Titre : | CHIRURGIE DE LA CATARACTE A L’HOPITAL MILITAIRE MOHAMMED V DE RABAT DE 2008 A 2010 : A PROPOS DE 1595 CA | Type de document : | thèse | Auteurs : | SOPHIA EL HAMICHI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | CATARACTE PHACOEMULSIFICATION CHIRURGIE INJECTION INTRACAMERULAIRE DE CEFUROXIME | RĂ©sumĂ© : | La cataracte est la première cause de cécité réversible dans le monde, sa chirurgie est l’acte le plus pratiqué en ophtalmologie.
Notre travail est une étude rétrospective monocentrique portant sur 1595 cas de cataracte, colligés entre 2008 et 2010, au service d’ophtalmologie de l’Hôpital Militaire Mohammed V de Rabat. Les variables étudiées sont les données sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives.
La moyenne d’âge est de 63,8 ans avec une prédominance masculine (65%). La meilleure acuité visuelle corrigée préopératoire varie de la perception lumineuse à 4/10. Le type de la cataracte prédominant est l’association nucléaire et sous capsulaire postérieure. L’anesthésie locale est pratiquée dans 95,5%. La phacoémulsification est réalisée dans 63,3% des cas et l’extraction extracapsulaire manuelle dans 36,7 %. Les complications peropératoires sont: déchirure de la capsule postérieure dans 12% des cas, 3,4% de conversion de la phacoémulsification en extracapsulaire manuelle, issue de vitré dans 1,9% des cas et rupture zonulaire dans 0,9% des cas. L’implantation est pratiquée surtout dans la chambre postérieure soit dans le sac (84,5%) ou dans le sulcus (5%), l’implant pliable est le plus utilisé (56,7% des cas). L’injection intracamérulaire de céfuroxime est pratiquée chez 34,1% des patients. L’acuité visuelle postopératoire non corrigée dépasse 5/10 dans 77% des cas. La majorité des patients dont le résultat a été jugé défavorable ont souvent des comorbidités oculaires associées. Les complications postopératoires précoces sont dominées par l’œdème de cornée : 11,5% des cas. Les complications postopératoires tardives sont dominés par l’opacification capsulaire postérieure : 1,6% des cas qui sont traités ultérieurement par du laser YAG.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1162011 | Président : | ELHOUSSAIN CHANA | Directeur : | ABDELBAR OUBAAZ | Juge : | ABDELWAHAD BAITE | Juge : | HICHAM AZENDOUR |
CHIRURGIE DE LA CATARACTE A L’HOPITAL MILITAIRE MOHAMMED V DE RABAT DE 2008 A 2010 : A PROPOS DE 1595 CA [thèse] / SOPHIA EL HAMICHI, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | CATARACTE PHACOEMULSIFICATION CHIRURGIE INJECTION INTRACAMERULAIRE DE CEFUROXIME | RĂ©sumĂ© : | La cataracte est la première cause de cécité réversible dans le monde, sa chirurgie est l’acte le plus pratiqué en ophtalmologie.
Notre travail est une étude rétrospective monocentrique portant sur 1595 cas de cataracte, colligés entre 2008 et 2010, au service d’ophtalmologie de l’Hôpital Militaire Mohammed V de Rabat. Les variables étudiées sont les données sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives.
La moyenne d’âge est de 63,8 ans avec une prédominance masculine (65%). La meilleure acuité visuelle corrigée préopératoire varie de la perception lumineuse à 4/10. Le type de la cataracte prédominant est l’association nucléaire et sous capsulaire postérieure. L’anesthésie locale est pratiquée dans 95,5%. La phacoémulsification est réalisée dans 63,3% des cas et l’extraction extracapsulaire manuelle dans 36,7 %. Les complications peropératoires sont: déchirure de la capsule postérieure dans 12% des cas, 3,4% de conversion de la phacoémulsification en extracapsulaire manuelle, issue de vitré dans 1,9% des cas et rupture zonulaire dans 0,9% des cas. L’implantation est pratiquée surtout dans la chambre postérieure soit dans le sac (84,5%) ou dans le sulcus (5%), l’implant pliable est le plus utilisé (56,7% des cas). L’injection intracamérulaire de céfuroxime est pratiquée chez 34,1% des patients. L’acuité visuelle postopératoire non corrigée dépasse 5/10 dans 77% des cas. La majorité des patients dont le résultat a été jugé défavorable ont souvent des comorbidités oculaires associées. Les complications postopératoires précoces sont dominées par l’œdème de cornée : 11,5% des cas. Les complications postopératoires tardives sont dominés par l’opacification capsulaire postérieure : 1,6% des cas qui sont traités ultérieurement par du laser YAG.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1162011 | Président : | ELHOUSSAIN CHANA | Directeur : | ABDELBAR OUBAAZ | Juge : | ABDELWAHAD BAITE | Juge : | HICHAM AZENDOUR |
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