Titre : | HEMOPATHIES MALIGNES ET GROSSESSE : A PROPOS DE TROIS CAS | Type de document : | thèse | Auteurs : | Ouassour Salma, Auteur | AnnĂ©e de publication : | 2011 | Langues : | Français (fre) | Mots-clĂ©s : | HĂ©mopathie maligne Grossesse ChimiothĂ©rapie RadiothĂ©rapie Accouchement AnesthĂ©sie. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les hémopathies malignes représentent 25% des cancers compliquant la grossesse : les lymphomes et les leucémies sont les plus fréquents.
Cette situation est extrêmement délicate car la prise en charge doit être réfléchie sur les deux versants : mère et fœtus.
Nous rapportons trois cas d’hémopathies malignes agressives diagnostiquées et traitées au cours de la grossesse.
En général, la grossesse n’affecte pas l’évolution naturelle des hémopathies malignes : l’issu de la grossesse est favorable et leur pronostic ne diffère pas de façon significative des femmes non-enceintes.
La stratégie obstétricale dépend de l’âge gestationnel. Une interruption thérapeutique de la grossesse est proposée avant 26 semaines d’aménorrhée. Entre 26 et 32 semaines, la grossesse est poursuivie le plus longtemps possible, et une chimiothérapie est débutée simultanément. Après 32 semaines, l’accouchement semble préférable à la poursuite de la grossesse, et une chimiothérapie est débutée en post-partum.
Lorsque la chimiothérapie est indiquée, il est conseillé d’utiliser des agents appartenant à la classe des anthracyclines, dont la Doxorubicine, et à la classe des alcaloïdes de pervenche. A l’inverse la classe des antimétabolites doit être évitée.
Il est préférable de différer toute radiothérapie au post-patum. Cependant, la radiothérapie sus-diaphragmatique est envisageable. Quant à la sous-diaphragmatique, elle est formellement interdite au cours de la grossesse.
Le mode d’accouchement est discuté au cas par cas. La tentative d’accouchement par voie basse est possible mais une césarienne est le plus souvent réalisée compte tenu des difficultés de maturation cervicale lorsque l’accouchement est indiqué prématurément.
Au cours de la période d’aplasie médullaire, l’anesthésie générale est préférée aux techniques d’analgésie et d’anesthésie locorégionales.
La prise en charge des hémopathies malignes au cours de la grossesse doit être multidisciplinaire et adaptée au cas par cas
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0442011 | Président : | IDRISS MOUSSAOUI RAHALI | Directeur : | NAZHA MESSAOUDI | Juge : | KAMAL DOGHMI |
HEMOPATHIES MALIGNES ET GROSSESSE : A PROPOS DE TROIS CAS [thèse] / Ouassour Salma, Auteur . - 2011. Langues : Français ( fre) Mots-clĂ©s : | HĂ©mopathie maligne Grossesse ChimiothĂ©rapie RadiothĂ©rapie Accouchement AnesthĂ©sie. | Index. dĂ©cimale : | WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE | RĂ©sumĂ© : | Les hémopathies malignes représentent 25% des cancers compliquant la grossesse : les lymphomes et les leucémies sont les plus fréquents.
Cette situation est extrêmement délicate car la prise en charge doit être réfléchie sur les deux versants : mère et fœtus.
Nous rapportons trois cas d’hémopathies malignes agressives diagnostiquées et traitées au cours de la grossesse.
En général, la grossesse n’affecte pas l’évolution naturelle des hémopathies malignes : l’issu de la grossesse est favorable et leur pronostic ne diffère pas de façon significative des femmes non-enceintes.
La stratégie obstétricale dépend de l’âge gestationnel. Une interruption thérapeutique de la grossesse est proposée avant 26 semaines d’aménorrhée. Entre 26 et 32 semaines, la grossesse est poursuivie le plus longtemps possible, et une chimiothérapie est débutée simultanément. Après 32 semaines, l’accouchement semble préférable à la poursuite de la grossesse, et une chimiothérapie est débutée en post-partum.
Lorsque la chimiothérapie est indiquée, il est conseillé d’utiliser des agents appartenant à la classe des anthracyclines, dont la Doxorubicine, et à la classe des alcaloïdes de pervenche. A l’inverse la classe des antimétabolites doit être évitée.
Il est préférable de différer toute radiothérapie au post-patum. Cependant, la radiothérapie sus-diaphragmatique est envisageable. Quant à la sous-diaphragmatique, elle est formellement interdite au cours de la grossesse.
Le mode d’accouchement est discuté au cas par cas. La tentative d’accouchement par voie basse est possible mais une césarienne est le plus souvent réalisée compte tenu des difficultés de maturation cervicale lorsque l’accouchement est indiqué prématurément.
Au cours de la période d’aplasie médullaire, l’anesthésie générale est préférée aux techniques d’analgésie et d’anesthésie locorégionales.
La prise en charge des hémopathies malignes au cours de la grossesse doit être multidisciplinaire et adaptée au cas par cas
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0442011 | Président : | IDRISS MOUSSAOUI RAHALI | Directeur : | NAZHA MESSAOUDI | Juge : | KAMAL DOGHMI |
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