Titre : | La meningite a meningocoque : Etude epidemiologique au Maroc, 2004-2007 | Type de document : | thèse | Auteurs : | EL KADIOUI EL IDRISSI KHADIJA, Auteur | Année de publication : | 2008 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Méningite Méningocoque Neisseria meningitidis Epidémiologie Diagnostic Traitement | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La méningite à méningocoque touche préférentiellement l’enfant et l’adolescent. Elle réalise un tableau de méningite bactérienne de diagnostic le plus souvent facile. Le diagnostic est bactériologique mais les techniques d’amplification génique sont prêtes à pallier les insuffisances de la culture pour le diagnostic des méningites décapitées.
Le traitement repose sur l’antibiothérapie, les bêtalactamines tenant encore la première place, malgré l’augmentation du nombre des souches de sensibilité diminuée à la pénicilline qui laisse planer une menace sur l’avenir.
La méningite à méningocoque représente toujours des problèmes de santé publique dont la prophylaxie est bien codifiée. Celle-ci a pour but de protéger l’entourage du malade grâce à une antibioprophylaxie et/ou une vaccination.
Depuis plus de onze (11) années, le taux d’incidence annuel de la méningite à méningocoque au Maroc varie entre 1,2 et 1,7 cas pour 100 000 habitants. Il a augmenté durant ces 4 dernières années (2004-2007).
Le suivi épidémiologique de la méningite à méningocoque par la Direction de l’Epidémiologie et de lutte contre les Maladies repose sur la déclaration obligatoire. Nous présentons dans ce travail l’évolution de l’épidémiologie de cette maladie dans l’ensemble du Royaume et décrivons ses principales caractéristiques durant les années 2004, 2005,2006 et 2007.
Durant cette période d’étude (2004-2007), une moyenne de 928 cas a été déclarée, ce qui correspond à un taux d’incidence moyen de 3,1/100 000 habitants. Le taux d’incidence le plus élevé est observé au cours de l’année 2005 (3,6/ 100 000 habitants).
La méningite à méningocoque a touché l’ensemble du pays, mais d’une manière très inégale et hétérogène. La région Tanger/Tétouan a enregistrée à elle seule 21% de l’ensemble des cas notifiés. En 2005 un micro foyer épidémique est survenu dans la commune d’Aouzgane (province de Chefchaouen) et a conduit à une campagne de vaccination.
La méningite à méningocoque est une maladie hivernale, 66 % des cas sont survenues chez l’enfant, dont 41% étaient dans la tranche d’âge 1 – 4ans. L’adulte jeune a représenté 23% des cas, dont la tranche d’âge 10-19 ans a représenté a elle seule 73% des cas.
Les taux moyens des sérogroupes identifiés sont de 39,75% pour le sérogroupe B, 18,75% pour le sérogroupe W135, 14% pour le sérogroupe A, 8,25% pour le sérogroupe C et 15,75% non sérogroupable.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0472008 | Président : | ADNAOUI MOHAMED | Directeur : | ZOUHDI MIMOUN | Juge : | BENCHEKROUN SOUMIA |
La meningite a meningocoque : Etude epidemiologique au Maroc, 2004-2007 [thèse] / EL KADIOUI EL IDRISSI KHADIJA, Auteur . - 2008. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Méningite Méningocoque Neisseria meningitidis Epidémiologie Diagnostic Traitement | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La méningite à méningocoque touche préférentiellement l’enfant et l’adolescent. Elle réalise un tableau de méningite bactérienne de diagnostic le plus souvent facile. Le diagnostic est bactériologique mais les techniques d’amplification génique sont prêtes à pallier les insuffisances de la culture pour le diagnostic des méningites décapitées.
Le traitement repose sur l’antibiothérapie, les bêtalactamines tenant encore la première place, malgré l’augmentation du nombre des souches de sensibilité diminuée à la pénicilline qui laisse planer une menace sur l’avenir.
La méningite à méningocoque représente toujours des problèmes de santé publique dont la prophylaxie est bien codifiée. Celle-ci a pour but de protéger l’entourage du malade grâce à une antibioprophylaxie et/ou une vaccination.
Depuis plus de onze (11) années, le taux d’incidence annuel de la méningite à méningocoque au Maroc varie entre 1,2 et 1,7 cas pour 100 000 habitants. Il a augmenté durant ces 4 dernières années (2004-2007).
Le suivi épidémiologique de la méningite à méningocoque par la Direction de l’Epidémiologie et de lutte contre les Maladies repose sur la déclaration obligatoire. Nous présentons dans ce travail l’évolution de l’épidémiologie de cette maladie dans l’ensemble du Royaume et décrivons ses principales caractéristiques durant les années 2004, 2005,2006 et 2007.
Durant cette période d’étude (2004-2007), une moyenne de 928 cas a été déclarée, ce qui correspond à un taux d’incidence moyen de 3,1/100 000 habitants. Le taux d’incidence le plus élevé est observé au cours de l’année 2005 (3,6/ 100 000 habitants).
La méningite à méningocoque a touché l’ensemble du pays, mais d’une manière très inégale et hétérogène. La région Tanger/Tétouan a enregistrée à elle seule 21% de l’ensemble des cas notifiés. En 2005 un micro foyer épidémique est survenu dans la commune d’Aouzgane (province de Chefchaouen) et a conduit à une campagne de vaccination.
La méningite à méningocoque est une maladie hivernale, 66 % des cas sont survenues chez l’enfant, dont 41% étaient dans la tranche d’âge 1 – 4ans. L’adulte jeune a représenté 23% des cas, dont la tranche d’âge 10-19 ans a représenté a elle seule 73% des cas.
Les taux moyens des sérogroupes identifiés sont de 39,75% pour le sérogroupe B, 18,75% pour le sérogroupe W135, 14% pour le sérogroupe A, 8,25% pour le sérogroupe C et 15,75% non sérogroupable.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0472008 | Président : | ADNAOUI MOHAMED | Directeur : | ZOUHDI MIMOUN | Juge : | BENCHEKROUN SOUMIA |
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