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Les reactions immuno-allergiques aux antituberculeux (Etude rétrospective à propos de 127 cas) / Khaoula BOURDOUANE
Titre : Les reactions immuno-allergiques aux antituberculeux (Etude rétrospective à propos de 127 cas) Type de document : thèse Auteurs : Khaoula BOURDOUANE, Auteur Année de publication : 2017 Langues : Français (fre) Mots-clés : Immuno-allergique Antituberculeux Accoutumance Résumé : Les antituberculeux sont à l’origine de réactions immunologiques d’hypersensibilité qui sont imprévisibles, soudaines, posant un problème de diagnostic et therapeutique.
Notre travail est une étude rétrospective et descriptive, concernant la prise en charge des patients hospitalisés au service de pneumo-phtisiologie à l’HMY pour des réactions immunoallergiques aux antibacillaires, de Janvier 2013 à Décembre 2016.
Au total 2005 patients tuberculeux sont hospitalisés dans le service durant cette période, 6,3% présentent des réactions immunoallergiques.
Les manifestations immunoallergiques relevées sont hépatiques chez 48 % des patients, cutanées chez 44 ,8% des patients. Les autres RIA sont par ordre décroissant, une fièvre dans 12 ,5%, des manifestations hématologiques dans 3,1% des cas, une dyspnée avec sifflements thoraciques dans 1,5% des cas, un cas de purpura, un cas de conjonctivite et un cas de DRESS syndrome.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’interrogatoire, les signes cliniques et le bilan allergologique. Devant une forte suspicion clinique, nous avons opté pour l'arrêt d'un ou de plusieurs médicaments est préconisée comme première étape. Puis on tente de réadministrer les antibacillaires à doses progressives, l'un après l'autre en gardant en dernier le plus suspect de la réaction d'hypersensibilité "test de réintroduction".
Les médicaments incriminés dans notre série sont dominés par la rifampicine 38%, suivie par le pyrazinamide 29,5 %, l’isoniazide 8,4 %, l’éthambutol 7%, et l’association de plus d’un antibacillaire dans les autres cas 16,4 %.
La conduite à tenir est l’arrêt définitif devant des réactions majeures dans 22,8% des cas, un arrêt du traitement antibacillaire suivi d’une réintroduction progressive des médicaments est préconisé dans 70% des cas devant des réactions peu sévères. Alors que dans 8% des cas, les patients ont bénéficié d’une accoutumance aux antibacillaires.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1042017 Président : BOURKADI.J.E Directeur : BOURKADI.J.E Juge : BENAMOR.J Juge : MARC.K Juge : SOUALHI.M-ZAHRAOUI.R Les reactions immuno-allergiques aux antituberculeux (Etude rétrospective à propos de 127 cas) [thèse] / Khaoula BOURDOUANE, Auteur . - 2017.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Immuno-allergique Antituberculeux Accoutumance Résumé : Les antituberculeux sont à l’origine de réactions immunologiques d’hypersensibilité qui sont imprévisibles, soudaines, posant un problème de diagnostic et therapeutique.
Notre travail est une étude rétrospective et descriptive, concernant la prise en charge des patients hospitalisés au service de pneumo-phtisiologie à l’HMY pour des réactions immunoallergiques aux antibacillaires, de Janvier 2013 à Décembre 2016.
Au total 2005 patients tuberculeux sont hospitalisés dans le service durant cette période, 6,3% présentent des réactions immunoallergiques.
Les manifestations immunoallergiques relevées sont hépatiques chez 48 % des patients, cutanées chez 44 ,8% des patients. Les autres RIA sont par ordre décroissant, une fièvre dans 12 ,5%, des manifestations hématologiques dans 3,1% des cas, une dyspnée avec sifflements thoraciques dans 1,5% des cas, un cas de purpura, un cas de conjonctivite et un cas de DRESS syndrome.
Le diagnostic repose essentiellement sur l’interrogatoire, les signes cliniques et le bilan allergologique. Devant une forte suspicion clinique, nous avons opté pour l'arrêt d'un ou de plusieurs médicaments est préconisée comme première étape. Puis on tente de réadministrer les antibacillaires à doses progressives, l'un après l'autre en gardant en dernier le plus suspect de la réaction d'hypersensibilité "test de réintroduction".
Les médicaments incriminés dans notre série sont dominés par la rifampicine 38%, suivie par le pyrazinamide 29,5 %, l’isoniazide 8,4 %, l’éthambutol 7%, et l’association de plus d’un antibacillaire dans les autres cas 16,4 %.
La conduite à tenir est l’arrêt définitif devant des réactions majeures dans 22,8% des cas, un arrêt du traitement antibacillaire suivi d’une réintroduction progressive des médicaments est préconisé dans 70% des cas devant des réactions peu sévères. Alors que dans 8% des cas, les patients ont bénéficié d’une accoutumance aux antibacillaires.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1042017 Président : BOURKADI.J.E Directeur : BOURKADI.J.E Juge : BENAMOR.J Juge : MARC.K Juge : SOUALHI.M-ZAHRAOUI.R Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1042017 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible M1042017-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2017 Disponible