente 78% de l’ensemble des pathologies objet d’intensification
thérapeutique suivie de greffe de cellules souches autologues, suivi des
lymphomes non hodgkinien avec 18% enfin le lymphome hodgkinien
représentait 3.5% de notre série. Pour les patients porteurs de myélome multiple,
un score ISS à 3 a été retrouvé chez 45%. Les patients suivis pour lymphomes
avaient un stade avancé à hauteur de 83%. L’analyse du score pronostique chez
nos patients toutes pathologies confondues a trouvé un score de risque élevé
chez 51% des patients. La moelle osseuse a été infiltrée au diagnostic à plus de
30% par des cellules malignes chez 43% des patients. Les patients admis pour
mobilisation après une seule ligne de chimiothérapie représentaient 67,5% avec
Facteurs prédictifs d’échec de mobilisation des CSH
62
seulement deux patients qui avaient reçu plus de 2 lignes de traitement. Les
drogues myélotoxiques ont été utilisées chez 11 patients et 7 % des patients
avaient déjà reçu au préalable une autogreffe de CSH. Les patients mobilisés par
G-CSF seul représentaient 80% des cas. Le mode hospitalier d’administration a
concerné 76% des patients.
Résultats : Les données analysées de la procédure de la mobilisation ellemême, ont montré que le taux moyen des cellules CD34+ dosées dans le sang
périphérique était de 25 cellules par microlitre. Les patients ont pu être greffés
après une seule cytaphérèse dans 62% des cas, et la richesse moyenne des
greffons était de 4,17.10 6 cellules CD34+/Kg de poids corporel avec 62%
ayant un taux compris entre 2 et 5 .106 cell/Kg de poids et 34,5% dont le taux
était supérieur à 5.106 Cell/Kg de poids. La mobilisation a été réalisée avec
succès chez 83% des patients.
Conclusion : le taux d’échec de mobilisation des cellules souches selon les
séries internationales est compris entre 5-35,2% (3). Dans notre série ce taux est
de 17%. L’analyse multivariée des facteurs de risque prédictifs d’échec trouve
un impact significatif des nombres de lignes préalables à la mobilisation. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS1782020 | Directeur : | Kamal DOGHMI -El Mehdi MAHTAT |
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