Titre : | LES TUMEURS GERMINALES MALIGNES DE L'ENFANT | Type de document : | thèse | Auteurs : | TAKTAK KHADIJA, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | TUMEUR GERMINALE MALIGNE EPIDEMIOLOGIE LOCALISATION ABONDON DE TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Résultats : Durant la période de notre étude ,49 cas de TGM ont été inclus soit 1,4% des cas de cancers admis durant la même période. Le sexe ratio M/F était 0,5 el i 'âge médian au diagnostic était de 3ans et 4 mois. Il existe une distribution bimodale en .fonction de l'âge, avec un premier pic durant les trois premières années de vie el un second pic enlre huit et onze ans avec une prédominance féminine dans les deux tranches d'âge. Les régions les plus concernés étaient celles de Tanger-Tetouan suivi de Meknès-Tafilalt et Gharb-Chrarda.
Le délai diagnostic médian était de 4mois. Les manifestations cliniques. adomino-pelviennes étaient le signe clinique révélateur le plus fréquent. Le diagnostic a été le plus souvent basé sur l'imagerie et fou les marqueurs tumoraux
et/ou l'histologie.
Les résultats histologiques a montré que les tératomes et les carcinomes embryonnaires étaient les plus fréquents (26% et 24%) suivi des tumeurs vitellines 17%, et les séminomes 15%.
La localisation la plus fréquente est celle de l'ovaire avec 39% des cas, suivi de la localisation testiculaire (18%) et puis sacrococcygienne(14%), la localisation cérébrale représentait 10,5% et d'autres localisations plus rares.
Le traitement a consisté en chimiothérapie pour 46 patients. La chirurgie a été le seul traitement pour trois patients. La radiothérapie a été utilisée pour un seul patient. Concernant l'évolution globale des patients, à la date des dernières nouvelles, 19 cas étaient en abandon de traitement, 18 en rémission complète avec un recul médian de deux ans, 09
cas vivants en rechute et quatre patients décédés.
Discussion : Les TGM restent des tumeurs rares chez l'enfant. Elles représentent 3,3% des cancers de l'enfant colligés dans le registre du cancer de l'enfant en Allemagne. L'incidence annuelle est environ de 0,4 à 0,8 cas par million d'enfànt de moins de j 5 ans.
Dans notre étude, les TGM représentent 1,-1% des cancers diagnostiqués et on retrouve la même distribution bimodale décrite dans la littérature avec un premier pic durant les deux premières années de vie et un second pic entre 7 et J () ans.
Concernant la répartition géographique, les résultat obtenus ne reflètent pas les résultats nationaux car on ne di5pose pas de registre national et notre service reçoit surtout les malades originaires du nord du Maroc.
Le diagnostic des TGM fait appel à l'imagerie qui peul être suffisante en cas de marqueurs positifs sinon l'histologie est obligatoire, ainsi dans notre étude le plus souvent les malades ont été diagnostiqués par l 'histologie et dans certains cas par l'imagerie et les marqueurs. Les tératomes sacrococcygiens et les tumeurs du sinus endodermique sont les plus .fréquents durant les deux premières années de la vie, alors que les choriocarcinomes elles carcinomes embryonnaires se développent surtout après l'âge de 5 ans, dans notre étude les tératomes et les carcinomes embryonnaires étaient les plus fréquents.
La localisation la plus fréquente dans notre étude était la localisation gonadique (ovaire et testicule). Des résultats pareils ont été publiés par l'équipe de Casablanca et l'équipe Allemagne GPOH.
Sur le plan thérapeutique, le traitement se base sur la chirurgie el la chimiothérapie plus rarement sur la radiothérapie avec actuellement une survie qui peut atteindre 85% à 5 ans. Dans notre étude, sur les 49 patients, à la date des dernières nouvelles, /9 cas étaient en abandon de traitement, 18 cas en rémission complète avec un recul médian de deux ans, 09 cas vivants en rechute et quatre patients décédés.
Conclusion : Les TGM restent des tumeurs rares et sont hétérogènes sur le plan clinique et histologique. Elles ont représenté 1,4% des cancers, et la localisation ovarienne était la plus fréquente. Concernant l'épidémiologie et la clinique de nos patients, elles sont concordantes avec les données de la littérature.
Malheureusement, concernant l'évolution, l'évaluation est difficile puisque L'échantillon est faible avec plus d'un tiers d'abandon de traitement. Il est donc nécessaire pour améliorer le pronostic des TGM de suivre la même stratégie que pour d'autres cancers (MDH, JAL) qui est celle de la prise en charge globale des patients qui comprend aussi bien le côtémédical que économique et social.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0202008 | Président : | KHATTAB MOHAMED | Directeur : | HESSISSEN LAILA | Juge : | CHELLAOUI MOUNIA | Juge : | EL AMINE ABOUHAFS M |
LES TUMEURS GERMINALES MALIGNES DE L'ENFANT [thèse] / TAKTAK KHADIJA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | TUMEUR GERMINALE MALIGNE EPIDEMIOLOGIE LOCALISATION ABONDON DE TRAITEMENT | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Résultats : Durant la période de notre étude ,49 cas de TGM ont été inclus soit 1,4% des cas de cancers admis durant la même période. Le sexe ratio M/F était 0,5 el i 'âge médian au diagnostic était de 3ans et 4 mois. Il existe une distribution bimodale en .fonction de l'âge, avec un premier pic durant les trois premières années de vie el un second pic enlre huit et onze ans avec une prédominance féminine dans les deux tranches d'âge. Les régions les plus concernés étaient celles de Tanger-Tetouan suivi de Meknès-Tafilalt et Gharb-Chrarda.
Le délai diagnostic médian était de 4mois. Les manifestations cliniques. adomino-pelviennes étaient le signe clinique révélateur le plus fréquent. Le diagnostic a été le plus souvent basé sur l'imagerie et fou les marqueurs tumoraux
et/ou l'histologie.
Les résultats histologiques a montré que les tératomes et les carcinomes embryonnaires étaient les plus fréquents (26% et 24%) suivi des tumeurs vitellines 17%, et les séminomes 15%.
La localisation la plus fréquente est celle de l'ovaire avec 39% des cas, suivi de la localisation testiculaire (18%) et puis sacrococcygienne(14%), la localisation cérébrale représentait 10,5% et d'autres localisations plus rares.
Le traitement a consisté en chimiothérapie pour 46 patients. La chirurgie a été le seul traitement pour trois patients. La radiothérapie a été utilisée pour un seul patient. Concernant l'évolution globale des patients, à la date des dernières nouvelles, 19 cas étaient en abandon de traitement, 18 en rémission complète avec un recul médian de deux ans, 09
cas vivants en rechute et quatre patients décédés.
Discussion : Les TGM restent des tumeurs rares chez l'enfant. Elles représentent 3,3% des cancers de l'enfant colligés dans le registre du cancer de l'enfant en Allemagne. L'incidence annuelle est environ de 0,4 à 0,8 cas par million d'enfànt de moins de j 5 ans.
Dans notre étude, les TGM représentent 1,-1% des cancers diagnostiqués et on retrouve la même distribution bimodale décrite dans la littérature avec un premier pic durant les deux premières années de vie et un second pic entre 7 et J () ans.
Concernant la répartition géographique, les résultat obtenus ne reflètent pas les résultats nationaux car on ne di5pose pas de registre national et notre service reçoit surtout les malades originaires du nord du Maroc.
Le diagnostic des TGM fait appel à l'imagerie qui peul être suffisante en cas de marqueurs positifs sinon l'histologie est obligatoire, ainsi dans notre étude le plus souvent les malades ont été diagnostiqués par l 'histologie et dans certains cas par l'imagerie et les marqueurs. Les tératomes sacrococcygiens et les tumeurs du sinus endodermique sont les plus .fréquents durant les deux premières années de la vie, alors que les choriocarcinomes elles carcinomes embryonnaires se développent surtout après l'âge de 5 ans, dans notre étude les tératomes et les carcinomes embryonnaires étaient les plus fréquents.
La localisation la plus fréquente dans notre étude était la localisation gonadique (ovaire et testicule). Des résultats pareils ont été publiés par l'équipe de Casablanca et l'équipe Allemagne GPOH.
Sur le plan thérapeutique, le traitement se base sur la chirurgie el la chimiothérapie plus rarement sur la radiothérapie avec actuellement une survie qui peut atteindre 85% à 5 ans. Dans notre étude, sur les 49 patients, à la date des dernières nouvelles, /9 cas étaient en abandon de traitement, 18 cas en rémission complète avec un recul médian de deux ans, 09 cas vivants en rechute et quatre patients décédés.
Conclusion : Les TGM restent des tumeurs rares et sont hétérogènes sur le plan clinique et histologique. Elles ont représenté 1,4% des cancers, et la localisation ovarienne était la plus fréquente. Concernant l'épidémiologie et la clinique de nos patients, elles sont concordantes avec les données de la littérature.
Malheureusement, concernant l'évolution, l'évaluation est difficile puisque L'échantillon est faible avec plus d'un tiers d'abandon de traitement. Il est donc nécessaire pour améliorer le pronostic des TGM de suivre la même stratégie que pour d'autres cancers (MDH, JAL) qui est celle de la prise en charge globale des patients qui comprend aussi bien le côtémédical que économique et social.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0202008 | Président : | KHATTAB MOHAMED | Directeur : | HESSISSEN LAILA | Juge : | CHELLAOUI MOUNIA | Juge : | EL AMINE ABOUHAFS M |
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