Titre : | APPORT DE LA BIOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE DE CROHN | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL MAHYAOUI MOHAMED ADAM, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Maladie de crohn biothérapies anti-TNF-α Crohn’s disease biological therapies مرض كرون عامل التنخر الورمي ألفا أدوية حيوية | Résumé : | La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du système digestif,
caractérisée par des symptômes qui évoluent par poussées, entrainant des lésions intestinales.
Bien que son étiologie soit encore inconnue, il est largement reconnu que des facteurs
immunologiques, environnementaux et/ou génétiques interviennent dans son apparition.
Une meilleure compréhension de son immuno-pathologie a conduit au développement
des thérapies biologiques au cours des deux dernières décennies, qui visent à contrôler
l’évolution de la maladie et prévenir les complications. Les biothérapies, sont devenues
indispensables dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. En
particulier l’infliximab qui représente la première molécule anti-TNF-α, elle a été utilisée dans
la prise en charge de la maladie de crohn dès la fin des années 1990. D’autres molécules lui ont
succédé, notamment l’Adalimumab, ou encore le Vedolizumab qui cible l’intégrine α4β7, et
plus récemment l’Ustekinumab ciblant les IL12 et IL23.
Bien que ces thérapies aient transformé la prise en charge de la maladie de Crohn, elles
peuvent entrainer des effets indésirables limitant leur utilisation. En effet, des thérapies
émergentes ciblant de nouveaux mécanismes pathogéniques ont montré des résultats
prometteurs en termes d'efficacité et de sécurité lors des premiers essais cliniques.
Les progrès récents dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de
l’intestin ont conduit au développement de nouvelles thérapies telles que les anti-intégrines,
thérapies dirigées contre des molécules d’adhésion spécifiques, ou des anti-cytokines.
Ces thérapies restent quoique difficile d’accès du fait de leur coût élevé, au cours de ces
prochaines années, les biosimilaires devraient connaître une importance croissante dans le
traitement de la maladie de Crohn, assurant ainsi une démocratisation des biothérapies, un
meilleur accès au traitement et une amélioration de la santé de la population . | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0352024 | Président : | BOUSLIMAN Yassir | Directeur : | AIT EL CADI Mina | Juge : | TADLAOUI Yasmina | Juge : | SERRAGUI Samira | Juge : | EL HARTI Jaouad |
APPORT DE LA BIOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE DE CROHN [thèse] / EL MAHYAOUI MOHAMED ADAM, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Maladie de crohn biothérapies anti-TNF-α Crohn’s disease biological therapies مرض كرون عامل التنخر الورمي ألفا أدوية حيوية | Résumé : | La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du système digestif,
caractérisée par des symptômes qui évoluent par poussées, entrainant des lésions intestinales.
Bien que son étiologie soit encore inconnue, il est largement reconnu que des facteurs
immunologiques, environnementaux et/ou génétiques interviennent dans son apparition.
Une meilleure compréhension de son immuno-pathologie a conduit au développement
des thérapies biologiques au cours des deux dernières décennies, qui visent à contrôler
l’évolution de la maladie et prévenir les complications. Les biothérapies, sont devenues
indispensables dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. En
particulier l’infliximab qui représente la première molécule anti-TNF-α, elle a été utilisée dans
la prise en charge de la maladie de crohn dès la fin des années 1990. D’autres molécules lui ont
succédé, notamment l’Adalimumab, ou encore le Vedolizumab qui cible l’intégrine α4β7, et
plus récemment l’Ustekinumab ciblant les IL12 et IL23.
Bien que ces thérapies aient transformé la prise en charge de la maladie de Crohn, elles
peuvent entrainer des effets indésirables limitant leur utilisation. En effet, des thérapies
émergentes ciblant de nouveaux mécanismes pathogéniques ont montré des résultats
prometteurs en termes d'efficacité et de sécurité lors des premiers essais cliniques.
Les progrès récents dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de
l’intestin ont conduit au développement de nouvelles thérapies telles que les anti-intégrines,
thérapies dirigées contre des molécules d’adhésion spécifiques, ou des anti-cytokines.
Ces thérapies restent quoique difficile d’accès du fait de leur coût élevé, au cours de ces
prochaines années, les biosimilaires devraient connaître une importance croissante dans le
traitement de la maladie de Crohn, assurant ainsi une démocratisation des biothérapies, un
meilleur accès au traitement et une amélioration de la santé de la population . | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0352024 | Président : | BOUSLIMAN Yassir | Directeur : | AIT EL CADI Mina | Juge : | TADLAOUI Yasmina | Juge : | SERRAGUI Samira | Juge : | EL HARTI Jaouad |
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