Titre : | PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DU GANGLIONEUROME CHEZ L’ENFANT | Type de document : | thèse | Auteurs : | BENJELLOUN SAFAE, Auteur | Année de publication : | 2024 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Ganglioneurome Enfant Résection chirurgicale Tumeur bénigne Ganglioneuroma children surgery benign tumor اﻟﻮرم اﻟﻌﺼﺒﻲاﻟﻌﻘﺪي اﻷطﻔﺎل Ø§ï»Ÿïº ïº®Ø§ïº£ïº” اﻟﻮرم اﻟﺤﻤﯿﺪ | Résumé : | Le ganglioneurome, une tumeur nerveuse bénigne rare dérivée du tissu
neuroectodermiques, appartient au groupe des tumeurs neurogènes se développant aux dépens
des chaînes ganglionnaires sympathiques.
Bien que cette tumeur puisse se manifester à divers endroits, les localisations les plus
courantes sont le médiastin postérieur, le rétropéritoine et la surrénale.
Notre étude rétrospective sur les ganglioneuromes pédiatriques, menée au service de
chirurgie pédiatrique A de l'Hôpital d'Enfants du CHU Ibn Sina de Rabat, a porté sur 16 patients
diagnostiqués sur une période de 5 ans : 10 cas de ganglioneuromes médiastinaux, 5 cas de
ganglioneuromes abdominaux et 1 cas de ganglioneurome cervical. L'âge moyen de nos patients
était de 6 ans, avec une légère prédominance masculine.
Les manifestations cliniques des ganglioneuromes varient selon leur localisation. Les
ganglioneuromes cervicaux se traduisent généralement par une tuméfaction cervicale. Ceux du
médiastin peuvent provoquer des douleurs thoraciques, une toux chronique et une gêne
respiratoire. Tandis que les ganglioneuromes rétropéritonéaux se manifestent par une masse
silencieuse ou accompagnée de symptômes d'hypersécrétion hormonale ou de complications.
Le diagnostic paraclinique repose sur la radiographie standard, l’échographie, la
tomodensitométrie, l’imagerie par résonnance magnétique et les dosages hormonaux
Le diagnostic de certitude ne peut être porté qu’après un examen anatomopathologique et
immunohistochimique, ce qui exige au minimum un prélèvement biopsique ou une exérèse de
la tumeur.
Le traitement de choix repose sur l’exérèse complète de la tumeur mais elle n'est pas
toujours possible. La chimiothérapie et la radiothérapie jouent un rôle limité dans la prise en
charge thérapeutique selon la littérature. Le risque de récidive ou de transformation maligne
demeure rare, mais une surveillance régulière est recommandée [78. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0992024 | Président : | Mounir KISRA | Directeur : | Mounir KISRA | Juge : | Houssain TLIGU | Juge : | Maria EL KABABRI | Juge : | Siham EL HADDAD |
PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DU GANGLIONEUROME CHEZ L’ENFANT [thèse] / BENJELLOUN SAFAE, Auteur . - 2024. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Ganglioneurome Enfant Résection chirurgicale Tumeur bénigne Ganglioneuroma children surgery benign tumor اﻟﻮرم اﻟﻌﺼﺒﻲاﻟﻌﻘﺪي اﻷطﻔﺎل Ø§ï»Ÿïº ïº®Ø§ïº£ïº” اﻟﻮرم اﻟﺤﻤﯿﺪ | Résumé : | Le ganglioneurome, une tumeur nerveuse bénigne rare dérivée du tissu
neuroectodermiques, appartient au groupe des tumeurs neurogènes se développant aux dépens
des chaînes ganglionnaires sympathiques.
Bien que cette tumeur puisse se manifester à divers endroits, les localisations les plus
courantes sont le médiastin postérieur, le rétropéritoine et la surrénale.
Notre étude rétrospective sur les ganglioneuromes pédiatriques, menée au service de
chirurgie pédiatrique A de l'Hôpital d'Enfants du CHU Ibn Sina de Rabat, a porté sur 16 patients
diagnostiqués sur une période de 5 ans : 10 cas de ganglioneuromes médiastinaux, 5 cas de
ganglioneuromes abdominaux et 1 cas de ganglioneurome cervical. L'âge moyen de nos patients
était de 6 ans, avec une légère prédominance masculine.
Les manifestations cliniques des ganglioneuromes varient selon leur localisation. Les
ganglioneuromes cervicaux se traduisent généralement par une tuméfaction cervicale. Ceux du
médiastin peuvent provoquer des douleurs thoraciques, une toux chronique et une gêne
respiratoire. Tandis que les ganglioneuromes rétropéritonéaux se manifestent par une masse
silencieuse ou accompagnée de symptômes d'hypersécrétion hormonale ou de complications.
Le diagnostic paraclinique repose sur la radiographie standard, l’échographie, la
tomodensitométrie, l’imagerie par résonnance magnétique et les dosages hormonaux
Le diagnostic de certitude ne peut être porté qu’après un examen anatomopathologique et
immunohistochimique, ce qui exige au minimum un prélèvement biopsique ou une exérèse de
la tumeur.
Le traitement de choix repose sur l’exérèse complète de la tumeur mais elle n'est pas
toujours possible. La chimiothérapie et la radiothérapie jouent un rôle limité dans la prise en
charge thérapeutique selon la littérature. Le risque de récidive ou de transformation maligne
demeure rare, mais une surveillance régulière est recommandée [78. | Numéro (Thèse ou Mémoire) : | M0992024 | Président : | Mounir KISRA | Directeur : | Mounir KISRA | Juge : | Houssain TLIGU | Juge : | Maria EL KABABRI | Juge : | Siham EL HADDAD |
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