Titre : | Infections sur prothèses. | Type de document : | thèse | Auteurs : | BOUDHAR El Mehdi., Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infection Prothèse Bactérie Biofilm Antibiotique. | Résumé : | L’infection sur prothèse, définit comme une infection intéressant un matériel artificiel utilisé pour remplacer une ou plusieurs parties manquantes après une intervention chirurgicale, est responsable d’une morbi-mortalité importante et des couts élevés pour le système de santé.
La base physiologique de l’infection d’une prothèse est Le biofilm constitué à la suite d’une cascade d’événements visant à implanter, promouvoir, structurer et réguler la survie des bactéries dans un environnement hostile.
Les germes les plus communément isolés sont le Staphylococcus aureus, le staphylocoque à coagulase négative, Enterococcus spp, Escherichia coli.
Le mécanisme de contamination de l’implant le plus fréquemment incriminé est « l’inoculation peropératoire » de bactéries par voie exogène, mais peut aussi se faire par voie hématogène ou lors de sa fabrication. Cette contamination peut être favorisée par plusieurs facteurs, essentiellement le diabète, l’obésité, la malnutrition et l’anémie.
La présentation clinique reste polymorphe, parfois trompeuse, et la documentation microbiologique reste le gold standard dans la stratégie diagnostique et thérapeutique.
Les explorations morphologiques en matière d’infection sur prothèses sont variables allant de la radiologie standard, le scanner et l’imagerie par résonnance magnétique jusqu’à la scintigraphie avec les différentes modalités de traçage.
La gestion des infections prothétiques devrait comprendre une combinaison de deux ou plusieurs antibiotiques adapté par la suite au résultat de la culture et de l'antibiogramme, et qui est souvent associé à un traitement chirurgical.
L’importante morbi-mortalité des infections sur prothèses rendent indispensables la mise en œuvre de mesures préventives préopératoires, peropératoire englobant les mesures d’hygiène du bloc et du personnel, la technique chirurgicale et l’antibioprophylaxie. Et enfin, l’imprégnation des prothèses par des antibiotiques ou des agents bactéricides permettant un meilleur contrôle du processus infectieux.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1862018 | Président : | EL HAMZAOUI.S | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | TELLAL.S | Juge : | NAZIH.M |
Infections sur prothèses. [thèse] / BOUDHAR El Mehdi., Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Infection Prothèse Bactérie Biofilm Antibiotique. | Résumé : | L’infection sur prothèse, définit comme une infection intéressant un matériel artificiel utilisé pour remplacer une ou plusieurs parties manquantes après une intervention chirurgicale, est responsable d’une morbi-mortalité importante et des couts élevés pour le système de santé.
La base physiologique de l’infection d’une prothèse est Le biofilm constitué à la suite d’une cascade d’événements visant à implanter, promouvoir, structurer et réguler la survie des bactéries dans un environnement hostile.
Les germes les plus communément isolés sont le Staphylococcus aureus, le staphylocoque à coagulase négative, Enterococcus spp, Escherichia coli.
Le mécanisme de contamination de l’implant le plus fréquemment incriminé est « l’inoculation peropératoire » de bactéries par voie exogène, mais peut aussi se faire par voie hématogène ou lors de sa fabrication. Cette contamination peut être favorisée par plusieurs facteurs, essentiellement le diabète, l’obésité, la malnutrition et l’anémie.
La présentation clinique reste polymorphe, parfois trompeuse, et la documentation microbiologique reste le gold standard dans la stratégie diagnostique et thérapeutique.
Les explorations morphologiques en matière d’infection sur prothèses sont variables allant de la radiologie standard, le scanner et l’imagerie par résonnance magnétique jusqu’à la scintigraphie avec les différentes modalités de traçage.
La gestion des infections prothétiques devrait comprendre une combinaison de deux ou plusieurs antibiotiques adapté par la suite au résultat de la culture et de l'antibiogramme, et qui est souvent associé à un traitement chirurgical.
L’importante morbi-mortalité des infections sur prothèses rendent indispensables la mise en œuvre de mesures préventives préopératoires, peropératoire englobant les mesures d’hygiène du bloc et du personnel, la technique chirurgicale et l’antibioprophylaxie. Et enfin, l’imprégnation des prothèses par des antibiotiques ou des agents bactéricides permettant un meilleur contrôle du processus infectieux.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M1862018 | Président : | EL HAMZAOUI.S | Directeur : | SEKHSOKH.Y | Juge : | GAOUZI.A | Juge : | TELLAL.S | Juge : | NAZIH.M |
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