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Titre : PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE ET PHYTOTHERAPEUTIQUE DU TROUBLE MANIACO-DEPRESSIF Type de document : thèse Auteurs : Houssam SABIRI, Auteur Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Mots-clés : trouble bipolaire phytothérapie médicaments normothymiques Résumé : Les troubles bipolaires (TB) ou maladies maniaco-dépressives correspondent à des perturbations de l’humeur à spectre large, survenant sous forme d’accès répétitifs caractérisés par leur grand polymorphisme clinique.
L’histoire des normothymique débute par J.Cade le psychiatre australien qui a signalé les effet du lithium , extrait du spodumène, prescrit actuellement sous forme de carbonate de lithium sous le nom de spécialité theralite®, d’autre médicament ont suivie tel que l’acide valproique, lamotrigine, aripirazol…deux grand genre existe les normothymiques anticonvulsivant , et les normothymiques antipsychotique, la prise en charge des troubles bipolaires différent selon des épisodes aigues maniques et hypomaniaque et des épisodes aigue dépressifs ainsi que les épisodes mixte.
Au cours du traitement normothymique une surveillance est nécessaire, pour chaque molécule ou classe thérapeutique il existe une surveillance ou un suivie adapté du patient ,surtout pour la Dépakine® qui présente un effet tératogène grave et qui a fait beaucoup de dégât pour les patient et leur familles, l’ effet tératogène a été prouvé depuis longtemps mais son rapport bénéfice risque justifie toujours sa prescription, son principale effet secondaire et la spina bifida d’autre effet tératogène et effet secondaire s’ajoutent sur la liste pour chaque étude faite.
L’alternative thérapeutique inclut la phytothérapie qui présentent des plantes tel que le millepertuis lavande officinale, griffona simplifolia… Qui ont montré leur efficacité par rapport à certain trait du trouble bipolaire la psychothérapie et les méthodes physique ont aussi montré leur efficacité non pas juste par rapport au trouble bipolaire mais en général sur les troubles mentaux, le critère de choix pour l’alternative médicamenteuse reste difficile, surtout pour la personnalisation des prescriptions,
Et pour finir nous aborderons les problèmes du Maroc concernant les croyances ancrées dans la société et la difficulté d’orienté un malade vers un psychiatrique au lieu d’un maraboute.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P1192018 Président : DAMI.A Directeur : EL HARTI.J Juge : SEKHSOKH.Y Juge : NAJJARI.R PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE ET PHYTOTHERAPEUTIQUE DU TROUBLE MANIACO-DEPRESSIF [thèse] / Houssam SABIRI, Auteur . - 2018.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : trouble bipolaire phytothérapie médicaments normothymiques Résumé : Les troubles bipolaires (TB) ou maladies maniaco-dépressives correspondent à des perturbations de l’humeur à spectre large, survenant sous forme d’accès répétitifs caractérisés par leur grand polymorphisme clinique.
L’histoire des normothymique débute par J.Cade le psychiatre australien qui a signalé les effet du lithium , extrait du spodumène, prescrit actuellement sous forme de carbonate de lithium sous le nom de spécialité theralite®, d’autre médicament ont suivie tel que l’acide valproique, lamotrigine, aripirazol…deux grand genre existe les normothymiques anticonvulsivant , et les normothymiques antipsychotique, la prise en charge des troubles bipolaires différent selon des épisodes aigues maniques et hypomaniaque et des épisodes aigue dépressifs ainsi que les épisodes mixte.
Au cours du traitement normothymique une surveillance est nécessaire, pour chaque molécule ou classe thérapeutique il existe une surveillance ou un suivie adapté du patient ,surtout pour la Dépakine® qui présente un effet tératogène grave et qui a fait beaucoup de dégât pour les patient et leur familles, l’ effet tératogène a été prouvé depuis longtemps mais son rapport bénéfice risque justifie toujours sa prescription, son principale effet secondaire et la spina bifida d’autre effet tératogène et effet secondaire s’ajoutent sur la liste pour chaque étude faite.
L’alternative thérapeutique inclut la phytothérapie qui présentent des plantes tel que le millepertuis lavande officinale, griffona simplifolia… Qui ont montré leur efficacité par rapport à certain trait du trouble bipolaire la psychothérapie et les méthodes physique ont aussi montré leur efficacité non pas juste par rapport au trouble bipolaire mais en général sur les troubles mentaux, le critère de choix pour l’alternative médicamenteuse reste difficile, surtout pour la personnalisation des prescriptions,
Et pour finir nous aborderons les problèmes du Maroc concernant les croyances ancrées dans la société et la difficulté d’orienté un malade vers un psychiatrique au lieu d’un maraboute.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : P1192018 Président : DAMI.A Directeur : EL HARTI.J Juge : SEKHSOKH.Y Juge : NAJJARI.R Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité P1192018 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2018 Disponible P1192018-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesPharm2018 Disponible Documents numériques
P1192018URL PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE ET CLINIQUE DES PATIENTS BIPOLAIRES HOSPITALISES A L'HOPITAL AR-RAZI DE SALE A PROPOS DE 240 CAS / OUTARAHOUT MOUNA
Titre : PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE ET CLINIQUE DES PATIENTS BIPOLAIRES HOSPITALISES A L'HOPITAL AR-RAZI DE SALE A PROPOS DE 240 CAS Type de document : thèse Auteurs : OUTARAHOUT MOUNA, Auteur Année de publication : 2008 Langues : Français (fre) Mots-clés : TROUBLE BIPOLAIRE ACCES MANIAQUE ACCES DEPRESSIF EVOLUTION OBSERVANCE COMORBIDITES Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction & présentation du trouble bipolaire: Les troubles bipolaires (héritiers de la classique PMD), sont fréquents et très handicapants. Ils sont largement sous diagnostiqués et insuffisamment traités. Ils sont responsables d'une surmortalité importante, pas seulement par suicide mais aussi de par les comorbidités psychiatriques, addictives et somatiques. Ils ont de ce fait un retentissement médico-social très important, puisqu'ils affectent toute la vie des patients.
La récurrence des épisodes maniaques et dépressifs définit la cyclicité qui est l'essence même du tableau clinique du trouble bipolaire. Si en présence d'un accès maniaque typique, le diagnostic de trouble bipolaire est généralement facilement porté, certaines formes atténué~s, ou les prodromes restent trop souvent ignorés. La reconnaissance officielle de l'importance et de la complexité du spectre de la bipolarité (dont Akiskal en a été le visionnaire) constitue un progrès majeur.
Les approches cliniques et thérapeutiques des troubles bipolaires ont changé au coùrs de ces dernières décennies et sont encore en perpétuel remodelage. La convergence d'éléments plurifactoriels donne une dimension complexe au spectre bipolaire, qui émerge à peine dans la nosographie actuelle. L'étiopathogénie des troubles bipolaires demeure hypothétique. Les progrès dans la clinique, l'épidémiologie, les traitements, la génétique, la neurobiologie, l'imagerie mais aussi les vulnérabilités individuelles évoluant avec le temps, tendent à éclaircir les champs sémiologiques, et les catégories cliniques et
. diagnostiques des troubles bipolaires, les maintenant au faîte de l'actualité.
Ainsi les questions qui font débat sont: les limites diagnostiques, la détection et la prévention précoce (réel défi pour le clinicien surtout dans les formes atypiques et comorbides), la pnse en charge des patients et leur entourage, l'adéquation des stratégies thérapeutiques face à un trouble évolutif, le maintien d'une observance thérapeutique de qualité, garante de la bonne évolution de la maladie, la lutte contre les complications psychosociales.
Patients & méthodes: Nous avons fait une étude rétrospective descriptive du trouble bipolaire au sein des services de l'hôpital psychiatrique AR-RAZI de Salé. Nous nous sommes intéressés au profil sociodémographique et clinique d'un échantillon composé de 240 patients hospitalisés entre l'année 2003 et 2006. Nous nous sommes basés, pour le recueil des données socio démographiques, sur une fiche d'exploitation préétablie. Le diagnostic retenu se base sur les critères du DSM¬IV.
Résultats & discussion:
Les caractéristiques socio démographiques: Sur les 240 cas inclus dans notre série, il y a une prédominance masculine . qui s'explique par une supériorité de recrutement des hommes. L'âge des patients va de 16 à 66 ans. La plus forte proportion de nos patients ont fait des études secondaires (38%) et supérieures (25%). Quant au statut matrimonial, le profil général montre que la majorité des patients sont célibataires (46%), et seulement 14% sont divorcés. Les patients ont, en majorité (46%) une activité professionnelle, les autres (44%) sont sans profession mais pas obligatoirement sans revenu (femmes aux foyers). La majorité a un niveau socio-économique moyen et le quart, des patients est issu d'un milieu aisé. Le profil sociodémographique de nos patients bipolaires concorde bien avec les résultas des études faites dans des pays en voies de développement comme le Maroc (Tunisie en l'occurrence). Le patient bipolaire type à l'hôpital Ar-razi est: un homme âgé de 41 ans (l'âge médian), célibataire, fonctionnaire (travaillant avec un revenu moyen), ayant un niveau bac.
Caractéristiques cliniques : Le diagnostic retenu en majorité dans notre échantillon était celui de TBP l, la grande majorité de nos patients auraient inauguré leur maladie par. un accès maniaque, et ce entre 20-26 ans. Pour ces paramètres nos résultats sont en accord avec ceux de la plupart des équipes (notamment Goodwin et Angst) sauf que nous décrivons un âge de début légèrement plus bas. Parmi les patients de notre échantillon, la moitié avait des antécédents psychiatriques, dont 14% avait des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Notre résultat reste sous estimé, mais en adéquation avec les écrits et les hypothèses génétiques. Les parents des bipolaires ont un risque de développer la maladie 5 à 10 fois plus grand que dans la population générale. Seulement 20% des patients auraient déclaré leur maladie - ou auraient récidivé - sans aucun facteur déclenchant; 30% ont eu des facteurs déclenchants, et nous avons noté• que la nature de ce facteur ou événement de vie importait peu. Mais le facteur finalement qui intervient le plus, non pas dans la déclaration de la maladie, mais dans la rechute du patient, est l'arrêt du traitement; la moitié exacte de notre échantillon récidivait peu de temps après l'arrêt du traitement. La notion d'événement de vie précipitant les accès se vérifie dans notre étude, ainsi que la théorie du kindling. Les patients qui ont déclaré la maladie par un facteur de stress ont récidivé selon le même mode. Mais la proportion représentée ne doit pas être entière, certains dossiers ne mentionnaient pas tout. Un autre élément qui intervient dans l'évolution défavorable de la maladie est l'errance diagnostique. 16% de nos patients ont eu un retard diagnostique, encore une fois, ce chiffre est sous estimé. La majorité de nos patients avaient une ancienneté de la maladie comprise entre 6 mois et 6 ans. Le nombre d'accès, dans cette tranche particulièrement, était en majorité entre 2 et 3 accès. L'intervalle entre les accès atteint des extrêmes allant de 4 mois à 19 ans; chaque patient fait en moyenne 0,3 épisode/an; en comparaison, pour l'OMS, la durée moyenne d'un épisode est de 4 à 13 mois et chaque patient fait en moyenne 0,6 épisode par an. Le caractère saisonnier des accès a été décrit autant dans notre étude que dans la littérature.
Les facteurs de gravité :
Les conduites suicidaires concernent 13 % des patients, ce qui est légèrement en deçà de certaines études (15% pour de Guze et Robins et 19°,10 pour Goodwin) ce qui reste largement supérieur à la population générale. Les femmes font plus tentatives de suicides que les hommes; 3 femmes pour 1 homme à l'image de la population générale. La plus grande majorité de notre échantillon ont des habitudes addictives, notamment face à l'alcool, le tabac et le cannabis. Mais l'alcool est consommé d'avantage pendant les crises. Il est admis que les comorbidités en particulier addictives sont souvent associées au trouble bipolaire, et le fait que l'alcool soit la substance la plus consommés pendant les accès est décrit dans la littérature. Les patients chez lesquels nous avons relevé des éléments psychotiques sont de 32%. Mais le facteur le plus important dans la gravit~ de .la maladie est l'inobservance thérapeutique, 84% des patients n'observent pas leur traitement. Pourtant nous savons que 74% avaient bien répondu aux traitements prescrits, carbamazépine ou valproate en particulier (le lithium étant difficile à manier), mais ils l'abandonnent souvent dès la sortie de l'hôpital. L'inobservance thérapeutique, bien qu'elle soit fréquemment rapportée par d'autres équipes, est particulièrement marquée dans notre échantillon, et résulte de la convergence de divers paramètres médicaux, familiaux et socio culturels.
Conclusion:L'information et l'éducation du patient avec ses proches, paraissent primordiales pour l'acceptation personnelle et sociale ainsi qu'une évolution favorable du trouble bipolaire, qui certes n'a toujours pas trouvé de traitement curatif, mais n'empêche en rien une vie •normale, familiale et professionnelle, quand il est correctement pris en charge.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0262008 Président : TAOUFIQ JALAL Directeur : SEKKAT FATIMA ZOHRA Juge : OUANASS ABDERRAZAK Juge : KISRA HASSAN PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE ET CLINIQUE DES PATIENTS BIPOLAIRES HOSPITALISES A L'HOPITAL AR-RAZI DE SALE A PROPOS DE 240 CAS [thèse] / OUTARAHOUT MOUNA, Auteur . - 2008.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : TROUBLE BIPOLAIRE ACCES MANIAQUE ACCES DEPRESSIF EVOLUTION OBSERVANCE COMORBIDITES Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : Introduction & présentation du trouble bipolaire: Les troubles bipolaires (héritiers de la classique PMD), sont fréquents et très handicapants. Ils sont largement sous diagnostiqués et insuffisamment traités. Ils sont responsables d'une surmortalité importante, pas seulement par suicide mais aussi de par les comorbidités psychiatriques, addictives et somatiques. Ils ont de ce fait un retentissement médico-social très important, puisqu'ils affectent toute la vie des patients.
La récurrence des épisodes maniaques et dépressifs définit la cyclicité qui est l'essence même du tableau clinique du trouble bipolaire. Si en présence d'un accès maniaque typique, le diagnostic de trouble bipolaire est généralement facilement porté, certaines formes atténué~s, ou les prodromes restent trop souvent ignorés. La reconnaissance officielle de l'importance et de la complexité du spectre de la bipolarité (dont Akiskal en a été le visionnaire) constitue un progrès majeur.
Les approches cliniques et thérapeutiques des troubles bipolaires ont changé au coùrs de ces dernières décennies et sont encore en perpétuel remodelage. La convergence d'éléments plurifactoriels donne une dimension complexe au spectre bipolaire, qui émerge à peine dans la nosographie actuelle. L'étiopathogénie des troubles bipolaires demeure hypothétique. Les progrès dans la clinique, l'épidémiologie, les traitements, la génétique, la neurobiologie, l'imagerie mais aussi les vulnérabilités individuelles évoluant avec le temps, tendent à éclaircir les champs sémiologiques, et les catégories cliniques et
. diagnostiques des troubles bipolaires, les maintenant au faîte de l'actualité.
Ainsi les questions qui font débat sont: les limites diagnostiques, la détection et la prévention précoce (réel défi pour le clinicien surtout dans les formes atypiques et comorbides), la pnse en charge des patients et leur entourage, l'adéquation des stratégies thérapeutiques face à un trouble évolutif, le maintien d'une observance thérapeutique de qualité, garante de la bonne évolution de la maladie, la lutte contre les complications psychosociales.
Patients & méthodes: Nous avons fait une étude rétrospective descriptive du trouble bipolaire au sein des services de l'hôpital psychiatrique AR-RAZI de Salé. Nous nous sommes intéressés au profil sociodémographique et clinique d'un échantillon composé de 240 patients hospitalisés entre l'année 2003 et 2006. Nous nous sommes basés, pour le recueil des données socio démographiques, sur une fiche d'exploitation préétablie. Le diagnostic retenu se base sur les critères du DSM¬IV.
Résultats & discussion:
Les caractéristiques socio démographiques: Sur les 240 cas inclus dans notre série, il y a une prédominance masculine . qui s'explique par une supériorité de recrutement des hommes. L'âge des patients va de 16 à 66 ans. La plus forte proportion de nos patients ont fait des études secondaires (38%) et supérieures (25%). Quant au statut matrimonial, le profil général montre que la majorité des patients sont célibataires (46%), et seulement 14% sont divorcés. Les patients ont, en majorité (46%) une activité professionnelle, les autres (44%) sont sans profession mais pas obligatoirement sans revenu (femmes aux foyers). La majorité a un niveau socio-économique moyen et le quart, des patients est issu d'un milieu aisé. Le profil sociodémographique de nos patients bipolaires concorde bien avec les résultas des études faites dans des pays en voies de développement comme le Maroc (Tunisie en l'occurrence). Le patient bipolaire type à l'hôpital Ar-razi est: un homme âgé de 41 ans (l'âge médian), célibataire, fonctionnaire (travaillant avec un revenu moyen), ayant un niveau bac.
Caractéristiques cliniques : Le diagnostic retenu en majorité dans notre échantillon était celui de TBP l, la grande majorité de nos patients auraient inauguré leur maladie par. un accès maniaque, et ce entre 20-26 ans. Pour ces paramètres nos résultats sont en accord avec ceux de la plupart des équipes (notamment Goodwin et Angst) sauf que nous décrivons un âge de début légèrement plus bas. Parmi les patients de notre échantillon, la moitié avait des antécédents psychiatriques, dont 14% avait des antécédents familiaux de trouble bipolaire. Notre résultat reste sous estimé, mais en adéquation avec les écrits et les hypothèses génétiques. Les parents des bipolaires ont un risque de développer la maladie 5 à 10 fois plus grand que dans la population générale. Seulement 20% des patients auraient déclaré leur maladie - ou auraient récidivé - sans aucun facteur déclenchant; 30% ont eu des facteurs déclenchants, et nous avons noté• que la nature de ce facteur ou événement de vie importait peu. Mais le facteur finalement qui intervient le plus, non pas dans la déclaration de la maladie, mais dans la rechute du patient, est l'arrêt du traitement; la moitié exacte de notre échantillon récidivait peu de temps après l'arrêt du traitement. La notion d'événement de vie précipitant les accès se vérifie dans notre étude, ainsi que la théorie du kindling. Les patients qui ont déclaré la maladie par un facteur de stress ont récidivé selon le même mode. Mais la proportion représentée ne doit pas être entière, certains dossiers ne mentionnaient pas tout. Un autre élément qui intervient dans l'évolution défavorable de la maladie est l'errance diagnostique. 16% de nos patients ont eu un retard diagnostique, encore une fois, ce chiffre est sous estimé. La majorité de nos patients avaient une ancienneté de la maladie comprise entre 6 mois et 6 ans. Le nombre d'accès, dans cette tranche particulièrement, était en majorité entre 2 et 3 accès. L'intervalle entre les accès atteint des extrêmes allant de 4 mois à 19 ans; chaque patient fait en moyenne 0,3 épisode/an; en comparaison, pour l'OMS, la durée moyenne d'un épisode est de 4 à 13 mois et chaque patient fait en moyenne 0,6 épisode par an. Le caractère saisonnier des accès a été décrit autant dans notre étude que dans la littérature.
Les facteurs de gravité :
Les conduites suicidaires concernent 13 % des patients, ce qui est légèrement en deçà de certaines études (15% pour de Guze et Robins et 19°,10 pour Goodwin) ce qui reste largement supérieur à la population générale. Les femmes font plus tentatives de suicides que les hommes; 3 femmes pour 1 homme à l'image de la population générale. La plus grande majorité de notre échantillon ont des habitudes addictives, notamment face à l'alcool, le tabac et le cannabis. Mais l'alcool est consommé d'avantage pendant les crises. Il est admis que les comorbidités en particulier addictives sont souvent associées au trouble bipolaire, et le fait que l'alcool soit la substance la plus consommés pendant les accès est décrit dans la littérature. Les patients chez lesquels nous avons relevé des éléments psychotiques sont de 32%. Mais le facteur le plus important dans la gravit~ de .la maladie est l'inobservance thérapeutique, 84% des patients n'observent pas leur traitement. Pourtant nous savons que 74% avaient bien répondu aux traitements prescrits, carbamazépine ou valproate en particulier (le lithium étant difficile à manier), mais ils l'abandonnent souvent dès la sortie de l'hôpital. L'inobservance thérapeutique, bien qu'elle soit fréquemment rapportée par d'autres équipes, est particulièrement marquée dans notre échantillon, et résulte de la convergence de divers paramètres médicaux, familiaux et socio culturels.
Conclusion:L'information et l'éducation du patient avec ses proches, paraissent primordiales pour l'acceptation personnelle et sociale ainsi qu'une évolution favorable du trouble bipolaire, qui certes n'a toujours pas trouvé de traitement curatif, mais n'empêche en rien une vie •normale, familiale et professionnelle, quand il est correctement pris en charge.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M0262008 Président : TAOUFIQ JALAL Directeur : SEKKAT FATIMA ZOHRA Juge : OUANASS ABDERRAZAK Juge : KISRA HASSAN Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M0262008 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2008 Disponible STIGMATISATION DES PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES MENTAUX / MOUNA BENAISSA
Titre : STIGMATISATION DES PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES MENTAUX : ETUDE AUPRES DE 100 PATIENTS A L'HOPITAL AR-RAZI DE SALE Type de document : thèse Auteurs : MOUNA BENAISSA, Auteur Année de publication : 2009 Langues : Français (fre) Mots-clés : STIGMATISATION TROUBLES MENTAUX SCHIZOPHRENIE TROUBLE BIPOLAIRE DEPRESSION. Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : La notion de stigmatisation de la maladie mentale, résulte d’un lourd passé d’enfermement et d’assimilation à la folie et aux superstitions. Aujourd’hui, le manque d’informations, les préjugés sur la dangerosité et l’incurabilité, sont renforcés par l’image négative véhiculée par les médias.Ces éléments altèrent la qualité de vie des malades et entravent la demande de soin. Ils les empêchent de se socialiser, d’obtenir un logement ou de trouver un emploi ; entraînant une dégradation des relations familiales et une mauvaise réputation des services de psychiatrie.
Le but de notre travail est de préciser le vécu de la stigmatisation et son impact sur la vie familiale et socioprofessionnelle des malades mentaux. Il s’agit d’une analyse descriptive, sous forme d’un sondage d’opinions, contenant des questions avec propositions de réponses et des questions libres.
Nous avons choisi comme échantillon 100 patients et patientes stabilisés, suivis en ambulatoire. L’étude a porté sur les trois pathologies suivantes : le trouble dépressif, le trouble bipolaire, et la schizophrénie. Le nombre de patients dans chaque groupe, a été fixé au préalable; et nous avons essayé d’obtenir une répartition assez équitable entre les deux sexes. Le questionnaire comporte trois grands axes : (1) Données sociodémographiques du patient et renseignements sur la maladie. (2) Evaluation du vécu de la stigmatisation au sein de la famille, avec les amis, au travail, dans la rue et au niveau des services de santé. (3) Appréciation du ressenti des patients face aux attitudes négatives
Les résultats de notre échantillon ont été comme suit :
Pour les deux sexes les extrêmes d’âge sont de 18 à 60 ans avec une moyenne de 33, 2. Pour l’ensemble de la population, la majorité des patients sont célibataires avec un pourcentage de 75%, 45% des patients avaient un travail avant la maladie, avec une nette prédominance masculine.
Concernant les réactions de la famille face à la déclaration de la maladie, dans la majorité des cas on retrouve des réactions de peur et de honte. Un grand pourcentage de malades sont critiqués et rendus responsables de leurs troubles, beaucoup sont ignorés et ne participent pas aux activités de la famille. Peu de familles connaissent le nom de la maladie, beaucoup parlent de maladie des nerfs et de prise de toxiques, parfois d’ensorcellement et autres superstitions
Dans la majorité des cas, les amis ne sont pas mis au courant de la maladie, pour le reste, les malades ont souvent subit un rejet. La plupart des patients n’ont pas pu avoir, ou garder une relation stable avec le sexe opposé, après la maladie. La majorité des familles refuse l’idée du mariage; Les raisons données sont l’incapacité, l’irresponsabilité et l’inconscience.
81% des malades ne travaillent plus depuis la déclaration des troubles. Pour le reste, ils se sont vus changer de poste ou ont subi un déclassement ; dans ce cas ils sont supervisés et surveillés, certains sont mis à l’écart par leurs collègues.
Dans les hôpitaux généraux, certains patients rapportent que leurs demandes de soins sont souvent ignorées, et qu’ils ne sont pas traités comme les autres malades. En service spécialisé, quelques uns rapportent des conditions d'hospitalisation difficiles.
La majorité attribue les réactions négatives de l’entourage à l’ignorance, aux préjugés, et aux superstitions. Quand ils sont critiqués ou insultés, beaucoup ignorent et laissent faire. La majorité des patients ressentent la perte d'amis et de vie privée comme la conséquence la plus dure de la maladie, la plupart réclament compréhension, écoute et tolérance.
Les données de notre série concernant les différents secteurs, concordent avec les résultats des enquêtes menées par l’association mondiale de psychiatrie, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la stigmatisation et la discrimination de la schizophrénie ; ainsi que d’autres études menée notamment en Grèce (Le Programme «Psychargos»), en Grande-Bretagne (La campagne «Changing Minds» du Royal College of Psychiatrists) et en Australie (Australian National Mental Health Promotion and Prevention Plan, et SANE Australia).
Il ressort que la lutte contre l’exclusion et la stigmatisation, doit faire l’objet d’une information de la population, afin de définir les troubles psychiques et d’éloigner les notions d’incurabilité et de dangerosité. Ces représentations pourront évoluer avec l’évolution des acteurs de santé eux-mêmes en soutenant un système ouvert et communautaire du soin.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1402009 Président : AHMED FAJRI Directeur : HASSAN KISRA Juge : MOHAMED ZAKARIA BICHRA STIGMATISATION DES PERSONNES ATTEINTES DE TROUBLES MENTAUX [thèse] : ETUDE AUPRES DE 100 PATIENTS A L'HOPITAL AR-RAZI DE SALE / MOUNA BENAISSA, Auteur . - 2009.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : STIGMATISATION TROUBLES MENTAUX SCHIZOPHRENIE TROUBLE BIPOLAIRE DEPRESSION. Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : La notion de stigmatisation de la maladie mentale, résulte d’un lourd passé d’enfermement et d’assimilation à la folie et aux superstitions. Aujourd’hui, le manque d’informations, les préjugés sur la dangerosité et l’incurabilité, sont renforcés par l’image négative véhiculée par les médias.Ces éléments altèrent la qualité de vie des malades et entravent la demande de soin. Ils les empêchent de se socialiser, d’obtenir un logement ou de trouver un emploi ; entraînant une dégradation des relations familiales et une mauvaise réputation des services de psychiatrie.
Le but de notre travail est de préciser le vécu de la stigmatisation et son impact sur la vie familiale et socioprofessionnelle des malades mentaux. Il s’agit d’une analyse descriptive, sous forme d’un sondage d’opinions, contenant des questions avec propositions de réponses et des questions libres.
Nous avons choisi comme échantillon 100 patients et patientes stabilisés, suivis en ambulatoire. L’étude a porté sur les trois pathologies suivantes : le trouble dépressif, le trouble bipolaire, et la schizophrénie. Le nombre de patients dans chaque groupe, a été fixé au préalable; et nous avons essayé d’obtenir une répartition assez équitable entre les deux sexes. Le questionnaire comporte trois grands axes : (1) Données sociodémographiques du patient et renseignements sur la maladie. (2) Evaluation du vécu de la stigmatisation au sein de la famille, avec les amis, au travail, dans la rue et au niveau des services de santé. (3) Appréciation du ressenti des patients face aux attitudes négatives
Les résultats de notre échantillon ont été comme suit :
Pour les deux sexes les extrêmes d’âge sont de 18 à 60 ans avec une moyenne de 33, 2. Pour l’ensemble de la population, la majorité des patients sont célibataires avec un pourcentage de 75%, 45% des patients avaient un travail avant la maladie, avec une nette prédominance masculine.
Concernant les réactions de la famille face à la déclaration de la maladie, dans la majorité des cas on retrouve des réactions de peur et de honte. Un grand pourcentage de malades sont critiqués et rendus responsables de leurs troubles, beaucoup sont ignorés et ne participent pas aux activités de la famille. Peu de familles connaissent le nom de la maladie, beaucoup parlent de maladie des nerfs et de prise de toxiques, parfois d’ensorcellement et autres superstitions
Dans la majorité des cas, les amis ne sont pas mis au courant de la maladie, pour le reste, les malades ont souvent subit un rejet. La plupart des patients n’ont pas pu avoir, ou garder une relation stable avec le sexe opposé, après la maladie. La majorité des familles refuse l’idée du mariage; Les raisons données sont l’incapacité, l’irresponsabilité et l’inconscience.
81% des malades ne travaillent plus depuis la déclaration des troubles. Pour le reste, ils se sont vus changer de poste ou ont subi un déclassement ; dans ce cas ils sont supervisés et surveillés, certains sont mis à l’écart par leurs collègues.
Dans les hôpitaux généraux, certains patients rapportent que leurs demandes de soins sont souvent ignorées, et qu’ils ne sont pas traités comme les autres malades. En service spécialisé, quelques uns rapportent des conditions d'hospitalisation difficiles.
La majorité attribue les réactions négatives de l’entourage à l’ignorance, aux préjugés, et aux superstitions. Quand ils sont critiqués ou insultés, beaucoup ignorent et laissent faire. La majorité des patients ressentent la perte d'amis et de vie privée comme la conséquence la plus dure de la maladie, la plupart réclament compréhension, écoute et tolérance.
Les données de notre série concernant les différents secteurs, concordent avec les résultats des enquêtes menées par l’association mondiale de psychiatrie, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la stigmatisation et la discrimination de la schizophrénie ; ainsi que d’autres études menée notamment en Grèce (Le Programme «Psychargos»), en Grande-Bretagne (La campagne «Changing Minds» du Royal College of Psychiatrists) et en Australie (Australian National Mental Health Promotion and Prevention Plan, et SANE Australia).
Il ressort que la lutte contre l’exclusion et la stigmatisation, doit faire l’objet d’une information de la population, afin de définir les troubles psychiques et d’éloigner les notions d’incurabilité et de dangerosité. Ces représentations pourront évoluer avec l’évolution des acteurs de santé eux-mêmes en soutenant un système ouvert et communautaire du soin.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1402009 Président : AHMED FAJRI Directeur : HASSAN KISRA Juge : MOHAMED ZAKARIA BICHRA Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1402009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible