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NEPHROTOXICITE DES PLANTES MEDICINALES : DONNEES DU CENTRE ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE DU MAROC (CAPM) / Hasnae KHALFAOUI
Titre : NEPHROTOXICITE DES PLANTES MEDICINALES : DONNEES DU CENTRE ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE DU MAROC (CAPM) Type de document : thèse Auteurs : Hasnae KHALFAOUI, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rein Néphrotoxicité Plantes médicinales Phytovigilance Centre Antipoison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) Résumé : Le Maroc par sa position biogéographique, sa diversité floristique et sa population qui
s’adonnent depuis des siècles à des pratiques traditionnelles le rend un grand consommateur des
plantes médicinales. Quoique les plantes médicinales sont bénéfiques pour la santé parce qu’elles
contiennent des principes actifs qui sont responsables de leurs effets thérapeutiques, elles ne sont pas
dénuées de toxicités qui peuvent toucher plusieurs organes, et plus particulièrement les reins. Le
présent travail comporte une recherche bibliographique et une étude analytique rétrospective des cas
de néphrotoxicité liés à l’usage des plantes médicinales déclarés au Centre Antipoison et de
Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) durant la période allant de 2011 à 2018. L’étude vise à
déterminer la prévalence, les caractères spatio-temporelles, épidémiologiques et cliniques des cas
recensés, ainsi que les espèces de plantes incriminées dans ce type d’intoxication. Durant la période
d’étude, soixante-trois cas ont été recensés dans la base de données étudiée. Cette dernière montre que
la classe d’âge des adultes est la plus touchée, avec un taux de 68%. Le sexe-ratio (H/F) est de 0,88
avec prédominance du sex féminin avec un taux de 54%. La plante Aristolochia longa L. (AristolocheBereztem) est la plus incriminée dans ce type d’intoxication avec un taux de 76% des cas notifiés,
consommée seule ou sous forme de mixture. La base de données dévoile également que l’usage des
plantes était surtout pour le traitement des maladies cancéreuses avec un taux de 44%. La néphrite
tubulointerstitielle constitue la lésion rénale la plus fréquente avec un taux de 83% des cas notifiés.
L’évolution était non favorable dans 46% des cas. Ces résultats rappellent la nécessité de surveiller les
effets indésirables liés à l’usage des plantes médicinales à travers le système de phytovigilance afin
d’assurer un usage rationnel et sécuritaire de cette thérapieNuméro (Thèse ou Mémoire) : P0242023 Président : Yassir BOUSLIMAN Directeur : Imane ZAKARIYA Juge : Yasmina TADLAOUI Juge : Rachid NEJJARI Juge : Abderrahim CHABAT NEPHROTOXICITE DES PLANTES MEDICINALES : DONNEES DU CENTRE ANTIPOISON ET DE PHARMACOVIGILANCE DU MAROC (CAPM) [thèse] / Hasnae KHALFAOUI, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Rein Néphrotoxicité Plantes médicinales Phytovigilance Centre Antipoison et de Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) Résumé : Le Maroc par sa position biogéographique, sa diversité floristique et sa population qui
s’adonnent depuis des siècles à des pratiques traditionnelles le rend un grand consommateur des
plantes médicinales. Quoique les plantes médicinales sont bénéfiques pour la santé parce qu’elles
contiennent des principes actifs qui sont responsables de leurs effets thérapeutiques, elles ne sont pas
dénuées de toxicités qui peuvent toucher plusieurs organes, et plus particulièrement les reins. Le
présent travail comporte une recherche bibliographique et une étude analytique rétrospective des cas
de néphrotoxicité liés à l’usage des plantes médicinales déclarés au Centre Antipoison et de
Pharmacovigilance du Maroc (CAPM) durant la période allant de 2011 à 2018. L’étude vise à
déterminer la prévalence, les caractères spatio-temporelles, épidémiologiques et cliniques des cas
recensés, ainsi que les espèces de plantes incriminées dans ce type d’intoxication. Durant la période
d’étude, soixante-trois cas ont été recensés dans la base de données étudiée. Cette dernière montre que
la classe d’âge des adultes est la plus touchée, avec un taux de 68%. Le sexe-ratio (H/F) est de 0,88
avec prédominance du sex féminin avec un taux de 54%. La plante Aristolochia longa L. (AristolocheBereztem) est la plus incriminée dans ce type d’intoxication avec un taux de 76% des cas notifiés,
consommée seule ou sous forme de mixture. La base de données dévoile également que l’usage des
plantes était surtout pour le traitement des maladies cancéreuses avec un taux de 44%. La néphrite
tubulointerstitielle constitue la lésion rénale la plus fréquente avec un taux de 83% des cas notifiés.
L’évolution était non favorable dans 46% des cas. Ces résultats rappellent la nécessité de surveiller les
effets indésirables liés à l’usage des plantes médicinales à travers le système de phytovigilance afin
d’assurer un usage rationnel et sécuritaire de cette thérapieNuméro (Thèse ou Mémoire) : P0242023 Président : Yassir BOUSLIMAN Directeur : Imane ZAKARIYA Juge : Yasmina TADLAOUI Juge : Rachid NEJJARI Juge : Abderrahim CHABAT Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité P0242023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2023 Disponible