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LES RUPTURES SPONTANEES PATHOLOGIQUES TENDINEUSES DE L4APPAREIL EXTENSEUR DU GENOU A PROPOS DE 3 CAS ET UNE REVUE DE LA LITTERATURE / AMINE FLIS
Titre : LES RUPTURES SPONTANEES PATHOLOGIQUES TENDINEUSES DE L4APPAREIL EXTENSEUR DU GENOU A PROPOS DE 3 CAS ET UNE REVUE DE LA LITTERATURE Type de document : thèse Auteurs : AMINE FLIS, Auteur Année de publication : 2011 Langues : Français (fre) Mots-clés : TENDON QUADRICIPITAL-TENDON ROTULIEN-RUPTURE-SPONTANEE-TRAITEMENT-CHIRURGICAL Résumé : La rupture spontanée pathologique de l’appareil extenseur du genou est une atteinte rare.
Notre travail a porté sur 3 cas, colligés au service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de rabat avec une revue de la littérature.
Le premier cas concerne une rupture unilatérale spontanée du tendon quadricipital survenue chez un patient de 50 ans, avec antécédent de gonalgie traité par une corticothérapie, à la suite d’une simple chute de sa hauteur. Le geste chirurgical avait consisté en une réinsertion tranosseuse rotulienne du tendon quadricipital avec un fil résorbable et en une plastie d’allongement en VY. Après immobilisation par attelle postérieure pendant 6 semaines relayée par une rééducation, l’évolution était favorable avec une flexion dépassant 110° à 6 mois de recul.
Le deuxième cas concerne une rupture bilatérale spontanée du tendon rotulien négligée pendant 2 mois chez un patient de 44 ans sous corticothérapie pour polyarthrite rhumatoïde. La réparation chirurgicale avait consisté en une plastie de renforcement au semi-tendinosus à droite et par retournement du quadriceps à gauche. Les suites immédiates étaient marquées par un lâchage du cerclage et bascule sagittale postérieure de la rotule. Après une immobilisation plâtrée pendant 6 semaines suivie d’une rééducation, l’évolution était favorable avec flexion à 110° à droite et à 130° à gauche.
Le troisième cas concerne une rupture unilatérale spontanée du tendon rotulien chez un patient âgé de 55 ans suivie pour une goutte à la suite d’un traumatisme minime. Le geste chirurgical avait consisté en la suture des berges tendineuses renforcée par un cerclage au fil d’acier, un cadrage par le demi-tendineux et une plastie de renforcement par le droit antérieur. Après une immobilisation avec attelle pendant 6 semaines relayée par la rééducation l’évolution était favorable avec une récupération fonctionnelle complète avec 2 ans de recul.
Cette étude nous a permis de conclure que :
La population masculine âgée de plus de 40 ans avec une comorbidité sous jacente est la plus exposée au risque de rupture spontanée et bilatérale sans notion de traumatisme ou à la suite d’un traumatisme de faible énergie.
Cliniquement la majorité des patients se présente avec une impotence fonctionnelle complète, et un déficit de l’extension active du genou.
La radiographie standard permet d’orienter le diagnostic, alors que l’échographie et l’imagerie par résonance magnétique permet de dresser un bilan lésionnel précis.
Le traitement est exclusivement chirurgical, et doit être précoce.
La rééducation reste le complément indispensable au traitement, pour garantir une récupération fonctionnelle complète.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1262011 Président : MOHAMMED CHANI Directeur : MOUSTAPHA BOUSSOUGA Juge : ALI ABOUZAHIR Juge : MANSOUR TANTANE LES RUPTURES SPONTANEES PATHOLOGIQUES TENDINEUSES DE L4APPAREIL EXTENSEUR DU GENOU A PROPOS DE 3 CAS ET UNE REVUE DE LA LITTERATURE [thèse] / AMINE FLIS, Auteur . - 2011.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : TENDON QUADRICIPITAL-TENDON ROTULIEN-RUPTURE-SPONTANEE-TRAITEMENT-CHIRURGICAL Résumé : La rupture spontanée pathologique de l’appareil extenseur du genou est une atteinte rare.
Notre travail a porté sur 3 cas, colligés au service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de rabat avec une revue de la littérature.
Le premier cas concerne une rupture unilatérale spontanée du tendon quadricipital survenue chez un patient de 50 ans, avec antécédent de gonalgie traité par une corticothérapie, à la suite d’une simple chute de sa hauteur. Le geste chirurgical avait consisté en une réinsertion tranosseuse rotulienne du tendon quadricipital avec un fil résorbable et en une plastie d’allongement en VY. Après immobilisation par attelle postérieure pendant 6 semaines relayée par une rééducation, l’évolution était favorable avec une flexion dépassant 110° à 6 mois de recul.
Le deuxième cas concerne une rupture bilatérale spontanée du tendon rotulien négligée pendant 2 mois chez un patient de 44 ans sous corticothérapie pour polyarthrite rhumatoïde. La réparation chirurgicale avait consisté en une plastie de renforcement au semi-tendinosus à droite et par retournement du quadriceps à gauche. Les suites immédiates étaient marquées par un lâchage du cerclage et bascule sagittale postérieure de la rotule. Après une immobilisation plâtrée pendant 6 semaines suivie d’une rééducation, l’évolution était favorable avec flexion à 110° à droite et à 130° à gauche.
Le troisième cas concerne une rupture unilatérale spontanée du tendon rotulien chez un patient âgé de 55 ans suivie pour une goutte à la suite d’un traumatisme minime. Le geste chirurgical avait consisté en la suture des berges tendineuses renforcée par un cerclage au fil d’acier, un cadrage par le demi-tendineux et une plastie de renforcement par le droit antérieur. Après une immobilisation avec attelle pendant 6 semaines relayée par la rééducation l’évolution était favorable avec une récupération fonctionnelle complète avec 2 ans de recul.
Cette étude nous a permis de conclure que :
La population masculine âgée de plus de 40 ans avec une comorbidité sous jacente est la plus exposée au risque de rupture spontanée et bilatérale sans notion de traumatisme ou à la suite d’un traumatisme de faible énergie.
Cliniquement la majorité des patients se présente avec une impotence fonctionnelle complète, et un déficit de l’extension active du genou.
La radiographie standard permet d’orienter le diagnostic, alors que l’échographie et l’imagerie par résonance magnétique permet de dresser un bilan lésionnel précis.
Le traitement est exclusivement chirurgical, et doit être précoce.
La rééducation reste le complément indispensable au traitement, pour garantir une récupération fonctionnelle complète.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1262011 Président : MOHAMMED CHANI Directeur : MOUSTAPHA BOUSSOUGA Juge : ALI ABOUZAHIR Juge : MANSOUR TANTANE Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1262011 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2011 Disponible