Titre : | FACTEURS DE RISQUES DE MORBI-MORTALITE DANS LES FRACTURES DE L’EXTREMITE SUPERIEUR DU FEMUR CHEZ LE SUJET AGE | Type de document : | thèse | Auteurs : | JEDDAB Achraf, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Fracture ExtrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur MortalitĂ© MorbiditĂ© Sujets âgĂ©s. | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont un enjeu majeur de santé
publique, compte tenu de leur incidence élevée (4,5 millions de cas par an) et de la population touchée
(les personnes âgées). Même après une intervention chirurgicale, le taux de mortalité à un an est estimé
à 20%. La prise en charge de ces fractures représente un défi pour les chirurgiens et les anesthésistes.
Ainsi, la connaissance des facteurs de risque de morbidité et de mortalité est cruciale pour optimiser la
prise en charge.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une cohorte rétrospective descriptive menée au service
d’anesthésiologie de l’HMIMV. Elle a inclus tous les patients âgés de plus de 50 ans opérés pour une
fracture de l’extrémité supérieure du fémur sur une période de quatre ans. L'objectif était de déterminer
les facteurs de risque de morbidité et de mortalité chez les patients opérés pour ce type de fracture.
Résultats : Sur les 125 patients inclus, 59,2% étaient des hommes. Le taux de mortalité
intrahospitalière était de 4%. À trois mois et un an, les taux de mortalité étaient respectivement de 8,8%
et 30,8%. Un délai de prise en charge de plus de 48 heures s'est révélé être un facteur indépendant de
morbidité et de mortalité postopératoire, associé à un risque accru de complications (41,9% contre
21,6%, p=0,021) et de décès (28,4% contre 9,8%, p=0,014). La durée d'hospitalisation, le score ASA,
la prise d’antithrombotiques et les complications respiratoires étaient également associés à un risque
accru de mortalité. Par ailleurs, l'utilisation de la rachianesthésie était liée à une réduction du risque
d'hypotension peropératoire (p=0,006) et de dysfonction cognitive postopératoire (p=0,037).
Discussion : Nos résultats concordent avec les données de la littérature. L'évolution des patients
opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur dépend de plusieurs facteurs, tels que les
comorbidités, les traitements antérieurs et le parcours péri-opératoire. Le délai de prise en charge
apparaît comme un élément crucial conditionnant le pronostic.
Conclusion : Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur représentent un problème majeur
de santé publique. Il est impératif de comprendre en détail les différents facteurs impliqués afin de
réduire la morbi-mortalité associée à cette pathologie. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0412024 | Directeur : | EL WALI ABDERRAHMAN |
FACTEURS DE RISQUES DE MORBI-MORTALITE DANS LES FRACTURES DE L’EXTREMITE SUPERIEUR DU FEMUR CHEZ LE SUJET AGE [thèse] / JEDDAB Achraf, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Fracture ExtrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du fĂ©mur MortalitĂ© MorbiditĂ© Sujets âgĂ©s. | RĂ©sumĂ© : | Introduction : Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur sont un enjeu majeur de santé
publique, compte tenu de leur incidence élevée (4,5 millions de cas par an) et de la population touchée
(les personnes âgées). Même après une intervention chirurgicale, le taux de mortalité à un an est estimé
à 20%. La prise en charge de ces fractures représente un défi pour les chirurgiens et les anesthésistes.
Ainsi, la connaissance des facteurs de risque de morbidité et de mortalité est cruciale pour optimiser la
prise en charge.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une cohorte rétrospective descriptive menée au service
d’anesthésiologie de l’HMIMV. Elle a inclus tous les patients âgés de plus de 50 ans opérés pour une
fracture de l’extrémité supérieure du fémur sur une période de quatre ans. L'objectif était de déterminer
les facteurs de risque de morbidité et de mortalité chez les patients opérés pour ce type de fracture.
Résultats : Sur les 125 patients inclus, 59,2% étaient des hommes. Le taux de mortalité
intrahospitalière était de 4%. À trois mois et un an, les taux de mortalité étaient respectivement de 8,8%
et 30,8%. Un délai de prise en charge de plus de 48 heures s'est révélé être un facteur indépendant de
morbidité et de mortalité postopératoire, associé à un risque accru de complications (41,9% contre
21,6%, p=0,021) et de décès (28,4% contre 9,8%, p=0,014). La durée d'hospitalisation, le score ASA,
la prise d’antithrombotiques et les complications respiratoires étaient également associés à un risque
accru de mortalité. Par ailleurs, l'utilisation de la rachianesthésie était liée à une réduction du risque
d'hypotension peropératoire (p=0,006) et de dysfonction cognitive postopératoire (p=0,037).
Discussion : Nos résultats concordent avec les données de la littérature. L'évolution des patients
opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur dépend de plusieurs facteurs, tels que les
comorbidités, les traitements antérieurs et le parcours péri-opératoire. Le délai de prise en charge
apparaît comme un élément crucial conditionnant le pronostic.
Conclusion : Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur représentent un problème majeur
de santé publique. Il est impératif de comprendre en détail les différents facteurs impliqués afin de
réduire la morbi-mortalité associée à cette pathologie. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS0412024 | Directeur : | EL WALI ABDERRAHMAN |
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