Titre : | ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUES DU LYMPHOME B DIFFUS A GRANDES CELLULES EXPERIENCE DU LABORATOIRE D’ANATOMOPATHOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE DE RABAT | Type de document : | ouvrage | Auteurs : | Houssam Eddine EL FAILALI, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2023 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | Lymphome B diffus Ă grandes cellules EpidĂ©miologie Anatomopathologie Immunohistochimie Traitement | RĂ©sumĂ© : | Le Lymphome B diffus à grandes cellules est une affection néoplasique caractérisée par
une prolifération maligne des lymphocytes B, il est le type de lymphome non hodgkinien le
plus répandu dans le monde. Il est principalement de siège ganglionnaire bien que la
localisation extra ganglionnaire ne soit pas rare. Son incidence a atteint un plateau cette
dernière décennie.
Notre étude s’est déroulée au sein du laboratoire d’Anatomopathologie de l’Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V de Rabat. Elle concerne 93 cas de LBDGC
diagnostiqués entre 2019 et 2022.Les résultats épidémiologiques et cliniques étaient proches
de ceux rapportés dans la littérature avec un âge moyen de 56 ans et un sexe ratio de 2,72
H/F. Les adénopathies restent le signe majeur rapporté (36%). La localisation extra
ganglionnaire était prédominante avec 57% des cas devancée par la localisation digestive
(24%), contre 43% de localisation ganglionnaire. L’étude immunohistochimique a été réalisée
chez tous les patients et ses résultats ont été proches de la littérature. Le sous-type moléculaire
Non Centro-germinatif (68%) était prédominant par rapport au sous-type Centro-germinatif
(29%). Les LBDGC sont des tumeurs malignes agressives mais potentiellement curables.
Malgré son incidence diminuée (5%) ; la dissémination dans le système nerveux central est un
événement fatal et précoce de cette pathologie, d’où la nécessité d’un bilan clinique,
radiologique et biologique dès la confirmation du diagnostic. L’extension cérébrale a été
retrouvée chez 2 de nos patients (2%). L’évaluation de l’extension permet d’établir un score
pronostic afin de choisir la meilleure prise en charge thérapeutique possible. Le traitement
repose sur la chimiothérapie, principalement le protocole R-CHOP qui montre la meilleure
survie à 5 ans | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5222023 | Président : | Mohamed OUKABLI | Directeur : | Hafsa CHAHDI | Juge : | Amal DAMIRI | Juge : | Hafid ZAHID |
ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUES DU LYMPHOME B DIFFUS A GRANDES CELLULES EXPERIENCE DU LABORATOIRE D’ANATOMOPATHOLOGIE DE L’HOPITAL MILITAIRE DE RABAT [ouvrage ] / Houssam Eddine EL FAILALI, Auteur . - 2023. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | Lymphome B diffus Ă grandes cellules EpidĂ©miologie Anatomopathologie Immunohistochimie Traitement | RĂ©sumĂ© : | Le Lymphome B diffus à grandes cellules est une affection néoplasique caractérisée par
une prolifération maligne des lymphocytes B, il est le type de lymphome non hodgkinien le
plus répandu dans le monde. Il est principalement de siège ganglionnaire bien que la
localisation extra ganglionnaire ne soit pas rare. Son incidence a atteint un plateau cette
dernière décennie.
Notre étude s’est déroulée au sein du laboratoire d’Anatomopathologie de l’Hôpital
militaire d’instruction Mohammed V de Rabat. Elle concerne 93 cas de LBDGC
diagnostiqués entre 2019 et 2022.Les résultats épidémiologiques et cliniques étaient proches
de ceux rapportés dans la littérature avec un âge moyen de 56 ans et un sexe ratio de 2,72
H/F. Les adénopathies restent le signe majeur rapporté (36%). La localisation extra
ganglionnaire était prédominante avec 57% des cas devancée par la localisation digestive
(24%), contre 43% de localisation ganglionnaire. L’étude immunohistochimique a été réalisée
chez tous les patients et ses résultats ont été proches de la littérature. Le sous-type moléculaire
Non Centro-germinatif (68%) était prédominant par rapport au sous-type Centro-germinatif
(29%). Les LBDGC sont des tumeurs malignes agressives mais potentiellement curables.
Malgré son incidence diminuée (5%) ; la dissémination dans le système nerveux central est un
événement fatal et précoce de cette pathologie, d’où la nécessité d’un bilan clinique,
radiologique et biologique dès la confirmation du diagnostic. L’extension cérébrale a été
retrouvée chez 2 de nos patients (2%). L’évaluation de l’extension permet d’établir un score
pronostic afin de choisir la meilleure prise en charge thérapeutique possible. Le traitement
repose sur la chimiothérapie, principalement le protocole R-CHOP qui montre la meilleure
survie à 5 ans | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M5222023 | Président : | Mohamed OUKABLI | Directeur : | Hafsa CHAHDI | Juge : | Amal DAMIRI | Juge : | Hafid ZAHID |
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