| Titre : | Leptospirose humaine | | Type de document : | thèse | | Auteurs : | Mokhlis Mohamed Anouar, Auteur | | Année de publication : | 2014 | | Langues : | Français (fre) | | Mots-clés : | leptospirose spirochète syndrome ictéro-hémorragique | | Résumé : | La leptospirose est une zoonose de répartition mondiale affectant 100 Millions de personnes par an dans le monde, elle est causée par des spirochètes du genre Leptospira. Nombreux sérovars, regroupés en 23sérogroupes, sont impliqués en pathologie humaine, et sept espèces génomiques pathogènes ont été identifiées par des études d’hybridation acide désoxyribonucléique.
Le réservoir des leptospires est principalement animal, mais se prolonge dans l’environnement. De nombreux mammifères domestiques et sauvages sont susceptibles d’être infectés, et les bactéries survivent de façon prolongée dans le sol et les eaux douces. La contamination humaine, en général indirecte, se fait à travers les muqueuses ou les excoriations cutanées, et par inhalation. Les activités agricoles et nautiques constituent les principaux facteurs de risque. Au Maroc cette maladie est mal connue et très peu d’études l’ont abordée.
Cliniquement, la leptospirose est responsable de manifestations variées, avec un tropisme hépatique, rénal et méningé. Un score diagnostique a été proposé pour tenir compte de l’extrême polymorphisme clinique de la maladie.
Le diagnostic spécifique repose sur la culture, la sérologie et la détection moléculaire. Les leptospires sont isolés dans le sang au début de la maladie, puis dans le liquide céphalorachidien et les urines à partir de la deuxième semaine d’évolution. Le test de micro-agglutination sur lame demeure la méthode sérologique de référence. L’amplification par Polymérase Chain Reaction d’un fragment du gène de l’ARN 16S permet un diagnostic précoce de la maladie.
Le traitement de première intention de la leptospirose fait appel à la pénicilline G par voie intraveineuse. L’ampicilline, la doxycycline et les macrolides constituent des alternatives possibles. La prévention repose essentiellement sur le contrôle du réservoir animal et hydrique, mais des mesures prophylactiques individuelles, vaccination et chimioprophylaxie, ont été proposées pour les groupes exposés.
| | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0882014 | | Président : | ZOUHDI.M | | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | | Juge : | SEKHSOUKH.Y | | Juge : | TELLAL.S | | Juge : | MRANI.S |
Leptospirose humaine [thèse] / Mokhlis Mohamed Anouar, Auteur . - 2014. Langues : Français ( fre) | Mots-clés : | leptospirose spirochète syndrome ictéro-hémorragique | | Résumé : | La leptospirose est une zoonose de répartition mondiale affectant 100 Millions de personnes par an dans le monde, elle est causée par des spirochètes du genre Leptospira. Nombreux sérovars, regroupés en 23sérogroupes, sont impliqués en pathologie humaine, et sept espèces génomiques pathogènes ont été identifiées par des études d’hybridation acide désoxyribonucléique.
Le réservoir des leptospires est principalement animal, mais se prolonge dans l’environnement. De nombreux mammifères domestiques et sauvages sont susceptibles d’être infectés, et les bactéries survivent de façon prolongée dans le sol et les eaux douces. La contamination humaine, en général indirecte, se fait à travers les muqueuses ou les excoriations cutanées, et par inhalation. Les activités agricoles et nautiques constituent les principaux facteurs de risque. Au Maroc cette maladie est mal connue et très peu d’études l’ont abordée.
Cliniquement, la leptospirose est responsable de manifestations variées, avec un tropisme hépatique, rénal et méningé. Un score diagnostique a été proposé pour tenir compte de l’extrême polymorphisme clinique de la maladie.
Le diagnostic spécifique repose sur la culture, la sérologie et la détection moléculaire. Les leptospires sont isolés dans le sang au début de la maladie, puis dans le liquide céphalorachidien et les urines à partir de la deuxième semaine d’évolution. Le test de micro-agglutination sur lame demeure la méthode sérologique de référence. L’amplification par Polymérase Chain Reaction d’un fragment du gène de l’ARN 16S permet un diagnostic précoce de la maladie.
Le traitement de première intention de la leptospirose fait appel à la pénicilline G par voie intraveineuse. L’ampicilline, la doxycycline et les macrolides constituent des alternatives possibles. La prévention repose essentiellement sur le contrôle du réservoir animal et hydrique, mais des mesures prophylactiques individuelles, vaccination et chimioprophylaxie, ont été proposées pour les groupes exposés.
| | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0882014 | | Président : | ZOUHDI.M | | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | | Juge : | SEKHSOUKH.Y | | Juge : | TELLAL.S | | Juge : | MRANI.S |
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