Titre : | Maladie cÅ“liaque : Synthèse de la littérature | Type de document : | thèse | Auteurs : | ARBAI SOUMAYA, Auteur | Année de publication : | 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Maladie cÅ“liaque enfant adulte épidémiologie physiopathologie diagnostic traitement. | Résumé : | La maladie cœliaque est une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune provoquée par un antigène alimentaire qui est, la gliadine du gluten, et survenant chez des patients génétiquement prédisposés (HLA DQ2/DQ8).C' une maladie fréquente, touchant environ 1 % de la population. Les manifestations cliniques de la maladie sont diverses allant d’untableau typique d’entéropathie avec diarrhée chronique et dénutrition, mais elle est de plus en plus souvent reconnue devant des symptômes atypiques et frustes, voire silencieuses. Le diagnostic est basé sur un faisceau d’argument comportant des tests sérologiques, de l’histologie, étude génétique et sur la réponse à un régime sans gluten. Les complications de la maladie cœliaque sont nombreuses et diverses, nutritionnelles, hématologiques (anémie), osseuses (ostéoporose fracturaire), gynécologiques (troubles de la fécondité), cardiovasculaires (coronaropathie et thromboses veineuses), neurologiques (neuropathie périphérique), et hépatiques (cytolyse, cirrhose). La maladie cœliaque est associée à un sur-risque de maladies auto-immunes (diabète type I, thyroïdites) et surtout de cancer. Sur le plan digestif, les principales complications sont la colite microscopique et la sprue réfractaire, marquée par une résistance au régime sans gluten. Celle-ci peut s’accompagner d’une hyperlymphocytoseintraépithéliale monoclonale (sprue réfractaire de type II), véritable lymphome cryptique dont le risque évolutif est le lymphome T invasif, qui complique une maladie cœliaque sur 1000. Le régime sans gluten à vie protège en grande partie de la survenue de la plupart des complications et corrige la surmortalité associée aux complications.Le traitement repose sur l’éviction à vie du gluten alimentaire (blé, seigle, orge). Il permet de prévenir les complications néoplasiques telles que les adénocarcinomes et lymphomes du grêle. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0752015 | Président : | TELLAL.S | Directeur : | BALOUCH.L | Juge : | AOUFI.S | Juge : | ERRAMI.M | Juge : | ERRABIH.L |
Maladie cÅ“liaque : Synthèse de la littérature [thèse] / ARBAI SOUMAYA, Auteur . - 2015. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Maladie cÅ“liaque enfant adulte épidémiologie physiopathologie diagnostic traitement. | Résumé : | La maladie cœliaque est une entéropathie inflammatoire chronique auto-immune provoquée par un antigène alimentaire qui est, la gliadine du gluten, et survenant chez des patients génétiquement prédisposés (HLA DQ2/DQ8).C' une maladie fréquente, touchant environ 1 % de la population. Les manifestations cliniques de la maladie sont diverses allant d’untableau typique d’entéropathie avec diarrhée chronique et dénutrition, mais elle est de plus en plus souvent reconnue devant des symptômes atypiques et frustes, voire silencieuses. Le diagnostic est basé sur un faisceau d’argument comportant des tests sérologiques, de l’histologie, étude génétique et sur la réponse à un régime sans gluten. Les complications de la maladie cœliaque sont nombreuses et diverses, nutritionnelles, hématologiques (anémie), osseuses (ostéoporose fracturaire), gynécologiques (troubles de la fécondité), cardiovasculaires (coronaropathie et thromboses veineuses), neurologiques (neuropathie périphérique), et hépatiques (cytolyse, cirrhose). La maladie cœliaque est associée à un sur-risque de maladies auto-immunes (diabète type I, thyroïdites) et surtout de cancer. Sur le plan digestif, les principales complications sont la colite microscopique et la sprue réfractaire, marquée par une résistance au régime sans gluten. Celle-ci peut s’accompagner d’une hyperlymphocytoseintraépithéliale monoclonale (sprue réfractaire de type II), véritable lymphome cryptique dont le risque évolutif est le lymphome T invasif, qui complique une maladie cœliaque sur 1000. Le régime sans gluten à vie protège en grande partie de la survenue de la plupart des complications et corrige la surmortalité associée aux complications.Le traitement repose sur l’éviction à vie du gluten alimentaire (blé, seigle, orge). Il permet de prévenir les complications néoplasiques telles que les adénocarcinomes et lymphomes du grêle. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | P0752015 | Président : | TELLAL.S | Directeur : | BALOUCH.L | Juge : | AOUFI.S | Juge : | ERRAMI.M | Juge : | ERRABIH.L |
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