Titre : | LES TROUBLES DU RYTHME ET DE LA CONDUCTION DANS L’AMYLOSE CARDIAQUE | Type de document : | thèse | Auteurs : | OMAR FARAH HOUSSEIN, Auteur | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Amylose cardiaque trouble du rythme trouble de la conduction DAI | Résumé : | L'amylose cardiaque est le résultat de dépôt extracellulaire de fibrilles protéiques dans le
myocarde conduisant à une cardiomyopathie restrictive. Les troubles du rythme et de la
conduction cardiaque sont fréquentes dans l'amylose cardiaque et sont souvent
symptomatiques et très mal tolérés. De nombreux traitement couramment utilisés tels que les
bêta-bloquants, les inhibiteurs calciques et la digoxine peuvent être mal tolérés et entraîner
une décompensation cardiaque dans cette population. Ceci complique encore la cogestion de
ces affections. Des études ont montré que la fibrillation auriculaire dans l’amylose cardiaque
comporte un risque élevé d'accidents emboliques, ce qui indique une anticoagulation chez
tous les patients indépendamment du score CHA2DS2-VASc. Les arythmies ventriculaires
sont courantes, alors qu'il n'a pas été démontré qu'un défibrillateur automatique implantable
améliore la survie. La mise en place d'un stimulateur cardiaque permanent est souvent
nécessaire dans l’amylose cardiaque chez les patients porteurs d’un trouble de la conduction.
Méthodes : Dans notre étude, les dossiers de deux patients atteints d’amylose cardiaque ont
été lus rétrospectivement afin de dégager une conduite à tenir approprié quant à la prise en
charge des troubles du rythme et de conduction dans l’amylose cardiaque.
Résultats : Du fait d’un échantillon réduit dans notre étude, nous n’avons pas pu dégager une
conduite claire. L’utilisation des molécules couramment utilisées pour le contrôle de la
fréquence cardiaque a entrainé une décompensation cardiaque à dose usuelle. L’amiodarone
était le seul antiarythmique qui convenait au maintien du rythme sinusal. L’implantation de
DAI dans la prévention secondaire n’a pas eu l’effet escompté sur la mortalité.
Conclusion : Les études randomisées et les recommandations sont limitées concernant la
prise en charge des arythmies dans l'amylose cardiaque. Les médecins sont souvent laissés à
l'expérience clinique et au consensus d'experts pour faciliter la prise de décision. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS1232021 | Directeur : | Rokya FELLAT |
LES TROUBLES DU RYTHME ET DE LA CONDUCTION DANS L’AMYLOSE CARDIAQUE [thèse] / OMAR FARAH HOUSSEIN, Auteur . - [s.d.]. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Amylose cardiaque trouble du rythme trouble de la conduction DAI | Résumé : | L'amylose cardiaque est le résultat de dépôt extracellulaire de fibrilles protéiques dans le
myocarde conduisant à une cardiomyopathie restrictive. Les troubles du rythme et de la
conduction cardiaque sont fréquentes dans l'amylose cardiaque et sont souvent
symptomatiques et très mal tolérés. De nombreux traitement couramment utilisés tels que les
bêta-bloquants, les inhibiteurs calciques et la digoxine peuvent être mal tolérés et entraîner
une décompensation cardiaque dans cette population. Ceci complique encore la cogestion de
ces affections. Des études ont montré que la fibrillation auriculaire dans l’amylose cardiaque
comporte un risque élevé d'accidents emboliques, ce qui indique une anticoagulation chez
tous les patients indépendamment du score CHA2DS2-VASc. Les arythmies ventriculaires
sont courantes, alors qu'il n'a pas été démontré qu'un défibrillateur automatique implantable
améliore la survie. La mise en place d'un stimulateur cardiaque permanent est souvent
nécessaire dans l’amylose cardiaque chez les patients porteurs d’un trouble de la conduction.
Méthodes : Dans notre étude, les dossiers de deux patients atteints d’amylose cardiaque ont
été lus rétrospectivement afin de dégager une conduite à tenir approprié quant à la prise en
charge des troubles du rythme et de conduction dans l’amylose cardiaque.
Résultats : Du fait d’un échantillon réduit dans notre étude, nous n’avons pas pu dégager une
conduite claire. L’utilisation des molécules couramment utilisées pour le contrôle de la
fréquence cardiaque a entrainé une décompensation cardiaque à dose usuelle. L’amiodarone
était le seul antiarythmique qui convenait au maintien du rythme sinusal. L’implantation de
DAI dans la prévention secondaire n’a pas eu l’effet escompté sur la mortalité.
Conclusion : Les études randomisées et les recommandations sont limitées concernant la
prise en charge des arythmies dans l'amylose cardiaque. Les médecins sont souvent laissés à
l'expérience clinique et au consensus d'experts pour faciliter la prise de décision. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | MS1232021 | Directeur : | Rokya FELLAT |
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