Titre : | La prothèse totale de genou chez les sujets hyperuricĂ©miques et/ou goutteux prĂ©sentant une gonarthrose Ă©voluĂ©e : Ă propos de 27 cas et revue de la littĂ©rature | Type de document : | thèse | Auteurs : | Lamyaa LASRI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | HyperuricĂ©mie Microcristaux d’UMS Goutte Gonarthrose Ă©voluĂ©e Prothèse totale de genou | RĂ©sumĂ© : | L’association de la gonarthrose et l’hyperuricémie/goutte est agressive et invalidante. La nature de cette association pose cependantun problème de causalité.
Le diagnostique de la gonarthrose évoluée est porté aisément grâce à la clinique et la radiographie standard. La goutte reste souvent sous-diagnostiquée lorsqu’elle n’est pas présente sous sa forme typique au gros orteil.
Le risque d’association de ces deux maladies au même site est élevé ; de nouvelles modalités d’imagerie en témoignent et le dosage de l’acide urique synovial serait un marqueur de sévérité de la gonarthrose.
Sur un terrain de goutte, la gonarthrose pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques, notamment sur la place et la faisabilité de la prothèse totale de genou, qui ne fait le sujet d’aucun consensus à ce jour.
Notre travail s’est porté sur 39 PTG chez 27 patients, présentant tous une hyperuricémie : connue chez 5, découverte au bilan pré-opératoire chez 14 et en post-opératoire chez 8 patients.
19 patients étaient sous traitement médical avant la mise en place de la PTG, alors que 8 patients n’ont bénéficié d’un traitement hypouricémiant qu’en post-opératoire, après la découverte d’une hyperuricémie dans un contexte de PTG douloureuse.
A un recul de 5 ans, les résultats de 31 PTG (79,5%) étaient bons et sans complications notables. Chez 8 patients (20,5%), a été notée une reprise des douleurs à des intervalles différents. Ont été notés également, une laxité des ligaments latéraux conservés par la prothèse postéro-stabilisée sur 4 PTG (10,25%), et un descellement prothétique de 3 PTG (7,70%), à des intervalles différents.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3862018 | Président : | EL BARDOUNI.A | Directeur : | BELKACEM.C | Juge : | RKAIN.HA | Juge : | BEZZA.A | Juge : | KHARMAZ.M |
La prothèse totale de genou chez les sujets hyperuricĂ©miques et/ou goutteux prĂ©sentant une gonarthrose Ă©voluĂ©e : Ă propos de 27 cas et revue de la littĂ©rature [thèse] / Lamyaa LASRI, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | HyperuricĂ©mie Microcristaux d’UMS Goutte Gonarthrose Ă©voluĂ©e Prothèse totale de genou | RĂ©sumĂ© : | L’association de la gonarthrose et l’hyperuricémie/goutte est agressive et invalidante. La nature de cette association pose cependantun problème de causalité.
Le diagnostique de la gonarthrose évoluée est porté aisément grâce à la clinique et la radiographie standard. La goutte reste souvent sous-diagnostiquée lorsqu’elle n’est pas présente sous sa forme typique au gros orteil.
Le risque d’association de ces deux maladies au même site est élevé ; de nouvelles modalités d’imagerie en témoignent et le dosage de l’acide urique synovial serait un marqueur de sévérité de la gonarthrose.
Sur un terrain de goutte, la gonarthrose pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques, notamment sur la place et la faisabilité de la prothèse totale de genou, qui ne fait le sujet d’aucun consensus à ce jour.
Notre travail s’est porté sur 39 PTG chez 27 patients, présentant tous une hyperuricémie : connue chez 5, découverte au bilan pré-opératoire chez 14 et en post-opératoire chez 8 patients.
19 patients étaient sous traitement médical avant la mise en place de la PTG, alors que 8 patients n’ont bénéficié d’un traitement hypouricémiant qu’en post-opératoire, après la découverte d’une hyperuricémie dans un contexte de PTG douloureuse.
A un recul de 5 ans, les résultats de 31 PTG (79,5%) étaient bons et sans complications notables. Chez 8 patients (20,5%), a été notée une reprise des douleurs à des intervalles différents. Ont été notés également, une laxité des ligaments latéraux conservés par la prothèse postéro-stabilisée sur 4 PTG (10,25%), et un descellement prothétique de 3 PTG (7,70%), à des intervalles différents.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3862018 | Président : | EL BARDOUNI.A | Directeur : | BELKACEM.C | Juge : | RKAIN.HA | Juge : | BEZZA.A | Juge : | KHARMAZ.M |
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