Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
1 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Sexe masculin'
Affiner la recherche Faire une suggestion
LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE CHEZ L’HOMME : A PROPOs DE 80 CAs / Mehdi EL HAJJAMI
Titre : LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE CHEZ L’HOMME : A PROPOs DE 80 CAs Type de document : thèse Auteurs : Mehdi EL HAJJAMI, Auteur Année de publication : 2024 Langues : Français (fre) Mots-clés : Polyarthrite rhumatoïde Sexe masculin Activité inflammatoire Comorbidités Réponse thérapeutique Résumé : L’objectif de cette étude était de caractériser les spécificités cliniques, biologiques,
radiologiques et thérapeutiques de la PR chez les hommes, en les comparant aux femmes tout
en tenant compte des comorbidités. Nous avons mené une étude observationnelle transversale
entre janvier 2022 et janvier 2024, incluant 80 hommes atteints de PR suivis à l’Hôpital
Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, appariés à 160 femmes. Pour chaque homme
inclus, deux patientes de sexe féminin ont été appariées, soit un total de 240 patients.
Les hommes étaient diagnostiqués à un âge plus jeune (55,5 ± 10,6 ans contre 59,2 ± 14,8 ans)
et présentaient une prévalence élevée de tabagisme (31,3 % contre 2,5 %), souvent associé à
une pneumopathie interstitielle diffuse (65,38 %). Ils présentaient également davantage
d’érosions articulaires (76,3 % contre 71,3 %) ainsi que des niveaux de CRP plus élevés,
témoignant d’une inflammation plus marquée. Cependant, leurs scores d’activité clinique
(DAS28-CRP et DAS28-VS) étaient inférieurs, en raison d’une perception de la douleur moins
intense.
En revanche, les femmes rapportaient plus souvent des douleurs prolongées et souffraient
davantage de comorbidités, telles que l’obésité (37,5 % contre 13,8 %), l’ostéoporose (33,1 %
contre 12,5 %) et la dépression (23,1 % contre 11,3 %).
Sur le plan thérapeutique, les hommes avaient une durée de corticothérapie plus courte (14,7 ±
10,1 mois contre 39,8 ± 39,7 mois) et atteignaient plus fréquemment la rémission (52,7 % contre
28,5 %). En revanche, les femmes étaient plus souvent classées comme ayant une PR difficile
à traiter (81,25 % contre 18,75 %), ce qui suggère une meilleure réponse globale aux traitements
chez les hommes par rapport aux femmes.
En conclusion, la PR chez l’homme se distingue par une inflammation plus marquée et des
érosions fréquentes, mais avec une perception moindre de la douleur et une meilleure réponse
thérapeutique. Ces résultats soulignent l’importance d’une prise en charge adaptée au sexe pour
optimiser les résultats thérapeutiques.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M5542024 Président : Ali ABOUZAHIR Directeur : Ahmed BEZZA Juge : Hanan RKAIN Juge : Latifa TAHIRI LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE CHEZ L’HOMME : A PROPOs DE 80 CAs [thèse] / Mehdi EL HAJJAMI, Auteur . - 2024.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Polyarthrite rhumatoïde Sexe masculin Activité inflammatoire Comorbidités Réponse thérapeutique Résumé : L’objectif de cette étude était de caractériser les spécificités cliniques, biologiques,
radiologiques et thérapeutiques de la PR chez les hommes, en les comparant aux femmes tout
en tenant compte des comorbidités. Nous avons mené une étude observationnelle transversale
entre janvier 2022 et janvier 2024, incluant 80 hommes atteints de PR suivis à l’Hôpital
Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat, appariés à 160 femmes. Pour chaque homme
inclus, deux patientes de sexe féminin ont été appariées, soit un total de 240 patients.
Les hommes étaient diagnostiqués à un âge plus jeune (55,5 ± 10,6 ans contre 59,2 ± 14,8 ans)
et présentaient une prévalence élevée de tabagisme (31,3 % contre 2,5 %), souvent associé à
une pneumopathie interstitielle diffuse (65,38 %). Ils présentaient également davantage
d’érosions articulaires (76,3 % contre 71,3 %) ainsi que des niveaux de CRP plus élevés,
témoignant d’une inflammation plus marquée. Cependant, leurs scores d’activité clinique
(DAS28-CRP et DAS28-VS) étaient inférieurs, en raison d’une perception de la douleur moins
intense.
En revanche, les femmes rapportaient plus souvent des douleurs prolongées et souffraient
davantage de comorbidités, telles que l’obésité (37,5 % contre 13,8 %), l’ostéoporose (33,1 %
contre 12,5 %) et la dépression (23,1 % contre 11,3 %).
Sur le plan thérapeutique, les hommes avaient une durée de corticothérapie plus courte (14,7 ±
10,1 mois contre 39,8 ± 39,7 mois) et atteignaient plus fréquemment la rémission (52,7 % contre
28,5 %). En revanche, les femmes étaient plus souvent classées comme ayant une PR difficile
à traiter (81,25 % contre 18,75 %), ce qui suggère une meilleure réponse globale aux traitements
chez les hommes par rapport aux femmes.
En conclusion, la PR chez l’homme se distingue par une inflammation plus marquée et des
érosions fréquentes, mais avec une perception moindre de la douleur et une meilleure réponse
thérapeutique. Ces résultats soulignent l’importance d’une prise en charge adaptée au sexe pour
optimiser les résultats thérapeutiques.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M5542024 Président : Ali ABOUZAHIR Directeur : Ahmed BEZZA Juge : Hanan RKAIN Juge : Latifa TAHIRI Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M5542024 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2024 Disponible