Titre : | LE PORTAGE PARASITAIRE INTESTINAL ASYMPTOMATIQUE | Type de document : | thèse | Auteurs : | BELKACEM HISHAM, Auteur | Année de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Parasites intestinaux Prévalence Portage Asymptomatique Intestinal parasites Prevalence Carriage Asymptomatic طفيليات معوية معدل الانتشار حمل دون أعراض | Résumé : | Introduction : Les parasitoses intestinales constituent un problème de santé publique surtout dans les pays en voie de développement notamment le Maroc, leur contrôle fait appel à une prophylaxie adaptée et au dépistage des malades et surtout des porteurs asymptomatiques.
Objectif de l’étude : étudier la prévalence des parasites intestinaux chez une population marocaine asymptomatique.
Patient et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive analytique prospective, réalisée au laboratoire de Parasitologie Mycologie à l’HMIMV de Rabat, portant sur les résultats des examens parasitologiques des selles (EPS) chez des participants asymptomatiques, sur une période de 5mois.
Résultats : Nous avons reçus 356 EPS, correspondant à 144 patients. L’index parasitaire simple a été de 39,58%. Le Blastocystis hominis vient en tête avec 71,46% des parasites recensés, suivi par Entamoeba coli (10,45%), Endolimax nana (7,46%), Giardia intestinalis (4,48%), Enterobius vermicularis (2,99%), Dientamoeba fragilis (1,49%) et Hymenolepis nana (1,49%).
Discussion : Le portage parasitaire intestinal a été dominé par les protozoaires, ceci peut être expliqué par le fait que ces derniers sont plus fréquents et que leur transmission est beaucoup plus facile que celle des oeufs ou des larves des helminthes. Les mêmes résultats ont été retrouvés dans des séries maghrébines. Blastocystis hominis est le parasite le plus fréquent dans notre série, ce qui est en accord avec la majorité des études menées qui révèlent qu’il s’agit d’un parasite émergent, très répandu.
Une association significative a été montrée entre la prévalence de parasitisme intestinal et les différents paramètres étudiés (sexe, âge, habitudes hygiéno-diététique, niveau économique).
Conclusion : La fréquence élevée des parasites intestinaux même si non pathogènes, est alarmante puisque ces parasites sont des biomarqueurs de l’assainissement de l’environnement et des mesures d’hygiène. Des efforts supplémentaires devraient être faits pour améliorer les pratiques hygiéniques les conditions sanitaires générales et la sensibilisation de la population à la santé publique. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0052023 | Président : | Badre Eddine LMIMOUNI | Directeur : | Hafida NAOUI | Juge : | Mariama CHADLI | Juge : | Maryem IKEN | Juge : | Souad AZELMAT |
LE PORTAGE PARASITAIRE INTESTINAL ASYMPTOMATIQUE [thèse] / BELKACEM HISHAM, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Parasites intestinaux Prévalence Portage Asymptomatique Intestinal parasites Prevalence Carriage Asymptomatic طفيليات معوية معدل الانتشار حمل دون أعراض | Résumé : | Introduction : Les parasitoses intestinales constituent un problème de santé publique surtout dans les pays en voie de développement notamment le Maroc, leur contrôle fait appel à une prophylaxie adaptée et au dépistage des malades et surtout des porteurs asymptomatiques.
Objectif de l’étude : étudier la prévalence des parasites intestinaux chez une population marocaine asymptomatique.
Patient et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive analytique prospective, réalisée au laboratoire de Parasitologie Mycologie à l’HMIMV de Rabat, portant sur les résultats des examens parasitologiques des selles (EPS) chez des participants asymptomatiques, sur une période de 5mois.
Résultats : Nous avons reçus 356 EPS, correspondant à 144 patients. L’index parasitaire simple a été de 39,58%. Le Blastocystis hominis vient en tête avec 71,46% des parasites recensés, suivi par Entamoeba coli (10,45%), Endolimax nana (7,46%), Giardia intestinalis (4,48%), Enterobius vermicularis (2,99%), Dientamoeba fragilis (1,49%) et Hymenolepis nana (1,49%).
Discussion : Le portage parasitaire intestinal a été dominé par les protozoaires, ceci peut être expliqué par le fait que ces derniers sont plus fréquents et que leur transmission est beaucoup plus facile que celle des oeufs ou des larves des helminthes. Les mêmes résultats ont été retrouvés dans des séries maghrébines. Blastocystis hominis est le parasite le plus fréquent dans notre série, ce qui est en accord avec la majorité des études menées qui révèlent qu’il s’agit d’un parasite émergent, très répandu.
Une association significative a été montrée entre la prévalence de parasitisme intestinal et les différents paramètres étudiés (sexe, âge, habitudes hygiéno-diététique, niveau économique).
Conclusion : La fréquence élevée des parasites intestinaux même si non pathogènes, est alarmante puisque ces parasites sont des biomarqueurs de l’assainissement de l’environnement et des mesures d’hygiène. Des efforts supplémentaires devraient être faits pour améliorer les pratiques hygiéniques les conditions sanitaires générales et la sensibilisation de la population à la santé publique. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0052023 | Président : | Badre Eddine LMIMOUNI | Directeur : | Hafida NAOUI | Juge : | Mariama CHADLI | Juge : | Maryem IKEN | Juge : | Souad AZELMAT |
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