Titre : | EVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL DES MALADES EN REANIMATION (ETUDE PROSPECTIVE- HMIMV-RABAT) | Type de document : | thèse | Auteurs : | Melle. Najat BOULMAL, Auteur | Année de publication : | 2009 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | DENUTRITION REANIMATION PREALBUMINE IMC COMPOSITION CORPORELLE . | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La morbidité et la mortalité en réanimation comme dans d’autres services sont probablement dépendantes de plusieurs facteurs (âge, terrain, pathologie considérée) mais également de l’état nutritionnel des malades, comme il a été rapporté dès les années 1930. De très nombreuses études ont tenté depuis de préciser le rôle joué par la dénutrition sur la morbidité et la mortalité hospitalières d’une manière général et particulièrement en soins intensifs, alors que d’autres ont essayé, par une renutrition systématique, de limiter les effets de cette dénutrition. Il est donc fondamental de savoir évaluer l’état nutritionnel d’un patient afin de pouvoir systématiquement dépister la dénutrition au moment de la prise en charge en réanimation.
But :
Analyser et suivre l’évolution de l’état nutritionnel des malades des soins intensifs, démontrer l’effet délétère de la dénutrition sur ce type de patients et sensibiliser les différents intervenants au problème de la dénutrition en réanimation.
Patients et méthodes :
Nous avons étudié 40 patients (11 femmes et 29 hommes) ayant séjourné plus de 48 heures en soins intensifs. L’évaluation de l’état nutritionnel a été faite à l’aide des paramètres anthropométriques (poids, perte de poids et IMC), paramètres biochimiques (préalbumine, albumine, RBP, transferrine, CRP et orosomucoïde) et l’évaluation de la composition corporelle par l’impédancemétrie. Ces paramètres ont été évalués à l’admission, puis une fois par semaine durant le séjour dans la limite d’un mois et à la sortie du patient.
Résultats :
A l’admission La prévalence de la dénutrition était de 42,5% (IMC < 18,5 kg /m² et ou préalbuminémie < 0,11g/l) avec un IMC moyen normal (23,88 ± 6,88 kg/m²) et un taux moyen de préalbumine légèrement bas (0,18g/l).Les taux de la CRP et l’orosomucoïde étaient élevés chez tous nos patients indiquant un syndrome inflammatoire .Les patients dénutris avaient des taux de la CRP et de l’orosomucoïde supérieurs à ceux des non dénutris reflétant l’origine endogène de la dénutrition. Le suivi nutritionnel des malades montrait une diminution significative de l’IMC (p = 0,04), de la masse maigre (p < 0,001), et de la préalbuminémie (p=0,05) chez les malades non dénutris à l’admission par rapport aux malades dénutris à l’admission.
Une corrélation significative et négative a été observée entre la durée de séjour et l’IMC de l’entrée (r = -0,30 ; p = 0,024) .La préalbumine et la transferrine étaient significativement diminuées (p < 0,015) et les marqueurs de l’inflammation significativement augmentés chez les patients qui ont contracté une infection nosocomiale par rapport aux autres patients (p < 0,032).
Conclusion:
L’étude montre une dégradation du statut nutritionnel durant le séjour en réanimation et un lien entre la dénutrition et la morbimortalité. L’évaluation de l’état nutritionnel doit donc faire partie intégrante de la prise en charge globale en réanimation au même titre que des approches plus immédiates comme l’état hémodynamique, respiratoire, rénal ou infectieux.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0432009 | Président : | LAYACHI CHABRAOUI | Directeur : | SAIDA TALAL | Juge : | CHARKI HAIMEUR | Juge : | ZOUHRA OUZZIF |
EVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL DES MALADES EN REANIMATION (ETUDE PROSPECTIVE- HMIMV-RABAT) [thèse] / Melle. Najat BOULMAL, Auteur . - 2009. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | DENUTRITION REANIMATION PREALBUMINE IMC COMPOSITION CORPORELLE . | Index. décimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | Résumé : | La morbidité et la mortalité en réanimation comme dans d’autres services sont probablement dépendantes de plusieurs facteurs (âge, terrain, pathologie considérée) mais également de l’état nutritionnel des malades, comme il a été rapporté dès les années 1930. De très nombreuses études ont tenté depuis de préciser le rôle joué par la dénutrition sur la morbidité et la mortalité hospitalières d’une manière général et particulièrement en soins intensifs, alors que d’autres ont essayé, par une renutrition systématique, de limiter les effets de cette dénutrition. Il est donc fondamental de savoir évaluer l’état nutritionnel d’un patient afin de pouvoir systématiquement dépister la dénutrition au moment de la prise en charge en réanimation.
But :
Analyser et suivre l’évolution de l’état nutritionnel des malades des soins intensifs, démontrer l’effet délétère de la dénutrition sur ce type de patients et sensibiliser les différents intervenants au problème de la dénutrition en réanimation.
Patients et méthodes :
Nous avons étudié 40 patients (11 femmes et 29 hommes) ayant séjourné plus de 48 heures en soins intensifs. L’évaluation de l’état nutritionnel a été faite à l’aide des paramètres anthropométriques (poids, perte de poids et IMC), paramètres biochimiques (préalbumine, albumine, RBP, transferrine, CRP et orosomucoïde) et l’évaluation de la composition corporelle par l’impédancemétrie. Ces paramètres ont été évalués à l’admission, puis une fois par semaine durant le séjour dans la limite d’un mois et à la sortie du patient.
Résultats :
A l’admission La prévalence de la dénutrition était de 42,5% (IMC < 18,5 kg /m² et ou préalbuminémie < 0,11g/l) avec un IMC moyen normal (23,88 ± 6,88 kg/m²) et un taux moyen de préalbumine légèrement bas (0,18g/l).Les taux de la CRP et l’orosomucoïde étaient élevés chez tous nos patients indiquant un syndrome inflammatoire .Les patients dénutris avaient des taux de la CRP et de l’orosomucoïde supérieurs à ceux des non dénutris reflétant l’origine endogène de la dénutrition. Le suivi nutritionnel des malades montrait une diminution significative de l’IMC (p = 0,04), de la masse maigre (p < 0,001), et de la préalbuminémie (p=0,05) chez les malades non dénutris à l’admission par rapport aux malades dénutris à l’admission.
Une corrélation significative et négative a été observée entre la durée de séjour et l’IMC de l’entrée (r = -0,30 ; p = 0,024) .La préalbumine et la transferrine étaient significativement diminuées (p < 0,015) et les marqueurs de l’inflammation significativement augmentés chez les patients qui ont contracté une infection nosocomiale par rapport aux autres patients (p < 0,032).
Conclusion:
L’étude montre une dégradation du statut nutritionnel durant le séjour en réanimation et un lien entre la dénutrition et la morbimortalité. L’évaluation de l’état nutritionnel doit donc faire partie intégrante de la prise en charge globale en réanimation au même titre que des approches plus immédiates comme l’état hémodynamique, respiratoire, rénal ou infectieux.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0432009 | Président : | LAYACHI CHABRAOUI | Directeur : | SAIDA TALAL | Juge : | CHARKI HAIMEUR | Juge : | ZOUHRA OUZZIF |
|