Titre : | COMPLICATIONS INFECTIEUSES ET NON INFECTIEUSES DU DISPOSITIF | Type de document : | thèse | Auteurs : | Fatima Zahra BENAMAR, Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Actinomycose Complications Dispositif intra utérin Infections prévention | Résumé : | Le dispositif intra-utérin constitue l'un des moyens contraceptifs les plus utilisés au monde. C'est une méthode simple, efficace, globalement bien tolérée, peu couteuse, et réversible. Il permet d'assurer une contraception de longue durée sans poser le problème de l'observance.
L’insertion doit être réalisée en respectant des conditions d’hygiène rigoureuses et après évaluation du risque infectieux. Les contre-indications sont précises et chaque type de dispositif intra-utérin a ses particularités et ses avantages.
Les dispositifs intra-utérins au cuivre peuvent être particulièrement utilisés chez les femmes ayant des intolérances ou contre-indications à l’emploi de contraceptions hormonales. Ils peuvent être aussi employés en tant que contraception d’urgence. Le dispositif intra-utérin hormonal est quant à lui particulièrement indiqué en cas de ménorragies fonctionnelles.
Les patientes doivent être informées de la survenue d’effets indésirables et de complications éventuelles. Les complications non infectieuses les plus fréquemment rencontrées sont les douleurs pelviennes et les métrorragies, elles représentent la principale cause du retrait du dispositif intra-utérin,la grossesse extra utérine et la perforation sont d’incidence faible.
Concernant le risque infectieux, ce ne sont ni l’âge ni la parité qui sont en cause, mais les infections sexuellement transmissibles, qui sont le premier facteur de risque de maladie inflammatoire pelvienne.
Un dépistage des infections sexuellement transmissibles et une antibioprophylaxie ne sont pas recommandés de façon systématique mais doivent être ciblés sur les situations à risque d’infections génitales hautes.Le port d’un stérilet au long cours ou un traumatisme pendant sa pose ou son retrait peut prédisposer au développement de l'actinomycose pelvienne.
Une bonne hygiène, des examens gynécologiques réguliers et un remplacement du dispositif intra utérin tous les 3à 5ans sont fortement recommandés en tant que mesures prophylactiques contre l'actinomycose.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1532018 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | NAZIH.M | Juge : | TELLAL.S |
COMPLICATIONS INFECTIEUSES ET NON INFECTIEUSES DU DISPOSITIF [thèse] / Fatima Zahra BENAMAR, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Actinomycose Complications Dispositif intra utérin Infections prévention | Résumé : | Le dispositif intra-utérin constitue l'un des moyens contraceptifs les plus utilisés au monde. C'est une méthode simple, efficace, globalement bien tolérée, peu couteuse, et réversible. Il permet d'assurer une contraception de longue durée sans poser le problème de l'observance.
L’insertion doit être réalisée en respectant des conditions d’hygiène rigoureuses et après évaluation du risque infectieux. Les contre-indications sont précises et chaque type de dispositif intra-utérin a ses particularités et ses avantages.
Les dispositifs intra-utérins au cuivre peuvent être particulièrement utilisés chez les femmes ayant des intolérances ou contre-indications à l’emploi de contraceptions hormonales. Ils peuvent être aussi employés en tant que contraception d’urgence. Le dispositif intra-utérin hormonal est quant à lui particulièrement indiqué en cas de ménorragies fonctionnelles.
Les patientes doivent être informées de la survenue d’effets indésirables et de complications éventuelles. Les complications non infectieuses les plus fréquemment rencontrées sont les douleurs pelviennes et les métrorragies, elles représentent la principale cause du retrait du dispositif intra-utérin,la grossesse extra utérine et la perforation sont d’incidence faible.
Concernant le risque infectieux, ce ne sont ni l’âge ni la parité qui sont en cause, mais les infections sexuellement transmissibles, qui sont le premier facteur de risque de maladie inflammatoire pelvienne.
Un dépistage des infections sexuellement transmissibles et une antibioprophylaxie ne sont pas recommandés de façon systématique mais doivent être ciblés sur les situations à risque d’infections génitales hautes.Le port d’un stérilet au long cours ou un traumatisme pendant sa pose ou son retrait peut prédisposer au développement de l'actinomycose pelvienne.
Une bonne hygiène, des examens gynécologiques réguliers et un remplacement du dispositif intra utérin tous les 3à 5ans sont fortement recommandés en tant que mesures prophylactiques contre l'actinomycose.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P1532018 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | NAZIH.M | Juge : | TELLAL.S |
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