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ABLATION PAR RADIOFRÉQUENCE DES TACHYCARDIES JONCTIONNELLES PAR RÉENTRÉE INTRANODALE : EXPERIENCE DU SERVICE DE RYTHMOLOGIE DU CENTRE DE CARDIOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT / SIAGH SELMA
Titre : ABLATION PAR RADIOFRÉQUENCE DES TACHYCARDIES JONCTIONNELLES PAR RÉENTRÉE INTRANODALE : EXPERIENCE DU SERVICE DE RYTHMOLOGIE DU CENTRE DE CARDIOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT Type de document : thèse Auteurs : SIAGH SELMA, Auteur Année de publication : 2024 Langues : Français (fre) Mots-clés : Tachycardie jonctionnelle par réentrée intra-nodale Tachycardie
supraventriculaire Dualité nodale Ablation par radiofréquenceRésumé : Les tachycardies jonctionnelles par réentrée intra-nodale (TRIN) représentent la
majorité des TSV paroxystiques. Notre travail est une étude descriptive et analytique visant à
éclaircir les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, électriques et électrophysiologiques
des TRIN, ainsi que les aspects thérapeutiques et évolutifs. Elle a été menée sur une série 62
patients hospitalisés au service de rythmologie du centre de cardiologie de l’Hôpital Militaire
d’Instruction Mohammed V de Rabat, entre le premier Janvier 2018 et le 31 Décembre 2022.
L’âge moyen des patients était de 48,6 ± 13,2 ans. Un début des symptômes après l’âge
de 50 ans a été décrit chez 28,6% des patients. Ces résultats, avec ceux de la littérature,
concourent à réfuter l’idée relativement répandue que la TRIN est exclusivement une TSV du
sujet jeune. De plus, les TRIN affectent plus souvent les femmes (56%) et surviennent
typiquement sur un cœur sain (90,3%).
La symptomatologie est dominée par les palpitations (98,4%). Le diagnostic de TRIN
et sa documentation sont difficiles, si bien que l’on note un retard diagnostique d’en moyenne
huit ans dans notre série. Les palpitations ressenties dans le cou et la polyurie sont des éléments
d’orientation importants. Néanmoins, ils ont rarement été inclus dans l’interrogatoire de nos
patients.
L’écrasante majorité (87,7%) des TRIN est formée par les TRIN typiques (slow-fast).
Le traitement curatif repose sur la modification de la voie lente. La technique de la
radiofréquence est la plus utilisée et a été la seule technique employée dans notre série. C’est
une procédure efficace, avec un taux de succès immédiat de 96,4%. Les complications sont
dominées par les BAV, qui demeurent néanmoins rares. Deux cas (3,6%) ont été recensés dans
notre série. Le pronostic des TRIN est bon. L’évolution peut toutefois être marquée par des
complications rythmiques en particulier la fibrillation atriale, et des complications conductives
(les BAV tardifs). Enfin les récidives sont relativement rares (5,5% dans notre série).Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2402024 Président : CHAIB ALI Directeur : BOUZELMAT HICHAM Juge : FELLAT IBTISSAM Juge : DRISSI MOHAMMED Juge : KHEYI JAMAL-MOUINE NAJAT ABLATION PAR RADIOFRÉQUENCE DES TACHYCARDIES JONCTIONNELLES PAR RÉENTRÉE INTRANODALE : EXPERIENCE DU SERVICE DE RYTHMOLOGIE DU CENTRE DE CARDIOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE D’INSTRUCTION MOHAMMED V DE RABAT [thèse] / SIAGH SELMA, Auteur . - 2024.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Tachycardie jonctionnelle par réentrée intra-nodale Tachycardie
supraventriculaire Dualité nodale Ablation par radiofréquenceRésumé : Les tachycardies jonctionnelles par réentrée intra-nodale (TRIN) représentent la
majorité des TSV paroxystiques. Notre travail est une étude descriptive et analytique visant à
éclaircir les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, électriques et électrophysiologiques
des TRIN, ainsi que les aspects thérapeutiques et évolutifs. Elle a été menée sur une série 62
patients hospitalisés au service de rythmologie du centre de cardiologie de l’Hôpital Militaire
d’Instruction Mohammed V de Rabat, entre le premier Janvier 2018 et le 31 Décembre 2022.
L’âge moyen des patients était de 48,6 ± 13,2 ans. Un début des symptômes après l’âge
de 50 ans a été décrit chez 28,6% des patients. Ces résultats, avec ceux de la littérature,
concourent à réfuter l’idée relativement répandue que la TRIN est exclusivement une TSV du
sujet jeune. De plus, les TRIN affectent plus souvent les femmes (56%) et surviennent
typiquement sur un cœur sain (90,3%).
La symptomatologie est dominée par les palpitations (98,4%). Le diagnostic de TRIN
et sa documentation sont difficiles, si bien que l’on note un retard diagnostique d’en moyenne
huit ans dans notre série. Les palpitations ressenties dans le cou et la polyurie sont des éléments
d’orientation importants. Néanmoins, ils ont rarement été inclus dans l’interrogatoire de nos
patients.
L’écrasante majorité (87,7%) des TRIN est formée par les TRIN typiques (slow-fast).
Le traitement curatif repose sur la modification de la voie lente. La technique de la
radiofréquence est la plus utilisée et a été la seule technique employée dans notre série. C’est
une procédure efficace, avec un taux de succès immédiat de 96,4%. Les complications sont
dominées par les BAV, qui demeurent néanmoins rares. Deux cas (3,6%) ont été recensés dans
notre série. Le pronostic des TRIN est bon. L’évolution peut toutefois être marquée par des
complications rythmiques en particulier la fibrillation atriale, et des complications conductives
(les BAV tardifs). Enfin les récidives sont relativement rares (5,5% dans notre série).Numéro (Thèse ou Mémoire) : M2402024 Président : CHAIB ALI Directeur : BOUZELMAT HICHAM Juge : FELLAT IBTISSAM Juge : DRISSI MOHAMMED Juge : KHEYI JAMAL-MOUINE NAJAT Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M2402024 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2024 Disponible