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CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA CONJONCTIVE DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES A PROPOS DE 9 CAS) / EL AMRANI MOHAMED
Titre : CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA CONJONCTIVE DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES A PROPOS DE 9 CAS) Type de document : thèse Auteurs : EL AMRANI MOHAMED, Auteur Année de publication : 2009 Note générale : La thèse en ligne est indisponible Langues : Français (fre) Mots-clés : CARCINOME EPIDERMOIDE CONJONCTIVE CORNEE EXENTERATION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : But :
Le carcinome épidermoïde de la conjonctive représente la tumeur maligne la plus fréquente de la
conjonctive. Cependant, il reste souvent sous diagnostiqué et expose au retard thérapeutique. L’objectif de
cette étude est d’élucider les difficultés diagnostiques et thérapeutiques posées par cette tumeur.
Matériel et méthodes :
Nous avons entrepris une étude rétrospective d’une série de 9 observations de carcinomes épidermoïdes de
la conjonctive examinés au service d’ophtalmologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V –Rabatsur
une période de 9 ans (2001-2009) dont nous avons précisé les caractéristiques cliniques, les bilans
complémentaires, les modalité thérapeutiques et l’évolution.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 54,4 ans avec une nette prédominance masculine (sexe ratio 3,5). Tous
les patients sont de race blanche et exerçaient leur principale activité sous des conditions ensoleillées sans
protection. Tous évoquaient une lésion conjonctivale superficielle, parfois ancienne négligée pendant des
années occasionnant une rougeur et un larmoiement. L’aspect fréquent était celui d’une formation nodulaire
bourgeonnante dure dans 55,5% des cas, > 5mm dans 77,7% des cas, avec extension aux structures de
voisinage dans 66,6% des cas, touchant préférentiellement l’oeil gauche (7cas) et la conjonctive nasale (6cas).
Le diagnostic était trompeur dans 7 cas (77,7%) en prêtant à confusion avec un ptérygion (4cas), une
dacryocystite, un mélanome conjonctival et un ulcère de Mooren. Ceci a retardé le diagnostic positif et a
conduit à l’exentération chez 5 (71,42%) des ces patients. Le retard diagnostique était dû aussi à l’absence
d’étude anatomopathologique des pièces de résection des cas diagnostiqués initialement comme des
néoformations bénignes, notamment des ptérygions. Le diagnostic positif a reposé sur l’étude
anatomopathologique des biopsies lésionnelles qui a identifié 2 variantes rares.
Sur plan thérapeutique, 7 patients avaient subi plus d’un geste chirurgical consistant initialement à une
résection tumorale simple dans 6 cas. Ceci a conduit à la récidive tumorale dans 5 cas avec, en conséquent, la
progression de 2 Cis en CECI et le recours à l’exentération chez 4 de ces patients. La cryothérapie adjuvante a
empêché cette évolution défavorable chez 2 patients. 80% des récidives après résection ont été notées au
cours de la première année. L’exentération a été indiquée chez 7 patients devant le caractère invasif, extensif
(stade T ≥ T3) et/ou récurrent de la tumeur, et ce, surtout chez les patients où la tumeur a été manipulée plus
d’une fois. Aucun patient n’a bénéficié d’un traitement topique ou d’une curiethérapie. Nous avons enregistré
une métastase ganglionnaire et une autre sur la muqueuse nasale. Le recul moyen sans récidive était de 38,2
mois. Aucun patient n’a décédé de sa maladie.
Discussion :
Le diagnostic du carcinome épidermoïde de la conjonctive doit être suspecté devant toute néoformation
conjonctivale notamment notre contexte ensoleillé. L’introduction des nouvelles techniques d’exploration de
la surface oculaire (cytologie, imagerie) dans la pratique courante, et l’étude anatomopathologique
systématique de toute pièce de résection permettra un diagnostic précoce et une classification TNM plus
précise.
Les difficultés thérapeutiques tiennent de l’absence d’un consensus universel malgré la disponibilité d’une
classification TNM à jour. En plus, les multiples traitements actuels ne permettent pas d’éliminer les récidives
fréquentes du CEC. Le chirurgien ophtalmologue reste, ainsi, devant l’embarras du choix du procédé
thérapeutique en essayant de trouver un compromis entre un résultat carcinologique garanti à long terme et
une préservation prolongée de la fonction visuelle.
Conclusion :
Devant toute tumeur conjonctivale suspecte il faut penser au carcinome épidermoïde et recourir à l’étude
anatomopathologique seul garant d’un diagnostic de certitude. Un consensus thérapeutique basé sur la
classification TNM permettra de mieux choisir les moyens thérapeutiques, de plus en plus innovants, et qui
convergent vers la préservation du pronostic visuel. Il reste à sensibiliser la population aux facteurs de risque
et à l’importance de la protection contre les rayons ultraviolets.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1352009 Président : ABDELLAH TERHZAZ Directeur : ABDERAHMAN AL BOUZIDI Juge : ASMAA NAOUMI Juge : KHALID HADDADI CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA CONJONCTIVE DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES A PROPOS DE 9 CAS) [thèse] / EL AMRANI MOHAMED, Auteur . - 2009.
La thèse en ligne est indisponible
Langues : Français (fre)
Mots-clés : CARCINOME EPIDERMOIDE CONJONCTIVE CORNEE EXENTERATION Index. décimale : WA SANTE PUBLIQUE - PROFESSION MEDICALE Résumé : But :
Le carcinome épidermoïde de la conjonctive représente la tumeur maligne la plus fréquente de la
conjonctive. Cependant, il reste souvent sous diagnostiqué et expose au retard thérapeutique. L’objectif de
cette étude est d’élucider les difficultés diagnostiques et thérapeutiques posées par cette tumeur.
Matériel et méthodes :
Nous avons entrepris une étude rétrospective d’une série de 9 observations de carcinomes épidermoïdes de
la conjonctive examinés au service d’ophtalmologie de l’hôpital militaire d’instruction Mohamed V –Rabatsur
une période de 9 ans (2001-2009) dont nous avons précisé les caractéristiques cliniques, les bilans
complémentaires, les modalité thérapeutiques et l’évolution.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 54,4 ans avec une nette prédominance masculine (sexe ratio 3,5). Tous
les patients sont de race blanche et exerçaient leur principale activité sous des conditions ensoleillées sans
protection. Tous évoquaient une lésion conjonctivale superficielle, parfois ancienne négligée pendant des
années occasionnant une rougeur et un larmoiement. L’aspect fréquent était celui d’une formation nodulaire
bourgeonnante dure dans 55,5% des cas, > 5mm dans 77,7% des cas, avec extension aux structures de
voisinage dans 66,6% des cas, touchant préférentiellement l’oeil gauche (7cas) et la conjonctive nasale (6cas).
Le diagnostic était trompeur dans 7 cas (77,7%) en prêtant à confusion avec un ptérygion (4cas), une
dacryocystite, un mélanome conjonctival et un ulcère de Mooren. Ceci a retardé le diagnostic positif et a
conduit à l’exentération chez 5 (71,42%) des ces patients. Le retard diagnostique était dû aussi à l’absence
d’étude anatomopathologique des pièces de résection des cas diagnostiqués initialement comme des
néoformations bénignes, notamment des ptérygions. Le diagnostic positif a reposé sur l’étude
anatomopathologique des biopsies lésionnelles qui a identifié 2 variantes rares.
Sur plan thérapeutique, 7 patients avaient subi plus d’un geste chirurgical consistant initialement à une
résection tumorale simple dans 6 cas. Ceci a conduit à la récidive tumorale dans 5 cas avec, en conséquent, la
progression de 2 Cis en CECI et le recours à l’exentération chez 4 de ces patients. La cryothérapie adjuvante a
empêché cette évolution défavorable chez 2 patients. 80% des récidives après résection ont été notées au
cours de la première année. L’exentération a été indiquée chez 7 patients devant le caractère invasif, extensif
(stade T ≥ T3) et/ou récurrent de la tumeur, et ce, surtout chez les patients où la tumeur a été manipulée plus
d’une fois. Aucun patient n’a bénéficié d’un traitement topique ou d’une curiethérapie. Nous avons enregistré
une métastase ganglionnaire et une autre sur la muqueuse nasale. Le recul moyen sans récidive était de 38,2
mois. Aucun patient n’a décédé de sa maladie.
Discussion :
Le diagnostic du carcinome épidermoïde de la conjonctive doit être suspecté devant toute néoformation
conjonctivale notamment notre contexte ensoleillé. L’introduction des nouvelles techniques d’exploration de
la surface oculaire (cytologie, imagerie) dans la pratique courante, et l’étude anatomopathologique
systématique de toute pièce de résection permettra un diagnostic précoce et une classification TNM plus
précise.
Les difficultés thérapeutiques tiennent de l’absence d’un consensus universel malgré la disponibilité d’une
classification TNM à jour. En plus, les multiples traitements actuels ne permettent pas d’éliminer les récidives
fréquentes du CEC. Le chirurgien ophtalmologue reste, ainsi, devant l’embarras du choix du procédé
thérapeutique en essayant de trouver un compromis entre un résultat carcinologique garanti à long terme et
une préservation prolongée de la fonction visuelle.
Conclusion :
Devant toute tumeur conjonctivale suspecte il faut penser au carcinome épidermoïde et recourir à l’étude
anatomopathologique seul garant d’un diagnostic de certitude. Un consensus thérapeutique basé sur la
classification TNM permettra de mieux choisir les moyens thérapeutiques, de plus en plus innovants, et qui
convergent vers la préservation du pronostic visuel. Il reste à sensibiliser la population aux facteurs de risque
et à l’importance de la protection contre les rayons ultraviolets.Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1352009 Président : ABDELLAH TERHZAZ Directeur : ABDERAHMAN AL BOUZIDI Juge : ASMAA NAOUMI Juge : KHALID HADDADI Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1352009 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2009 Disponible
Titre : EXENTERATION PELVIENNE POUR CANCER : technique et indication A PROPOS DE 5 CAS Type de document : thèse Auteurs : OUJABER Jamal, Auteur Année de publication : 2020 Langues : Français (fre) Mots-clés : cancer pelvien exentération indications complication reconstruction Résumé : ce travail fait le point sur l’exentération pelvienne, un geste chirurgical lourd, qui voit ses indications s’étendre de plus en plus. Un bilan pré thérapeutique nécessaire pour sélectionner des patients dont le risque opératoire est faible.
L’évolution des techniques chirurgicales, des moyens de réanimation ont contribué à la diminution des taux de mortalité
Pour faire accepter cette chirurgie, diverses techniques visent à conserver le schéma corporel du patient c’est le cas des dérivations urinaires continentes, la colostomie périnéale continente , la reconstruction vaginale
Le but de ce travail est de rappeler ses indications, contre-indications complications, moyens reconstruction pelvienne
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique, réalisée par analyse de 5 dossiers de patients suivis pour des cancers pelviens au service de chirurgie viscérale et d’urologie de l’hôpital militaire MohamedV,Où ils ont bénéficié d’une exentération pelvienne à un moment de leur évolution au sein de leur service respective, sur une période étalée de 2016 à 2019. Nous avons réalisé 4 exentérations curatives et 1 exentération palliative, pour des cancers du rectum,du col utérin ,de vessie
Nous avons réalisé 1 exentération totale et 4 antérieures, Les dérivations urinaires les plus utilisées: l'urétérostomie cutanée bilatérale et l'urétérostomie trans-iléale type Bricker ; alors qu'on a surtout utilisé pour les dérivations coliques, des colostomies iliaques gauches ; quoiqu'on a tendance à réaliser des dérivations continentes pour le confort des patients.
les complications observée dans notre série : Dysfonction érectile fistule,Urétérohydronéphrose, péritonite postopératoire
Nous déplorons un décès postopératoire par choc septique un autre au 8eme mois un perdu de vue. deux patients sont encore suivis et vus régulièrement à la consultation
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1692020 Président : AMEUR.A Directeur : EHIRCHIOU.A Juge : BOUNAIM.A Juge : OUKABLI.M Juge : ELHJOUJI.A EXENTERATION PELVIENNE POUR CANCER : technique et indication A PROPOS DE 5 CAS [thèse] / OUJABER Jamal, Auteur . - 2020.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : cancer pelvien exentération indications complication reconstruction Résumé : ce travail fait le point sur l’exentération pelvienne, un geste chirurgical lourd, qui voit ses indications s’étendre de plus en plus. Un bilan pré thérapeutique nécessaire pour sélectionner des patients dont le risque opératoire est faible.
L’évolution des techniques chirurgicales, des moyens de réanimation ont contribué à la diminution des taux de mortalité
Pour faire accepter cette chirurgie, diverses techniques visent à conserver le schéma corporel du patient c’est le cas des dérivations urinaires continentes, la colostomie périnéale continente , la reconstruction vaginale
Le but de ce travail est de rappeler ses indications, contre-indications complications, moyens reconstruction pelvienne
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et analytique, réalisée par analyse de 5 dossiers de patients suivis pour des cancers pelviens au service de chirurgie viscérale et d’urologie de l’hôpital militaire MohamedV,Où ils ont bénéficié d’une exentération pelvienne à un moment de leur évolution au sein de leur service respective, sur une période étalée de 2016 à 2019. Nous avons réalisé 4 exentérations curatives et 1 exentération palliative, pour des cancers du rectum,du col utérin ,de vessie
Nous avons réalisé 1 exentération totale et 4 antérieures, Les dérivations urinaires les plus utilisées: l'urétérostomie cutanée bilatérale et l'urétérostomie trans-iléale type Bricker ; alors qu'on a surtout utilisé pour les dérivations coliques, des colostomies iliaques gauches ; quoiqu'on a tendance à réaliser des dérivations continentes pour le confort des patients.
les complications observée dans notre série : Dysfonction érectile fistule,Urétérohydronéphrose, péritonite postopératoire
Nous déplorons un décès postopératoire par choc septique un autre au 8eme mois un perdu de vue. deux patients sont encore suivis et vus régulièrement à la consultation
Numéro (Thèse ou Mémoire) : M1692020 Président : AMEUR.A Directeur : EHIRCHIOU.A Juge : BOUNAIM.A Juge : OUKABLI.M Juge : ELHJOUJI.A Réservation
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Code barre Cote Support Localisation Section Disponibilité M1692020 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible M1692020-1 WA Thèse imprimé Unité des Thèses et Mémoires ThèsesMéd2020 Disponible Documents numériques
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