Titre : | LE PALUDISME GRAVE D’IMPORTATION AU SEIN DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMED V DE RABAT MAROC | Type de document : | thèse | Auteurs : | Abdessamad ERRAFYG, Auteur | Année de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Paludisme Accés grave palustre Plasmodium falciparum | Résumé : | Depuis l'éradication du dernier foyer de P. vivax au Maroc en 2004, la lutte contre le paludisme importé est devenue une priorité. Cette lutte repose sur la surveillance épidémiologique du parasite d'une part, et le contrôle du vecteur d'autre part.
Le paludisme grave peut se manifester cliniquement par différentes atteintes organiques, dont la plus redoutable est l'atteinte cérébrale ou neuro-paludisme, caractérisée par des troubles de la conscience, une prostration et des convulsions. Notre étude est une analyse rétrospective descriptive des cas graves de paludisme, incluant leurs caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques. Elle a été menée au laboratoire de parasitologie de l'Hôpital militaire d'instruction Mohammed V à Rabat sur une période de 9 ans, de 2011 à 2020.
Parmi les 32 cas identifiés, le ratio hommes/femmes était de 9,6. L'âge moyen des patients était de 31 ans, et la majorité d'entre eux (88 %) étaient de nationalité marocaine, suivis par des individus de nationalité gabonaise et ivoirienne à hauteur de 3 % respectivement. La durée moyenne du séjour dans les zones endémiques était de 168 jours, et 69 % de la population avait respecté une chimio prophylaxie rigoureuse. Divers symptômes ont été observés, principalement une fièvre chez 18 % des cas, avec une température moyenne de 38,8 °C.
Sur le plan biologique, l'examen de référence était la goutte épaisse. Tous les sujets, sans exception, présentaient une goutte épaisse positive ainsi qu'un frottis sanguin positif. Parmi les cas diagnostiqués, 27 étaient dus à Plasmodium falciparum, et 3 cas présentaient une co-infection de Plasmodium falciparum et Plasmodium ovale. Dans 59 % des cas, le stade identifié était le trophozoïte, 19 % présentaient à la fois des trophozoïtes et des gamétocytes, et 3 % présentaient des trophozoïtes et des schizontes. Cependant, le stade n'a pas été précisé dans 19 % des cas. La parasitémie moyenne était de 7,73 avec une médiane de 7,00. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2702023 | Directeur : | NAOUI Hafida |
LE PALUDISME GRAVE D’IMPORTATION AU SEIN DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMED V DE RABAT MAROC [thèse] / Abdessamad ERRAFYG, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Paludisme Accés grave palustre Plasmodium falciparum | Résumé : | Depuis l'éradication du dernier foyer de P. vivax au Maroc en 2004, la lutte contre le paludisme importé est devenue une priorité. Cette lutte repose sur la surveillance épidémiologique du parasite d'une part, et le contrôle du vecteur d'autre part.
Le paludisme grave peut se manifester cliniquement par différentes atteintes organiques, dont la plus redoutable est l'atteinte cérébrale ou neuro-paludisme, caractérisée par des troubles de la conscience, une prostration et des convulsions. Notre étude est une analyse rétrospective descriptive des cas graves de paludisme, incluant leurs caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques. Elle a été menée au laboratoire de parasitologie de l'Hôpital militaire d'instruction Mohammed V à Rabat sur une période de 9 ans, de 2011 à 2020.
Parmi les 32 cas identifiés, le ratio hommes/femmes était de 9,6. L'âge moyen des patients était de 31 ans, et la majorité d'entre eux (88 %) étaient de nationalité marocaine, suivis par des individus de nationalité gabonaise et ivoirienne à hauteur de 3 % respectivement. La durée moyenne du séjour dans les zones endémiques était de 168 jours, et 69 % de la population avait respecté une chimio prophylaxie rigoureuse. Divers symptômes ont été observés, principalement une fièvre chez 18 % des cas, avec une température moyenne de 38,8 °C.
Sur le plan biologique, l'examen de référence était la goutte épaisse. Tous les sujets, sans exception, présentaient une goutte épaisse positive ainsi qu'un frottis sanguin positif. Parmi les cas diagnostiqués, 27 étaient dus à Plasmodium falciparum, et 3 cas présentaient une co-infection de Plasmodium falciparum et Plasmodium ovale. Dans 59 % des cas, le stade identifié était le trophozoïte, 19 % présentaient à la fois des trophozoïtes et des gamétocytes, et 3 % présentaient des trophozoïtes et des schizontes. Cependant, le stade n'a pas été précisé dans 19 % des cas. La parasitémie moyenne était de 7,73 avec une médiane de 7,00. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS2702023 | Directeur : | NAOUI Hafida |
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