Titre : | LES TUMEURS EPITHELIALES PRIMITIVES DE LA GLANDE LACRYMALE CHEZ L'ADULTE | Type de document : | thèse | Auteurs : | Mme. Nouama SHIMI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | TUMEURS LACRYMALE RADIOLOGIE HISTOLOGIE BIOPSIE ORBITOTOMIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les tumeurs épithéliales primitives de la glande lacrymale représentent [1] prés la moitié des néoformations localisées à la fossette lacrymale. Les caractères cliniques, évolutifs, radiologiques permettent d’orienter la décision, mais ils ne permettent pas de poser un diagnostic de certitude en préopératoire. Le type le plus fréquent est l’adénome pléomorphe. Un bilan d’extension locorégionale s’impose à la recherche de localisations secondaires.
Notre travail est une étude rétrospective, menée au service d’ophtalmologie «A» de l’hôpital des spécialités de Rabat sur une période de 6 ans de 2003 jusqu’à 2009, concernant six patients ayant une tumeur épithéliale primitive de la glande lacrymale, dont 4 adénomes pléomorphes, carcinome adénoïde kystique (un cylindrome), et un carcinome muco-épidermoïde peu différencié.
Les moyens thérapeutiques sont représentés par la chirurgie, la radiothérapie, et la chimiothérapie. Les indications sont variables en fonction du type histologique.
Les suites opératoires immédiates ont été, en général, favorables. Après un recul moyen de 2 ans, 4 patients ont très bien évolué, ils n’avaient pas de signes de récidive locale ou locorégionale, alors que 2 patients ont eu une récidive locale. Dans le 4ème cas d’adénome pléomorphe la récidive est due à l’effraction capsulaire survenue pendant l’intervention chirurgicale, alors que dans le cas de carcinome muco-épidermoïde peu différencié, elle est due d’une part à l’exérèse incomplète de la tumeur et d’autre part au potentiel d’envahissement locorégional de ces tumeurs. Ces résultats, comme nous l’avons vu, influencent la conduite à tenir et contre-indiquent formellement la biopsie en cas suspicion d’une tumeur bénigne de la glande lacrymale particulièrement les adénomes pléomorphes.
Ce travail nous a permit de faire une étude sur le plan épidémiologique, clinique, histopathologique et thérapeutique des tumeurs épithéliales primitives de la glande lacrymale tout en comparant nos résultats avec les données de la littérature.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1612009 | Président : | RAJAE DAOUDI | Directeur : | MOULAYE ZHID BENCHERIF | Juge : | ELHASSAN ABDELLAH |
LES TUMEURS EPITHELIALES PRIMITIVES DE LA GLANDE LACRYMALE CHEZ L'ADULTE [thèse] / Mme. Nouama SHIMI, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | TUMEURS LACRYMALE RADIOLOGIE HISTOLOGIE BIOPSIE ORBITOTOMIE | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les tumeurs épithéliales primitives de la glande lacrymale représentent [1] prés la moitié des néoformations localisées à la fossette lacrymale. Les caractères cliniques, évolutifs, radiologiques permettent d’orienter la décision, mais ils ne permettent pas de poser un diagnostic de certitude en préopératoire. Le type le plus fréquent est l’adénome pléomorphe. Un bilan d’extension locorégionale s’impose à la recherche de localisations secondaires.
Notre travail est une étude rétrospective, menée au service d’ophtalmologie «A» de l’hôpital des spécialités de Rabat sur une période de 6 ans de 2003 jusqu’à 2009, concernant six patients ayant une tumeur épithéliale primitive de la glande lacrymale, dont 4 adénomes pléomorphes, carcinome adénoïde kystique (un cylindrome), et un carcinome muco-épidermoïde peu différencié.
Les moyens thérapeutiques sont représentés par la chirurgie, la radiothérapie, et la chimiothérapie. Les indications sont variables en fonction du type histologique.
Les suites opératoires immédiates ont été, en général, favorables. Après un recul moyen de 2 ans, 4 patients ont très bien évolué, ils n’avaient pas de signes de récidive locale ou locorégionale, alors que 2 patients ont eu une récidive locale. Dans le 4ème cas d’adénome pléomorphe la récidive est due à l’effraction capsulaire survenue pendant l’intervention chirurgicale, alors que dans le cas de carcinome muco-épidermoïde peu différencié, elle est due d’une part à l’exérèse incomplète de la tumeur et d’autre part au potentiel d’envahissement locorégional de ces tumeurs. Ces résultats, comme nous l’avons vu, influencent la conduite à tenir et contre-indiquent formellement la biopsie en cas suspicion d’une tumeur bénigne de la glande lacrymale particulièrement les adénomes pléomorphes.
Ce travail nous a permit de faire une étude sur le plan épidémiologique, clinique, histopathologique et thérapeutique des tumeurs épithéliales primitives de la glande lacrymale tout en comparant nos résultats avec les données de la littérature.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1612009 | Président : | RAJAE DAOUDI | Directeur : | MOULAYE ZHID BENCHERIF | Juge : | ELHASSAN ABDELLAH |
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