Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
1 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'infirmité motrice cérébrale – pied – enfant'
Affiner la recherche Faire une suggestion
les aspects orthopédiques du pied de l’enfant infirme moteur cérébral, à propos de 100 cas / Mlle. LAHRACHE Afifa
Titre : les aspects orthopédiques du pied de l’enfant infirme moteur cérébral, à propos de 100 cas Type de document : thèse Auteurs : Mlle. LAHRACHE Afifa, Auteur Année de publication : 2009 Langues : Français (fre) Mots-clés : infirmité motrice cérébrale – pied – enfant Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : L’infirmité motrice cérébrale (IMC) est la conséquence d’une lésion cérébrale pré, per ou post-natale non évolutive. Elle consiste en un trouble moteur pouvant s’accompagner d’atteintes sensorielles et d’atteintes des fonctions supérieures.
Elle touche 2 à 3/1000 nouveau-nés, de façon égale entre les deux sexes. Si dans la littérature la principale étiologie est la prématurité, dans notre contexte, c’est surtout les souffrances néonatales et les accouchements dystociques qui sont encore les causes les plus fréquentes, d’où l’intérêt de développer d’avantage le suivi obstétrical et les accouchements médicalisés.
Les anomalies orthopédiques rencontrées chez l’enfant IMC sont la conséquence de l’atteinte neurologique chez un sujet en croissance. Chaque trouble moteur peut être dissocié en composantes primaires : manifestations directes de l’affection neurologique de base et en composantes secondaires qui représentent les conséquences musculo-squelettiques à plus long terme.
L’atteinte du pied est quasi constante chez l’enfant IMC d’où l’intérêt de notre travail. Nous avons donc étudié 100 cas d’enfants hospitalisés au service de traumato-orthopédie de l’hôpital d’enfants de Rabat pour anomalies des pieds entre 2000 et 2007.
Parmi les déformations du pied, l’équin est la déformation la plus fréquente, suivie par le valgus chez le diplégique et le varus chez l’hémiplégique.
Le traitement préventif est orthopédique (rééducation, appareillages), et doit être débuté le plus tôt possible afin d’éviter ou de retarder le temps chirurgical. Quant au traitement curatif des déformations constituées du pied, il peut être médicamenteux, orthopédique ou chirurgical, selon le stade physiopathologique.
Les techniques chirurgicales varient en fonction de la déformation : pour l’équin, la tendance actuelle privilégie l’aponévrotomie des jumeaux en première intention et l’allongement du tendon d’Achille en cas de récidive, de persistance ou de prise en charge tardive. Pour les déformations en valgus, c’est la chirurgie ostéo-articulaire qui donne les meilleurs résultats, alors que pour les déformations en varus, on utilise les transferts tendineux quand le malade est vu tôt et la double arthrodèse plus tard.
Dans le service où nous avons réalisé notre étude, l’aponévrotomie des jumeaux est l’opération la plus fréquemment réalisée pour corriger l’équin, suivie de près par l’allongement du tendon d’Achille. Ces deux interventions sont réalisées seules ou associées aux techniques décrites précédemment lorsqu’il existe des déformations en plus de l’équin comme le varus ou le valgus, et donnent des résultats très encourageants.
Il faut se rappeler enfin que le pied ne peut être dissocié du membre inférieur dans son ensemble, et qu’il doit être étudié dans le cadre d’une une prise en charge globale de l’IMC, d’où l’intérêt de la chirurgie multisite et de l’approche pluridisciplinaire.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1802009 Président : TAREKE EL MADHI Directeur : SIDI ZOUHIR EL ALAMI EL FELOUSSE les aspects orthopédiques du pied de l’enfant infirme moteur cérébral, à propos de 100 cas [thèse] / Mlle. LAHRACHE Afifa, Auteur . - 2009.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : infirmité motrice cérébrale – pied – enfant Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : L’infirmité motrice cérébrale (IMC) est la conséquence d’une lésion cérébrale pré, per ou post-natale non évolutive. Elle consiste en un trouble moteur pouvant s’accompagner d’atteintes sensorielles et d’atteintes des fonctions supérieures.
Elle touche 2 à 3/1000 nouveau-nés, de façon égale entre les deux sexes. Si dans la littérature la principale étiologie est la prématurité, dans notre contexte, c’est surtout les souffrances néonatales et les accouchements dystociques qui sont encore les causes les plus fréquentes, d’où l’intérêt de développer d’avantage le suivi obstétrical et les accouchements médicalisés.
Les anomalies orthopédiques rencontrées chez l’enfant IMC sont la conséquence de l’atteinte neurologique chez un sujet en croissance. Chaque trouble moteur peut être dissocié en composantes primaires : manifestations directes de l’affection neurologique de base et en composantes secondaires qui représentent les conséquences musculo-squelettiques à plus long terme.
L’atteinte du pied est quasi constante chez l’enfant IMC d’où l’intérêt de notre travail. Nous avons donc étudié 100 cas d’enfants hospitalisés au service de traumato-orthopédie de l’hôpital d’enfants de Rabat pour anomalies des pieds entre 2000 et 2007.
Parmi les déformations du pied, l’équin est la déformation la plus fréquente, suivie par le valgus chez le diplégique et le varus chez l’hémiplégique.
Le traitement préventif est orthopédique (rééducation, appareillages), et doit être débuté le plus tôt possible afin d’éviter ou de retarder le temps chirurgical. Quant au traitement curatif des déformations constituées du pied, il peut être médicamenteux, orthopédique ou chirurgical, selon le stade physiopathologique.
Les techniques chirurgicales varient en fonction de la déformation : pour l’équin, la tendance actuelle privilégie l’aponévrotomie des jumeaux en première intention et l’allongement du tendon d’Achille en cas de récidive, de persistance ou de prise en charge tardive. Pour les déformations en valgus, c’est la chirurgie ostéo-articulaire qui donne les meilleurs résultats, alors que pour les déformations en varus, on utilise les transferts tendineux quand le malade est vu tôt et la double arthrodèse plus tard.
Dans le service où nous avons réalisé notre étude, l’aponévrotomie des jumeaux est l’opération la plus fréquemment réalisée pour corriger l’équin, suivie de près par l’allongement du tendon d’Achille. Ces deux interventions sont réalisées seules ou associées aux techniques décrites précédemment lorsqu’il existe des déformations en plus de l’équin comme le varus ou le valgus, et donnent des résultats très encourageants.
Il faut se rappeler enfin que le pied ne peut être dissocié du membre inférieur dans son ensemble, et qu’il doit être étudié dans le cadre d’une une prise en charge globale de l’IMC, d’où l’intérêt de la chirurgie multisite et de l’approche pluridisciplinaire.
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1802009 Président : TAREKE EL MADHI Directeur : SIDI ZOUHIR EL ALAMI EL FELOUSSE Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1802009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible