Titre : | PRISE EN CHARGE DES GOITRES TOXIQUES | Type de document : | thèse | Auteurs : | Houssam Eddine LABAK, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | hyperthyroïdie thyroïdectomie goitre. | Résumé : | Le goitre toxique désigne un groupe de maladies distinctes manifestées par un
métabolisme accéléré et des niveaux élevés d'hormones thyroïdiennes. Parmi les traitements
principaux de cette affection se trouve la thyroïdectomie. L'objectif de notre étude est
d'examiner rétrospectivement les aspects thérapeutiques, épidémiologiques, cliniques et
évolutifs chez les patients ayant subi une thyroïdectomie pour hyperthyroïdie dans le service
de chirurgie B de l'hôpital CHU Ibn Sina à Rabat, durant la période de 2017 à 2022.
Sur les 498 goitres traités chirurgicalement dans notre étude, 93 patients, soit 19%,
souffraient d'hyperthyroïdie. Cette condition était prédominante chez les femmes, avec un
sex-ratio de 0,16, et l'âge moyen des patients était de 47 ans. Les symptômes principaux
étaient ceux associés à la thyrotoxicose. Les diagnostics ont révélé que 50% des cas étaient
des goitres multihétéronodulaires toxiques, 38% correspondaient à la maladie de Basedow, et
12% étaient des adénomes toxiques. Tous les patients ont bénéficié d'un traitement médical
préalable à la chirurgie.
Une thyroïdectomie totale a été réalisée chez 91% des patients, tandis que 8% ont subi
une loboisthmectomie. Dans 97% des cas, les goitres toxiques étaient de nature bénigne. Les
complications postopératoires se sont avérées mineures chez 87% des patients. On a noté 10%
e cas d'hypoparathyroïdie temporaire, 1,07% de paralysie récurrentielle unilatérale
temporaire, et 1,07% d'hématomes cervicaux postopératoires. La chirurgie a également permis
de détecter de manière précoce des carcinomes papillaires associés à l'hyperthyroïdie dans 3%
des cas.
Les avancées en anesthésie et en chirurgie ont considérablement amélioré cette
intervention. Actuellement, il y a une évolution vers des techniques chirurgicales vidéoassistées et minimalement invasives, ouvrant la voie à des opérations ambulatoires et des
interventions sous anesthésie locorégionale. Il est désormais possible de réaliser des
thyroïdectomies sans laisser de cicatrice cervicale, en utilisant une approche par l'aisselle. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0462024 | Président : | Jalil MDAGHRI | Directeur : | Said BENAMR | Juge : | Rahal MSSROURI | Juge : | Ahmed JAHID |
PRISE EN CHARGE DES GOITRES TOXIQUES [thèse] / Houssam Eddine LABAK, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | hyperthyroïdie thyroïdectomie goitre. | Résumé : | Le goitre toxique désigne un groupe de maladies distinctes manifestées par un
métabolisme accéléré et des niveaux élevés d'hormones thyroïdiennes. Parmi les traitements
principaux de cette affection se trouve la thyroïdectomie. L'objectif de notre étude est
d'examiner rétrospectivement les aspects thérapeutiques, épidémiologiques, cliniques et
évolutifs chez les patients ayant subi une thyroïdectomie pour hyperthyroïdie dans le service
de chirurgie B de l'hôpital CHU Ibn Sina à Rabat, durant la période de 2017 à 2022.
Sur les 498 goitres traités chirurgicalement dans notre étude, 93 patients, soit 19%,
souffraient d'hyperthyroïdie. Cette condition était prédominante chez les femmes, avec un
sex-ratio de 0,16, et l'âge moyen des patients était de 47 ans. Les symptômes principaux
étaient ceux associés à la thyrotoxicose. Les diagnostics ont révélé que 50% des cas étaient
des goitres multihétéronodulaires toxiques, 38% correspondaient à la maladie de Basedow, et
12% étaient des adénomes toxiques. Tous les patients ont bénéficié d'un traitement médical
préalable à la chirurgie.
Une thyroïdectomie totale a été réalisée chez 91% des patients, tandis que 8% ont subi
une loboisthmectomie. Dans 97% des cas, les goitres toxiques étaient de nature bénigne. Les
complications postopératoires se sont avérées mineures chez 87% des patients. On a noté 10%
e cas d'hypoparathyroïdie temporaire, 1,07% de paralysie récurrentielle unilatérale
temporaire, et 1,07% d'hématomes cervicaux postopératoires. La chirurgie a également permis
de détecter de manière précoce des carcinomes papillaires associés à l'hyperthyroïdie dans 3%
des cas.
Les avancées en anesthésie et en chirurgie ont considérablement amélioré cette
intervention. Actuellement, il y a une évolution vers des techniques chirurgicales vidéoassistées et minimalement invasives, ouvrant la voie à des opérations ambulatoires et des
interventions sous anesthésie locorégionale. Il est désormais possible de réaliser des
thyroïdectomies sans laisser de cicatrice cervicale, en utilisant une approche par l'aisselle. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0462024 | Président : | Jalil MDAGHRI | Directeur : | Said BENAMR | Juge : | Rahal MSSROURI | Juge : | Ahmed JAHID |
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