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EPIDEMIOLOGIE ET RESISTANCE DES MYCOPLASMES GENITAUX AUX ANTIBIOTIQUES / FERDAOUSSE MOHAMMADI
Titre : EPIDEMIOLOGIE ET RESISTANCE DES MYCOPLASMES GENITAUX AUX ANTIBIOTIQUES Type de document : thèse Auteurs : FERDAOUSSE MOHAMMADI, Auteur Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Mots-clés : MYCOPLASMES GENITAUX INFECTION ANTIBIOTIQUE RESISTANCE Introduction Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction : Les mycoplasmes, principalement Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis, sont présents à l’état commensal au niveau génital, ce qui rend leur pouvoir pathogène parfois difficile à apprécier. Ils ont été mis en cause seuls ou comme co-pathogènes dans les infections urogénitales, les infertilités, et les infections obstétricales et néonatales. Néanmoins dans la majorité des cas, leur responsabilité est plus souvent suspectée que confirmée et les études publiées aboutissent souvent à des conclusions contradictoires ou discutables pour des raisons méthodologiques. À l’inverse, M. Genitalium n’a pour l’instant été que peu étudié mais semble présenter un caractère pathogène indiscutable qui devra être précisé par de nouveaux travaux.
On trouve de nombreux porteurs sains pour U urealyticum et M hominis et seules les manifestations cliniques et les méthodes de diagnostic biologique appropriées permettent d’évoquer la responsabilité de ces mycoplasmes.
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’incidence de l’infection à mycoplasmes urogénitaux chez l’homme et la femme, et étudier la résistance de ces bactéries aux antibiotiques par la technique de dilution en milieu liquide (Mycoplasma IST2).
Méthodes et patients : Quatre vingt et une souches d’U urealyticum et dix souches de M hominis sont isolées à partir de quatre cents dix-huit prélèvements génitaux au laboratoire de bactériologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V.
Résultats : les résultats du prélèvement ont montrés que l’infection à U urealyticum est présente chez 17% des hommes et 20% des femmes. Alors que M .hominis est moins présente (2.3% chez les femmes et 2.8% chez les hommes).
L’étude de la résistance aux antibiotiques a révélé que les souches d’U urealyticum sont, à moins de 20%, résistantes aux cyclines, à la pristinamycine et à la josamycine .Ils ont une résistance moyenne à la clarithromycine, l’érythromycine et à l’azithromycine. Par contre, ils ont une résistance elévée aux fluoroquinolones qui peut atteindre jusqu’à 90%.
Le taux de résistance de M. hominis est de 20% pour la doxycycline, la josamycine et la pristinamycine. Il atteint 40% pour la tétracycline, et il est supérieur à 70% pour la clarithromycine, l’azithromycine, l’érythromycine et les fluoroquinolones.
Conclusion : Les résultats obtenus montrent que le traitement de première intention par les cyclines doit être maintenu. Si, pour les souches d’U urealyticum, les macrolides constituent une bonne alternative, il n’en est pas de même pour M hominis. Aussi il faut noter la grande résistance des mycoplasmes aux fluoroquinolones ce qui élimine la possibilité de les utiliser comme alternative thérapeutique au traitement par les macrolides.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P0962010 Président : MIMOUN ZOUHDI Directeur : TASSINE SAKHSOKH Juge : ABDELKADER BELMEKKI EPIDEMIOLOGIE ET RESISTANCE DES MYCOPLASMES GENITAUX AUX ANTIBIOTIQUES [thèse] / FERDAOUSSE MOHAMMADI, Auteur . - 2010.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : MYCOPLASMES GENITAUX INFECTION ANTIBIOTIQUE RESISTANCE Introduction Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction : Les mycoplasmes, principalement Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis, sont présents à l’état commensal au niveau génital, ce qui rend leur pouvoir pathogène parfois difficile à apprécier. Ils ont été mis en cause seuls ou comme co-pathogènes dans les infections urogénitales, les infertilités, et les infections obstétricales et néonatales. Néanmoins dans la majorité des cas, leur responsabilité est plus souvent suspectée que confirmée et les études publiées aboutissent souvent à des conclusions contradictoires ou discutables pour des raisons méthodologiques. À l’inverse, M. Genitalium n’a pour l’instant été que peu étudié mais semble présenter un caractère pathogène indiscutable qui devra être précisé par de nouveaux travaux.
On trouve de nombreux porteurs sains pour U urealyticum et M hominis et seules les manifestations cliniques et les méthodes de diagnostic biologique appropriées permettent d’évoquer la responsabilité de ces mycoplasmes.
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’incidence de l’infection à mycoplasmes urogénitaux chez l’homme et la femme, et étudier la résistance de ces bactéries aux antibiotiques par la technique de dilution en milieu liquide (Mycoplasma IST2).
Méthodes et patients : Quatre vingt et une souches d’U urealyticum et dix souches de M hominis sont isolées à partir de quatre cents dix-huit prélèvements génitaux au laboratoire de bactériologie de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V.
Résultats : les résultats du prélèvement ont montrés que l’infection à U urealyticum est présente chez 17% des hommes et 20% des femmes. Alors que M .hominis est moins présente (2.3% chez les femmes et 2.8% chez les hommes).
L’étude de la résistance aux antibiotiques a révélé que les souches d’U urealyticum sont, à moins de 20%, résistantes aux cyclines, à la pristinamycine et à la josamycine .Ils ont une résistance moyenne à la clarithromycine, l’érythromycine et à l’azithromycine. Par contre, ils ont une résistance elévée aux fluoroquinolones qui peut atteindre jusqu’à 90%.
Le taux de résistance de M. hominis est de 20% pour la doxycycline, la josamycine et la pristinamycine. Il atteint 40% pour la tétracycline, et il est supérieur à 70% pour la clarithromycine, l’azithromycine, l’érythromycine et les fluoroquinolones.
Conclusion : Les résultats obtenus montrent que le traitement de première intention par les cyclines doit être maintenu. Si, pour les souches d’U urealyticum, les macrolides constituent une bonne alternative, il n’en est pas de même pour M hominis. Aussi il faut noter la grande résistance des mycoplasmes aux fluoroquinolones ce qui élimine la possibilité de les utiliser comme alternative thérapeutique au traitement par les macrolides.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P0962010 Président : MIMOUN ZOUHDI Directeur : TASSINE SAKHSOKH Juge : ABDELKADER BELMEKKI Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité P0962010 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2010 Disponible