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Titre : DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU LYMPHOME FOLLICULAIRE Type de document : thèse Auteurs : NAIM Wafae, Auteur Année de publication : 2021 Langues : Français (fre) Mots-clés : Lymphocyte B Ganglion lymphatique Lymphome folliculaire Immunophénotypage Cytogénétique Résumé : Plusieurs pathologies malignes sont connues par leur évolution lente et silencieuse qui conduit parfois à un diagnostic tardif et une découverte de la maladie dans un stade avancé. Le lymphome folliculaire est l’une de ces hémopathies indolentes les plus fréquentes. Il résulte de la prolifération anarchique des lymphocytes B qui se multiplient de façon non contrôlée, pour former des tumeurs malignes au niveau des ganglions lymphatiques et éventuellement d’autres tissus.
La maladie se manifeste cliniquement par des adénopathies indolores et des symptômes systémiques généraux tels que la fièvre, les sueurs nocturnes …etc. Chez les patients présentant des signes évocateurs de LF, le diagnostic regroupe une multitude d’examens biologiques complémentaires les uns par rapport aux autres.
L’hémogramme et le frottis sanguin montrent une hyperlymphocytose, et la présence de lymphocytes circulants atypiques (centroblastes et centrocytes) évoquant le LF, mais nécessitant un diagnostic de certitude. La malignité de l’hyperlymphocytose et sa clonalité sont confirmées par la cytométrie en flux qui montre que ces cellules anormales sont positives pour CD19, CD20, CD21, CD22, CD10, BCL2 et BCL6.
Pour plus de précision, et en vue de déterminer le stade de la maladie, une étude du tissu ganglionnaire est envisagée. Le LF est caractérisé par des follicules néoplasiques serrés, formés de centroblastes et centrocytes, qui effaçant l’architecture nodale normale. Les antigènes tissulaires exprimés par ces cellules sont détectés par l’immunohistochimie.
Etant donné que la lymphomagénèse se déclenche suite à un dérèglement génétique, une analyse cytogénétique s’impose. Trois méthodes sont mises en oeuvre pour cette fin : le caryotype, la FISH, et la PCR. Elles permettent de détecter les mutations typiques du LF notamment la t(14 ;18), responsable du réarrangement (IGH/BCL2). Le diagnostic ne peut être confirmé qu’après confrontation de tous les résultats de ces examens, qui doivent tous converger vers le lymphome folliculaire.Numéro (Thèse ou Mémoire) : P1352021 Président : MASRAR AZLARAB Directeur : Anass JEAIDI Juge : Souad BENKIRANE Juge : DAMI ABDELLAH DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DU LYMPHOME FOLLICULAIRE [thèse] / NAIM Wafae, Auteur . - 2021.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Lymphocyte B Ganglion lymphatique Lymphome folliculaire Immunophénotypage Cytogénétique Résumé : Plusieurs pathologies malignes sont connues par leur évolution lente et silencieuse qui conduit parfois à un diagnostic tardif et une découverte de la maladie dans un stade avancé. Le lymphome folliculaire est l’une de ces hémopathies indolentes les plus fréquentes. Il résulte de la prolifération anarchique des lymphocytes B qui se multiplient de façon non contrôlée, pour former des tumeurs malignes au niveau des ganglions lymphatiques et éventuellement d’autres tissus.
La maladie se manifeste cliniquement par des adénopathies indolores et des symptômes systémiques généraux tels que la fièvre, les sueurs nocturnes …etc. Chez les patients présentant des signes évocateurs de LF, le diagnostic regroupe une multitude d’examens biologiques complémentaires les uns par rapport aux autres.
L’hémogramme et le frottis sanguin montrent une hyperlymphocytose, et la présence de lymphocytes circulants atypiques (centroblastes et centrocytes) évoquant le LF, mais nécessitant un diagnostic de certitude. La malignité de l’hyperlymphocytose et sa clonalité sont confirmées par la cytométrie en flux qui montre que ces cellules anormales sont positives pour CD19, CD20, CD21, CD22, CD10, BCL2 et BCL6.
Pour plus de précision, et en vue de déterminer le stade de la maladie, une étude du tissu ganglionnaire est envisagée. Le LF est caractérisé par des follicules néoplasiques serrés, formés de centroblastes et centrocytes, qui effaçant l’architecture nodale normale. Les antigènes tissulaires exprimés par ces cellules sont détectés par l’immunohistochimie.
Etant donné que la lymphomagénèse se déclenche suite à un dérèglement génétique, une analyse cytogénétique s’impose. Trois méthodes sont mises en oeuvre pour cette fin : le caryotype, la FISH, et la PCR. Elles permettent de détecter les mutations typiques du LF notamment la t(14 ;18), responsable du réarrangement (IGH/BCL2). Le diagnostic ne peut être confirmé qu’après confrontation de tous les résultats de ces examens, qui doivent tous converger vers le lymphome folliculaire.Numéro (Thèse ou Mémoire) : P1352021 Président : MASRAR AZLARAB Directeur : Anass JEAIDI Juge : Souad BENKIRANE Juge : DAMI ABDELLAH Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité P1352021 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible P1352021-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2021 Disponible Documents numériques
P1352021URL