Titre : | Rôle du jeûne en cancérologie | Type de document : | thèse | Auteurs : | ELBADRI Abderrahmane, Auteur | Année de publication : | 2018 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Régime restrictifs Cancer Résistance au stress oxydatif Chimiothérapie Détoxification cellulaire. | Résumé : | Le jeûne est une pratique ancienne, qui trouve actuellement un regain d’intérêt dans des contextes très variables, c’est un fait social que les médecins, les soignants et les agences sanitaires ne peuvent ignorer. Les patients fondent beaucoup d’espoir dans les médecines complémentaires, et en particulier dans ces régimes restrictifs.
Il induit des mécanismes de survie dans la cellule normale mais pas dans les cellules cancéreuses.Le jeûne pourrait être donc un traitement adjuvant des carcinolytiques en limitant la toxicité et en intensifiant l’effet antitumoral. Appliqué à des modèles animaux de tumeur, il ralentit la prolifération et optimise l’efficacité de la chimiothérapie, tout en améliorant sa tolérance, à condition d’éviter l’installation d’une dénutrition.
Cependant L'examen de l'ensemble des données scientifiques concernant le jeûne et les régimes restrictifs, issues de nombreuses études expérimentales chez l'animal et des quelques études épidémiologiques et cliniques disponibles actuellement, n'apporte pas la preuve d'un effet (bénéfique ou délétère) chez l'Homme en prévention primaire ou pendant la maladie, qu'il s'agisse d'un effet curatif ou d'une interaction avec les traitements anticancéreux
Tout en prenant en considération qu’au cours des traitements des cancers, la pratique du jeûne ou de régimes restrictifs présente un risque d’aggravation de la dénutrition et de la sarcopénie, deux facteurs pronostiques péjoratifs reconnus, au moment où La prévention de la dénutrition, son dépistage et sa prise en charge présentent une priorité pour les professionnels de la nutrition clinique en oncologie.
Bien que des présomptions d'effets bénéfiques du jeûne existent, ils nécessitent des démonstrations scientifiques par de nouvelles études dont la méthodologie idéale reste à définir.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3182018 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | TELLAL.S |
Rôle du jeûne en cancérologie [thèse] / ELBADRI Abderrahmane, Auteur . - 2018. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Régime restrictifs Cancer Résistance au stress oxydatif Chimiothérapie Détoxification cellulaire. | Résumé : | Le jeûne est une pratique ancienne, qui trouve actuellement un regain d’intérêt dans des contextes très variables, c’est un fait social que les médecins, les soignants et les agences sanitaires ne peuvent ignorer. Les patients fondent beaucoup d’espoir dans les médecines complémentaires, et en particulier dans ces régimes restrictifs.
Il induit des mécanismes de survie dans la cellule normale mais pas dans les cellules cancéreuses.Le jeûne pourrait être donc un traitement adjuvant des carcinolytiques en limitant la toxicité et en intensifiant l’effet antitumoral. Appliqué à des modèles animaux de tumeur, il ralentit la prolifération et optimise l’efficacité de la chimiothérapie, tout en améliorant sa tolérance, à condition d’éviter l’installation d’une dénutrition.
Cependant L'examen de l'ensemble des données scientifiques concernant le jeûne et les régimes restrictifs, issues de nombreuses études expérimentales chez l'animal et des quelques études épidémiologiques et cliniques disponibles actuellement, n'apporte pas la preuve d'un effet (bénéfique ou délétère) chez l'Homme en prévention primaire ou pendant la maladie, qu'il s'agisse d'un effet curatif ou d'une interaction avec les traitements anticancéreux
Tout en prenant en considération qu’au cours des traitements des cancers, la pratique du jeûne ou de régimes restrictifs présente un risque d’aggravation de la dénutrition et de la sarcopénie, deux facteurs pronostiques péjoratifs reconnus, au moment où La prévention de la dénutrition, son dépistage et sa prise en charge présentent une priorité pour les professionnels de la nutrition clinique en oncologie.
Bien que des présomptions d'effets bénéfiques du jeûne existent, ils nécessitent des démonstrations scientifiques par de nouvelles études dont la méthodologie idéale reste à définir.
| Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M3182018 | Président : | GAOUZI.A | Directeur : | EL HAMZAOUI.S | Juge : | SEKHSOKH.Y | Juge : | TELLAL.S |
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