Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
4 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Cytoponction'
Affiner la recherche Faire une suggestion
APPORT DE LA CYTOPONCTION SOUS ÉCHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES MASSES SOLIDES DU PANCRÉAS. / BENOMAR Ismail
Titre : APPORT DE LA CYTOPONCTION SOUS ÉCHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES MASSES SOLIDES DU PANCRÉAS. Type de document : thèse Auteurs : BENOMAR Ismail, Auteur Année de publication : 2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : Echo endoscopie cytoponction pancréas masses solides Résumé : Objectifs :
1) Evaluer les caractéristiques épidémiologique et morphologique des masses solides du pancréas
2) Apport de la cytoponction sous échoendoscopie dans le diagnostic histologique des masses solides du pancréas.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service d’exploration fonctionnelles digestives du CHU-Rabat, de Mai 2017 à Novembre 2019, incluant 37 patients. Un échoendoscope à vision linéaire a été utilisé. Les aiguilles de cytoponction utilisées étaient de 19G et 22G. la cytoponction sous EES était réalisée en ambulatoire après écartement des contre-indications. Les données étaientrecueillies à partir du registre d’échoendoscopie du service et d’examens anatomopathologique.
Résultats : Dans notre étude, le sexe ratio F/H était de 1.62, la moyenne d’âge était de 58,11 ans. La taille moyenne des tumeurs était de 4,66cm. La cytoponction sous EES avait comme indication une tumeur non résécable dans 79%. La sensibilité de la cytoponction sous EES à avoir un résultats tissulaire correcte dans notre étude était de 68% et une sensibilité de diagnostic de malignité était de 73%. La cytoponction avait montré un adénocarcinome du pancréas dans 47% des cas, une pancréatite chronique dans 11% des cas, une tumeur solide et pseudo-papillaire du pancréas dans 5% des cas, une tumeur neuroendocrine du pancréas G1 dans 3%, une métastase d’un cancer extrapancréatique dans 3% des cas. La cytoponction était non concluante dans 32% des cas dont 3 ont bénéficié d’une 2ème cytoponction et une a révélé un adénocarcinome du pancréas, tandis que les 2 autres sont revenues non concluante pour qui une cytoponction scannoguidée a été recommandée. Aucune complication n’a été relevée
Conclusion : L’étude a montré que cette technique dans notre service était de rendement moyen par rapport à la littérature mais reste satisfaisante pour une équipe en cours d’apprentissage.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0412020 Président : KABBAJ.N Directeur : SALIHOUN.M Juge : ELMALKI.H.O Juge : ZNATI.K APPORT DE LA CYTOPONCTION SOUS ÉCHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES MASSES SOLIDES DU PANCRÉAS. [thèse] / BENOMAR Ismail, Auteur . - 2020.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Echo endoscopie cytoponction pancréas masses solides Résumé : Objectifs :
1) Evaluer les caractéristiques épidémiologique et morphologique des masses solides du pancréas
2) Apport de la cytoponction sous échoendoscopie dans le diagnostic histologique des masses solides du pancréas.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au service d’exploration fonctionnelles digestives du CHU-Rabat, de Mai 2017 à Novembre 2019, incluant 37 patients. Un échoendoscope à vision linéaire a été utilisé. Les aiguilles de cytoponction utilisées étaient de 19G et 22G. la cytoponction sous EES était réalisée en ambulatoire après écartement des contre-indications. Les données étaientrecueillies à partir du registre d’échoendoscopie du service et d’examens anatomopathologique.
Résultats : Dans notre étude, le sexe ratio F/H était de 1.62, la moyenne d’âge était de 58,11 ans. La taille moyenne des tumeurs était de 4,66cm. La cytoponction sous EES avait comme indication une tumeur non résécable dans 79%. La sensibilité de la cytoponction sous EES à avoir un résultats tissulaire correcte dans notre étude était de 68% et une sensibilité de diagnostic de malignité était de 73%. La cytoponction avait montré un adénocarcinome du pancréas dans 47% des cas, une pancréatite chronique dans 11% des cas, une tumeur solide et pseudo-papillaire du pancréas dans 5% des cas, une tumeur neuroendocrine du pancréas G1 dans 3%, une métastase d’un cancer extrapancréatique dans 3% des cas. La cytoponction était non concluante dans 32% des cas dont 3 ont bénéficié d’une 2ème cytoponction et une a révélé un adénocarcinome du pancréas, tandis que les 2 autres sont revenues non concluante pour qui une cytoponction scannoguidée a été recommandée. Aucune complication n’a été relevée
Conclusion : L’étude a montré que cette technique dans notre service était de rendement moyen par rapport à la littérature mais reste satisfaisante pour une équipe en cours d’apprentissage.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0412020 Président : KABBAJ.N Directeur : SALIHOUN.M Juge : ELMALKI.H.O Juge : ZNATI.K Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0412020 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible M0412020-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible Documents numériques
M0412020URL CANCERS DIFFERENCIES DE LA THYROIDE A PROPOS DE 35 CAS / EL JAI Amine
Titre : CANCERS DIFFERENCIES DE LA THYROIDE A PROPOS DE 35 CAS Type de document : thèse Auteurs : EL JAI Amine, Auteur Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Mots-clés : CANCERS DIFFERENCIES THYROIDE TSHUS THYROGLOBULINE I131ECHOGRAPHIE SCINTIGRAPHIE NODULES CYTOPONCTION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les cancers papillaire et folliculaire sont les tumeurs malignes les plus fréquentes du corps thyroïde. Ils sont rares et représentent 1% de tous les cancers. Pourtant, ces dernières décennies ont vu leur incidence augmentée régulièrement dans le monde. Au Maroc, l’incidence annuelle du carcinome différencié de la thyroïde est estimée actuellement à 0,6 pour 100 000 alors qu’elle n’était que de 0,3 pour 100000 il y a 20 ans. Ce cancer se présente le plus souvent sous la forme de nodule. Leur prévalence est très élevée mais seulement 5 % des nodules sont des cancers. Un des objectifs primordiaux est donc de sélectionner les nodules sains des nodules cancéreux par des facteurs prédictifs de malignité clinique et paraclinique.
Notre travail a consisté en une étude rétrospective de 35 cas de patients atteints de cancer différencié de la thyroïde, hospitalisés au sein du service d’endocrinologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat durant la période s’étalant de 2001 à 2008. A travers ce travail, nous avons exposé et comparé à la littérature les différents aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, et histopathologiques de ces cancers, ainsi que les modalités de traitement et de surveillance.
L’âge médian était de 42 ans et la prédominance féminine était claire avec un sexe ratio de 1,9. Les nodules thyroïdiens étaient la principale circonstance de découverte (88,5% des cas) et 17,7% des patients ont présenté des signes de compression. Les nodules étaient fermes dans 95% des cas, d’échostructure solide dans 78% des cas et hypoéchogènes dans 82% des cas. Les calcifications ont été notées chez 14,2% des patients et les adénopathies cervicales dans 17,1% des cas. L’examen histologique définitif a révélé 68,5% de carcinome papillaire et 31,5% de carcinome vésiculaire. L’envahissement ganglionnaire était plus fréquent pour les carcinomes papillaires avec 37,5% des cas contre 9% des cas pour les carcinomes vésiculaire. Il y a eu 3 cas de métastases à distance, soit 8,6%, et n’étaient en rapport qu’avec des carcinomes vésiculaires.
Sur le plan thérapeutique, nous avons réalisé 13 thyroïdectomies totales et 22 partielles qui ont été totalisées après examen histologique définitif. On y a associé un curage récurrentiel dans 22 cas et jugulo-carotidien dans 8 cas. La totalisation isotopique a intéressé 66% des patients, indiquée lorsque des résidus thyroïdiens ou un envahissement ganglionnaire ou à distance a été retrouvé.
Une hormonothérapie à des doses supraphysiologiques et frénatrice a été prescrite à l’ensemble de nos patients. La surveillance des patients était satisfaisante et seulement 3 cas de récidives ganglionnaires ont été détectés et traités par irradiation à l’iode 131. Aucun décès par cancer différencié de la thyroïde n’a été observé dans notre série.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1152009 Président : TOURIA AMIL Directeur : GHIZLAN BELMAJDOUB Juge : ABDERAHIM DOUDOUH Juge : FOUAD BENARIBA CANCERS DIFFERENCIES DE LA THYROIDE A PROPOS DE 35 CAS [thèse] / EL JAI Amine, Auteur . - 2010.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CANCERS DIFFERENCIES THYROIDE TSHUS THYROGLOBULINE I131ECHOGRAPHIE SCINTIGRAPHIE NODULES CYTOPONCTION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les cancers papillaire et folliculaire sont les tumeurs malignes les plus fréquentes du corps thyroïde. Ils sont rares et représentent 1% de tous les cancers. Pourtant, ces dernières décennies ont vu leur incidence augmentée régulièrement dans le monde. Au Maroc, l’incidence annuelle du carcinome différencié de la thyroïde est estimée actuellement à 0,6 pour 100 000 alors qu’elle n’était que de 0,3 pour 100000 il y a 20 ans. Ce cancer se présente le plus souvent sous la forme de nodule. Leur prévalence est très élevée mais seulement 5 % des nodules sont des cancers. Un des objectifs primordiaux est donc de sélectionner les nodules sains des nodules cancéreux par des facteurs prédictifs de malignité clinique et paraclinique.
Notre travail a consisté en une étude rétrospective de 35 cas de patients atteints de cancer différencié de la thyroïde, hospitalisés au sein du service d’endocrinologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohamed V de Rabat durant la période s’étalant de 2001 à 2008. A travers ce travail, nous avons exposé et comparé à la littérature les différents aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, et histopathologiques de ces cancers, ainsi que les modalités de traitement et de surveillance.
L’âge médian était de 42 ans et la prédominance féminine était claire avec un sexe ratio de 1,9. Les nodules thyroïdiens étaient la principale circonstance de découverte (88,5% des cas) et 17,7% des patients ont présenté des signes de compression. Les nodules étaient fermes dans 95% des cas, d’échostructure solide dans 78% des cas et hypoéchogènes dans 82% des cas. Les calcifications ont été notées chez 14,2% des patients et les adénopathies cervicales dans 17,1% des cas. L’examen histologique définitif a révélé 68,5% de carcinome papillaire et 31,5% de carcinome vésiculaire. L’envahissement ganglionnaire était plus fréquent pour les carcinomes papillaires avec 37,5% des cas contre 9% des cas pour les carcinomes vésiculaire. Il y a eu 3 cas de métastases à distance, soit 8,6%, et n’étaient en rapport qu’avec des carcinomes vésiculaires.
Sur le plan thérapeutique, nous avons réalisé 13 thyroïdectomies totales et 22 partielles qui ont été totalisées après examen histologique définitif. On y a associé un curage récurrentiel dans 22 cas et jugulo-carotidien dans 8 cas. La totalisation isotopique a intéressé 66% des patients, indiquée lorsque des résidus thyroïdiens ou un envahissement ganglionnaire ou à distance a été retrouvé.
Une hormonothérapie à des doses supraphysiologiques et frénatrice a été prescrite à l’ensemble de nos patients. La surveillance des patients était satisfaisante et seulement 3 cas de récidives ganglionnaires ont été détectés et traités par irradiation à l’iode 131. Aucun décès par cancer différencié de la thyroïde n’a été observé dans notre série.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1152009 Président : TOURIA AMIL Directeur : GHIZLAN BELMAJDOUB Juge : ABDERAHIM DOUDOUH Juge : FOUAD BENARIBA Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1152009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible Les cancers thyroïdiens Actualites et perspectives d’avenir A propos de 72 cas / BEDDOUCHE IBRAHIM
Titre : Les cancers thyroïdiens Actualites et perspectives d’avenir A propos de 72 cas Type de document : thèse Auteurs : BEDDOUCHE IBRAHIM, Auteur Année de publication : 2008 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cancer thyroïdien Cytoponction Examen extemporané Surveillance Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les cancers thyroïdiens sont des tumeurs malignes du corps thyroïde. Ils sont rares et représentent 1% de tous les cancers. Durant les vingt dernières années, l’essor des moyens diagnostiques (échographie et cytoponction), et les modifications des pratiques de prise en charge des pathologies thyroïdiennes ont entraîné une augmentation de ces cancers en particulier les microcarcinomes papillaires.
La prise en charge des cancers thyroïdiens est multidisciplinaire compte-tenu des implications chirurgicales, endocriniennes, isotopiques et histopathologiques.
Toutefois, l’abord thérapeutique de ces cancers a été l’objet de vives polémiques, mais semble évoluer progressivement vers un consensus sur l’essentiel de ses principes. La thyroïdectomie totale qui permet de simplifier la surveillance post opératoire tend à s’imposer comme le geste de choix concernant le corps thyroïde.
Il nous a donc paru intéressant d’étudier une série de 1453 thyroïdectomies effectuées dans le service ORL de l’Hôpital Militaire Moulay Ismail de Meknès. Notre travail s’est fixé comme objectifs, une étude rétrospective des caractères épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, histopathologiques, thérapeutiques, et évolutifs de l’ensemble des patients porteurs d’un cancer de la thyroïde hospitalisés dans le service entre mai 1996 et mars 2008.
L’examen histologique définitif a retrouvé 72 cancers dans cette série soit une fréquence de 5% du nombre totale des gestes. Histologiquement, ces cancers se répartissent comme suit :
Ø 34 carcinomes papillaires (47%).
Ø 26 carcinomes vésiculaires (36%).
Ø 2 carcinomes médullaires (3%).
Ø 3 carcinomes anaplasiques (4%).
Ø 3 microcarcinomes papillaires (4%).
(Dont 1 associé a une thyroïdite de Riedel)
Ø 4 lymphomes (6%).
Tous nos patients ont bénéficié d’une échographie et d’un dosage de la TSHus. Un bilan complémentaire a été demande en fonction de chaque cas.
Sur le plan thérapeutique, nous avons réalisé une thyroïdectomie totale d’emblée dans 71 cas. Une totalisation après résultat histologique définitif a été pratiquée chez un seul patient. Un curage récurrentiel (CR) homolatéral à la lésion a été réalisé dans tous les cas, on y associe systématiquement une lymphadénéctomie récurrentielle controlatérale ; geste pouvant être transformé en un CR en cas de ganglions palpables. Du fait, que la majeure partie de nos patients était classée N0 clinique et échographique, le curage jugulo-carotidien n’a été alors pratiqué que dans 2 cas. Pour les 65 patients présentant un cancer différencié de la thyroïde, un sevrage hormonal d’environs 4 à 6 semaines a été indiqué, un bilan isotopique et l’administration d’iode radioactive ont été systématique. De même une hormonothérapie a des doses supraphysiologiques et carcinostasionnantes a été prescrite à l’ensemble de nos patients présentant un cancer thyroïdien non médullaire (200 mg de la L-Thyroxine). Le contrôle biologique a été satisfaisant chez 70 patients, avec un taux de TSH presque nul. Un seul patient gardait un taux de TSHus élevé témoignant d’une récidive de sa maladie cancéreuse.
Les deux cancers médullaires ont reçus un traitement hormonal substitutif et non frénateur, ils ont bénéficié d’une enquête familiale et d’un bilan biologique et radiologique à la recherche d’une néoplasie endocrinienne multiple. De même, les quatre patients ayant un lymphome ont été adressés au service d’hématologie pour complément de bilan et prise en charge adéquate.
En somme, une attitude correcte nécessite la collaboration étroite de médecins, chirurgiens, échographistes, isotopistes, et anatomopathologistes afin de donner aux malades les meilleures chances de guérison, et contribuer à l’économie de santé
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1182008 Président : MAHMOUDI ABDELKARIM Directeur : MESSARY ABDELHAMID Juge : EL MANSARI OMAR Juge : TARIB ABDELILAH Les cancers thyroïdiens Actualites et perspectives d’avenir A propos de 72 cas [thèse] / BEDDOUCHE IBRAHIM, Auteur . - 2008.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Cancer thyroïdien Cytoponction Examen extemporané Surveillance Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Les cancers thyroïdiens sont des tumeurs malignes du corps thyroïde. Ils sont rares et représentent 1% de tous les cancers. Durant les vingt dernières années, l’essor des moyens diagnostiques (échographie et cytoponction), et les modifications des pratiques de prise en charge des pathologies thyroïdiennes ont entraîné une augmentation de ces cancers en particulier les microcarcinomes papillaires.
La prise en charge des cancers thyroïdiens est multidisciplinaire compte-tenu des implications chirurgicales, endocriniennes, isotopiques et histopathologiques.
Toutefois, l’abord thérapeutique de ces cancers a été l’objet de vives polémiques, mais semble évoluer progressivement vers un consensus sur l’essentiel de ses principes. La thyroïdectomie totale qui permet de simplifier la surveillance post opératoire tend à s’imposer comme le geste de choix concernant le corps thyroïde.
Il nous a donc paru intéressant d’étudier une série de 1453 thyroïdectomies effectuées dans le service ORL de l’Hôpital Militaire Moulay Ismail de Meknès. Notre travail s’est fixé comme objectifs, une étude rétrospective des caractères épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, histopathologiques, thérapeutiques, et évolutifs de l’ensemble des patients porteurs d’un cancer de la thyroïde hospitalisés dans le service entre mai 1996 et mars 2008.
L’examen histologique définitif a retrouvé 72 cancers dans cette série soit une fréquence de 5% du nombre totale des gestes. Histologiquement, ces cancers se répartissent comme suit :
Ø 34 carcinomes papillaires (47%).
Ø 26 carcinomes vésiculaires (36%).
Ø 2 carcinomes médullaires (3%).
Ø 3 carcinomes anaplasiques (4%).
Ø 3 microcarcinomes papillaires (4%).
(Dont 1 associé a une thyroïdite de Riedel)
Ø 4 lymphomes (6%).
Tous nos patients ont bénéficié d’une échographie et d’un dosage de la TSHus. Un bilan complémentaire a été demande en fonction de chaque cas.
Sur le plan thérapeutique, nous avons réalisé une thyroïdectomie totale d’emblée dans 71 cas. Une totalisation après résultat histologique définitif a été pratiquée chez un seul patient. Un curage récurrentiel (CR) homolatéral à la lésion a été réalisé dans tous les cas, on y associe systématiquement une lymphadénéctomie récurrentielle controlatérale ; geste pouvant être transformé en un CR en cas de ganglions palpables. Du fait, que la majeure partie de nos patients était classée N0 clinique et échographique, le curage jugulo-carotidien n’a été alors pratiqué que dans 2 cas. Pour les 65 patients présentant un cancer différencié de la thyroïde, un sevrage hormonal d’environs 4 à 6 semaines a été indiqué, un bilan isotopique et l’administration d’iode radioactive ont été systématique. De même une hormonothérapie a des doses supraphysiologiques et carcinostasionnantes a été prescrite à l’ensemble de nos patients présentant un cancer thyroïdien non médullaire (200 mg de la L-Thyroxine). Le contrôle biologique a été satisfaisant chez 70 patients, avec un taux de TSH presque nul. Un seul patient gardait un taux de TSHus élevé témoignant d’une récidive de sa maladie cancéreuse.
Les deux cancers médullaires ont reçus un traitement hormonal substitutif et non frénateur, ils ont bénéficié d’une enquête familiale et d’un bilan biologique et radiologique à la recherche d’une néoplasie endocrinienne multiple. De même, les quatre patients ayant un lymphome ont été adressés au service d’hématologie pour complément de bilan et prise en charge adéquate.
En somme, une attitude correcte nécessite la collaboration étroite de médecins, chirurgiens, échographistes, isotopistes, et anatomopathologistes afin de donner aux malades les meilleures chances de guérison, et contribuer à l’économie de santé
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1182008 Président : MAHMOUDI ABDELKARIM Directeur : MESSARY ABDELHAMID Juge : EL MANSARI OMAR Juge : TARIB ABDELILAH Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1182008 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2008 Disponible PLACE DE L’ECHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DIGESTIVES : ETUDE TRANSVERSALE MONOCENTRIQUE / Rim CHAIBI
Titre : PLACE DE L’ECHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DIGESTIVES : ETUDE TRANSVERSALE MONOCENTRIQUE Type de document : thèse Auteurs : Rim CHAIBI, Auteur Année de publication : 2023 Langues : Français (fre) Mots-clés : Echoendoscopie Cytoponction Tumeurs du tube digestif Imagerie en coupe Résumé : Introduction : L’échoendoscopie (EES) est une technique d’exploration de l’appareil
digestif, permettant d’établir le diagnostic et la classification des tumeurs du tube digestif.
L’objectif de notre étude était de décrire l’apport de l’EES et de la cytoponction dans le
diagnostic et la précision du type histologique des tumeurs du tube digestif.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée à
partir de la base de données du service des explorations fonctionnelles digestives de l’hôpital
Ibn Sina de Rabat, de Janvier 2017 à Décembre 2021. Nous avons calculé la concordance
entre ces deux techniques selon le coefficient K, et estimé la sensibilité, la spécificité, les
valeurs prédictives positive et négative ainsi que les rapports de vraisemblance positive et
négative de l’EES sur la base des résultats de l’imagerie en coupe.
Résultats : 52 patients inclus, l’âge moyen était de 56 ± 14.8 ans, pour un sexe ratio
F/H de 2. La localisation était gastrique dans 46% des cas, rectale dans 29% des cas,
œsophagienne dans 13% des cas et duodénale dans 12% des cas. La concordance globale
entre EES et imagerie en coupe était modérée, avec un coefficient K de 0,584 (p < 0,001)
pour la stadification T et de 0,635 (p < 0,001) pour la stadification N. La précision
diagnostique était plus élevée pour les stades extrêmes, à hauteur de 90,6% au stade T1 et de
93,8% au stade T4.
Discussion : Les études s’accordent à retenir l’EES comme un outil précis dans le
diagnostic des tumeurs digestives, et ce indépendamment de leur siège. Sa performance
augmente grâce à la cytoponction qu’elle permet de réaliser, lui accordant une importance
comparable à celle de l’imagerie en coupe.
Conclusion : L’EES est un outil prometteur, toutefois sa comparaison aux résultats
histopathologiques demeure nécessaire pour renforcer les résultats de notre sérieNuméro (Thèse ou Mémoire) : M0242023 Président : Nawal KABBAJ Directeur : Mouna SALIHOUN Juge : Hadj Omar EL MALKI Juge : Fedoua ROUIBAA Juge : Hassan SEDDIK PLACE DE L’ECHOENDOSCOPIE DANS LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS DIGESTIVES : ETUDE TRANSVERSALE MONOCENTRIQUE [thèse] / Rim CHAIBI, Auteur . - 2023.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Echoendoscopie Cytoponction Tumeurs du tube digestif Imagerie en coupe Résumé : Introduction : L’échoendoscopie (EES) est une technique d’exploration de l’appareil
digestif, permettant d’établir le diagnostic et la classification des tumeurs du tube digestif.
L’objectif de notre étude était de décrire l’apport de l’EES et de la cytoponction dans le
diagnostic et la précision du type histologique des tumeurs du tube digestif.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée à
partir de la base de données du service des explorations fonctionnelles digestives de l’hôpital
Ibn Sina de Rabat, de Janvier 2017 à Décembre 2021. Nous avons calculé la concordance
entre ces deux techniques selon le coefficient K, et estimé la sensibilité, la spécificité, les
valeurs prédictives positive et négative ainsi que les rapports de vraisemblance positive et
négative de l’EES sur la base des résultats de l’imagerie en coupe.
Résultats : 52 patients inclus, l’âge moyen était de 56 ± 14.8 ans, pour un sexe ratio
F/H de 2. La localisation était gastrique dans 46% des cas, rectale dans 29% des cas,
œsophagienne dans 13% des cas et duodénale dans 12% des cas. La concordance globale
entre EES et imagerie en coupe était modérée, avec un coefficient K de 0,584 (p < 0,001)
pour la stadification T et de 0,635 (p < 0,001) pour la stadification N. La précision
diagnostique était plus élevée pour les stades extrêmes, à hauteur de 90,6% au stade T1 et de
93,8% au stade T4.
Discussion : Les études s’accordent à retenir l’EES comme un outil précis dans le
diagnostic des tumeurs digestives, et ce indépendamment de leur siège. Sa performance
augmente grâce à la cytoponction qu’elle permet de réaliser, lui accordant une importance
comparable à celle de l’imagerie en coupe.
Conclusion : L’EES est un outil prometteur, toutefois sa comparaison aux résultats
histopathologiques demeure nécessaire pour renforcer les résultats de notre sérieNuméro (Thèse ou Mémoire) : M0242023 Président : Nawal KABBAJ Directeur : Mouna SALIHOUN Juge : Hadj Omar EL MALKI Juge : Fedoua ROUIBAA Juge : Hassan SEDDIK Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0242023 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2023 Disponible