Titre : | PRISE EN CHARGE DE L’INFECTION VIH CHEZ L’ENFANT, EXPERIENCE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RABAT | Type de document : | thèse | Auteurs : | OUIAME AHRIKAT, Auteur | Année de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | VIH ENFANT ANTIRETROVIRAUX PTME | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : |
C’est une étude descriptive rétrospective concernant les enfants vivants avec le VIH/SIDA pris en charge par l’hôpital d’enfant de Rabat dans le but d’établir les aspects de cette affection et ses particularités chez l’enfant marocain. Matériel et méthodes : les critères d’inclusion sont : l’âge<15ans au moment du diagnostic et la confirmation de l’infection à VIH par PCR pour les nourrissons de moins de 18 mois et par Western Blot pour les enfants plus de 18 mois. Résultats : Pendant la période 1990 à 2010, 71 cas d’EVVIH ont été colligés. Les circonstances de diagnostic sont : 1) un dépistage devant une symptomatologie clinique chez 48. 2) Suite à la séropositivité dans la famille : 20 cas. 3) Lors d’un suivi d’une pTME : 3 cas. Les enfants étaient de nationalité Afrique sub-saharienne dans 7 cas et marocaine dans 65 cas. Selon la classification OMS clinique : 9 cas étaient au stade 1, Stade 2 (12 cas), stade 3 (31 cas) stade 4 (12cas). Au plan immunologique, 48 cas étaient au stade 4. La charge virale était supérieure à 100 000 copie/ml dans 38/71 cas. 39 patients sont sous traitement antirétroviral avec une restitution immunitaire, 35 cas ont une CV indétectable. 3 enfants présentent une résistance au traitement de première ligne. Discussion : cette étude relève le retard diagnostic de l’infection à VIH au Maroc. Les manifestations cliniques sont diverses et doivent inciter à soulever ce diagnostic lorsqu’elles sont répétée et /ou trainantes. L’accès au diagnostic biologique est difficile pour les enfants de moins de 18 mois du fait de la centralisation de la PCR. L’accès au traitement antirétroviral reste à améliorer. L’apport de l’appui psychosocial pour ces enfants et leurs familles est indéniable. Tous les efforts doivent se concentrer sur la prévention verticale de cette affection
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0482011 | Président : | MOHAMMED ADNAOUI | Directeur : | SOUMIA BENCHEKROUN | Juge : | BADR BENJELLOUN DAKHAMA | Juge : | AICHA KHARBACH |
PRISE EN CHARGE DE L’INFECTION VIH CHEZ L’ENFANT, EXPERIENCE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE RABAT [thèse] / OUIAME AHRIKAT, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | VIH ENFANT ANTIRETROVIRAUX PTME | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : |
C’est une étude descriptive rétrospective concernant les enfants vivants avec le VIH/SIDA pris en charge par l’hôpital d’enfant de Rabat dans le but d’établir les aspects de cette affection et ses particularités chez l’enfant marocain. Matériel et méthodes : les critères d’inclusion sont : l’âge<15ans au moment du diagnostic et la confirmation de l’infection à VIH par PCR pour les nourrissons de moins de 18 mois et par Western Blot pour les enfants plus de 18 mois. Résultats : Pendant la période 1990 à 2010, 71 cas d’EVVIH ont été colligés. Les circonstances de diagnostic sont : 1) un dépistage devant une symptomatologie clinique chez 48. 2) Suite à la séropositivité dans la famille : 20 cas. 3) Lors d’un suivi d’une pTME : 3 cas. Les enfants étaient de nationalité Afrique sub-saharienne dans 7 cas et marocaine dans 65 cas. Selon la classification OMS clinique : 9 cas étaient au stade 1, Stade 2 (12 cas), stade 3 (31 cas) stade 4 (12cas). Au plan immunologique, 48 cas étaient au stade 4. La charge virale était supérieure à 100 000 copie/ml dans 38/71 cas. 39 patients sont sous traitement antirétroviral avec une restitution immunitaire, 35 cas ont une CV indétectable. 3 enfants présentent une résistance au traitement de première ligne. Discussion : cette étude relève le retard diagnostic de l’infection à VIH au Maroc. Les manifestations cliniques sont diverses et doivent inciter à soulever ce diagnostic lorsqu’elles sont répétée et /ou trainantes. L’accès au diagnostic biologique est difficile pour les enfants de moins de 18 mois du fait de la centralisation de la PCR. L’accès au traitement antirétroviral reste à améliorer. L’apport de l’appui psychosocial pour ces enfants et leurs familles est indéniable. Tous les efforts doivent se concentrer sur la prévention verticale de cette affection
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0482011 | Président : | MOHAMMED ADNAOUI | Directeur : | SOUMIA BENCHEKROUN | Juge : | BADR BENJELLOUN DAKHAMA | Juge : | AICHA KHARBACH |
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